Salama News

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Algérie

Politique

Conseil de la Nation

Examen de l’avant-projet d’amendement du Règlement intérieur  

 La Commission des Affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial au Conseil de la nation a procédé, lundi, à l’examen de l’avant- projet d’amendement du règlement intérieur du Conseil, indique un communiqué de cette institution. La Commission a tenu une réunion de ses membres au siège du Conseil sous la présidence de Mohamed Laid Ballaa, président de la Commission, en présence du vice-président du Conseil de la nation chargé des affaires législatives et de la relation avec le gouvernement et l’Assemblée populaire nationale, Ahmed Fouad Kherchi, pour procéder à « l’examen de l’avant-projet d’amendement du règlement intérieur du Conseil de la nation », précise le communiqué. Le projet a été soumis à la Commission par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil « pour examen et élaboration du rapport préliminaire, conformément aux dispositions de l’article 139 du règlement intérieur en vigueur ». Le Conseil de la nation avait élaboré son règlement intérieur au lendemain de son installation le 4 janvier 1998 et qui a été adopté le même mois à la même année. Le Conseil constitutionnel a émis un avis à son sujet confirmant sa conformité avec la Constitution, alors que certains articles en ont été exclus ». Ce règlement a fait l’objet de trois révision, la première en 1999 en vertu de laquelle il a été mis en conformité avec les dispositions de la loi organique 99-02 du 8 mars 1999, fixant l’organisation et le fonctionnement de l’APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement ». La deuxième révision est intervenue en 2000 par l’ajout de deux articles complétant le règlement intérieur savoir: l’article 96 bis selon lequel il est procédé au tirage au sort entre les membres élus au niveau des circonscriptions électorales en vue de leur remplacement par moitié, et au tirage au sort entre les membres désignés, séparément, en vue de leur remplacement par moitié, au titre du renouvellement de la moitié de la composition du Conseil de la nation. Et l’article 96 ter relatif aux modalités d’organisation, de déroulement ainsi que la date de l’opération de tirage au sort ». La troisième révision, ajoute le communiqué, était intervenue après « la promulgation de la Constitution de 2016, portant des amendements constitutionnels majeurs au profit du Conseil de la nation, lui accordant la priorité et le pouvoir d’examiner, de débattre et de modifier tous les projets de loi relatifs à l’organisation locale, l’aménagement du territoire et le découpage territorial, et de les voter, ainsi que de proposer des lois relatives à ces trois domaines ». S’agissant de la révision actuelle, elle a été « imposée par la dernière révision constitutionnelle initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », et intervient suite aux instructions du président du Conseil de la nation données lors de la réunion élargie du Bureau du Conseil, aux présidents des groupes parlementaires et au contrôleur parlementaire le 5 avril 2023″, selon la même source. Ce projet « revêt une grande importance, d’autant qu’il diffère de son prédécesseur par les circonstances historiques et politiques dans lesquelles il a été fait réviser, d’une part, et de la pratique parlementaire et de l’expérience académique dont disposent les membres de la Commission et du Conseil, qui permettront d’apporter un ajout de qualité à ce projet dans le cadre de la Constitution de 2020 », selon le communiqué. Le projet de révision du règlement intérieur du Conseil de la nation « ne peut être dissocié du processus de réformes en cours dans notre pays sous la conduite du président de la République », a estimé la Commission.

« L’Algérie, un partenaire stratégique dans la coopération africaine » thème d’un séminaire à Alger

Le Général-major Mohamed Salah Benbicha, Secrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN), a présidé, lundi, la cérémonie d’ouverture du séminaire intitulé « L’Algérie, un partenaire stratégique dans la coopération africaine: opportunités et perspectives de renforcement », indique un communiqué du MDN. L’Institut militaire de documentation, d’évaluation et de prospective du ministère de la Défense nationale a organisé, aujourd’hui, lundi 6 mai 2024, au Cercle national de l’Armée à Beni-Messous (1ère Région militaire), un séminaire intitulé « L’Algérie, un partenaire stratégique dans la coopération africaine : opportunités et perspectives de renforcement », précise la même source. La cérémonie d’ouverture de ce séminaire a été présidée par le Général-major Mohamed Salah Benbicha, Secrétaire général du MDN, en présence de commandants de Forces, de chefs de départements, de directeurs et de chefs de services centraux du MDN et de l’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), de secrétaires généraux de départements ministériels, de présidents et de directeurs d’organismes nationaux et d’universités, du directeur de l’Institut militaire de documentation, d’évaluation et de prospective, aux côtés d’experts, de spécialistes et de chercheurs universitaires, ainsi que des attachés militaires accrédités en Algérie.

