La chute des cours du pétrole noie l’Arabie saoudite dans une crise « sans précédent », la force à prendre « des mesures douloureuses ».Les employés étrangers – indiens, pakistanais mais aussi égyptiens ou yéménites – devraient en faire les frais, ainsi que tous ceux qu’ils font vivre.
Le royaume Saoudien a autorisé les entreprises pour qu’elles puissent réduire les salaires de 40 % et même, si leurs difficultés persistent, de résilier les contrats de travail…l’annonce télévisée, du ministre saoudien des finances, Mohammad al-Jadaan, le samedi 2 mai montrent l’importance de la crise que traverse l’Arabie Saoudite.
L’effondrement des cours du pétrole se conjuguant avec les effets du confinement et l’annulation des pèlerinages à la Mecque obligent l’Arabie saoudite à « prendre des mesures strictes et extrêmes, qui pourraient être douloureuses, mais nécessaires à la stabilité des finances publiques », a-t-il martelé devant ses concitoyens qui ne s’attendaient pas à une telle annonce surprenante et inquiétante.














