L’eau : de la civilisation à la pollution

L’eau : de la civilisation à la pollution

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L’eau est au cœur du développement des civilisations et toute notre intelligence doit être mise en œuvre pour traiter sa pollution, son recyclage, et par là même éviter la fin de cette civilisation.

La pollution de la ressource en eau se caractérise par la présence de micro-organismes, de substances chimiques ou encore de déchets industriels. Elle peut concerner les cours d’eau, les nappes d’eau, les eaux saumatres mais également l’eau de pluie, la rosée, la neige et la glace polaire.

Néanmoins il y a plusieurs raisons de pollution

  • La pollution industrielle : avec les rejets de produits chimiques comme les hydrocarbures ou le PCB rejetés par les industries ainsi que les eaux évacuées par les usines
  • La pollution agricole : avec les déjections animales mais aussi les produits phytosanitaires/pesticides (herbicides, insecticides, fongicides) contenus dans les engrais et utilisés dans l’agriculture. Ils pénètrent alors dans les sols jusqu’à atteindre les eaux souterraines.
  • La pollution domestique : avec les eaux usées provenant des toilettes, les produits d’entretien ou cosmétiques (savons de lessives, détergents), les peintures, solvants, huiles de vidanges, hydrocarbures…
  • La pollution accidentelle : avec le déversement accidentel de produits toxiques dans le milieu naturel et qui viennent perturber l’écosystème

Par ailleurs, l’eau est au centre d’enjeux énergétiques (gaz de schistes, nucléaire), agricole (les importations de blé sont de l’eau virtuelle), industriels (les gigafactories et leur gigasoif), urbains (la ville imperméable doit redevenir ville-éponge). Dans un contexte de stress hydrique, qui affecte non plus seulement la « diagonale de la soif » de Tanger à Pékin mais désormais une grande partie de l’Europe, il faut utiliser l’énergie solaire (abondante en Algérie), décontaminer l’eau produite par ces différents acteurs (par filtration sur minéraux ou matériaux biosourcés), la stocker en souterrain (concept développé depuis des millénaires dans les oasis à généraliser), et la recycler à 80-100% comme cela est mis en œuvre dans les grandes villes soumises au stress hydrique maximum que sont Oman ou Los Angeles.

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