A l’entame, le Secrétaire général du MDN a mis en avant, dans son allocution d’ouverture, « le rôle de l’Algérie à faire face aux défis actuels dans la perspective de concrétiser les aspirations des peuples du continent en matière de développement, de prospérité et de bien-être commun ».

Par la suite, un film documentaire intitulé « Le développement en Afrique, l’Algérie : un rôle actif et des perspectives prometteuses », produit par la direction de l’information et de la communication de l’Etat-major de l’ANP a été projeté, suivi de plusieurs conférences présentées par des chercheurs et des spécialistes ayant abordé des questions liés à la géopolitique de l’Afrique et leur influence sur la sécurité, la paix et le développement sur le continent, ainsi qu’aux défis majeurs auxquels sont confrontés les pays africains. Ces conférences ont également mis la lumière sur « les opportunités de coopération et d’échange entre les pays du continent, valorisant les efforts déployés par l’Algérie pour renforcer la paix et la stabilité et consolider la coopération africaine ». Les travaux de ce séminaire ont été clôturés à l’issue d’un « riche débat entre les différents participants », conclut le communiqué.

Culture

Portes ouvertes sur le laboratoire de conservation et de restauration du patrimoine culturel au Musée du Bardo

Le Musée national du Bardo a organisé, lundi au niveau de son siège à Alger, des portes ouvertes sur son laboratoire de conservation et de restauration du patrimoine culturel, où les visiteurs ont pu découvrir les différents aspects des opérations de conservation et de restauration des biens culturels et des collections muséales de cette institution, dans le cadre du programme du Mois du Patrimoine (18 avril – 18 mai). Cette manifestation, organisée sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, a été marquée par des présentations pédagogiques animées par le personnel du laboratoire et simplifiées pour les visiteurs, autour d’exemples d’opérations de restauration d’œuvres d’art et de pièces de musée. Différents équipements et matériaux utilisés dans le domaine de la restauration et de la conservation ont également été exposés, et les participants ont pu suivre une partie des travaux de restauration et de conservation de certaines pièces. Dans ce cadre, le Directeur du Musée national du Bardo, M. Zoheir Harichane, a indiqué que cette manifestation, qui durera tout le mois du patrimoine, « permettra aux visiteurs du musée de découvrir, à travers un atelier de restauration vivant, les principales étapes de la conservation et de la restauration des pièces de musée, grâce aux compétences et aux efforts de spécialistes dans le domaine et à l’utilisation d’équipements, de matériaux et de moyens techniques modernes, en vue de les protéger ».     

M. Harichane a également expliqué que cette manifestation vise à « sensibiliser et à informer le grand public, en particulier les enfants, aux différentes activités du musée, qui constitue un monument historique classé abritant des collections muséales variées allant de la préhistoire à l’ethnographie ».

La mission essentielle de ce musée est de préserver, valoriser et conserver ce patrimoine important de la détérioration », a-t-il ajouté, soulignant que le laboratoire « effectue régulièrement la restauration et la conservation des biens culturels et des collections muséales qui reflètent la diversité et la richesse du patrimoine matériel et immatériel algérien, et sensibilise à l’importance de sa préservation pour les générations futures ». Attachée de laboratoire, chargée de la restauration, Bouali Saliha, a affirmé que le rôle du laboratoire consistait à s’occuper de l’environnement des pièces anciennes et à intervenir directement sur les pièces exposées, en l’occurrence les collections ethnographiques (costumes traditionnels, céramique, tissus, cuivre, cuir, bois…), les collections spécial préhistoire et celles stockées, en utilisant des appareils modernes facilitant leur protection et restauration. Elle a souligné que les interventions pour maintenance et restauration menées périodiquement par le laboratoire tout au long de l’année se faisait en plusieurs étapes, citant « la maintenance préventive » qui consiste à équiper toutes les salles d’exposition en espaces de stockage de matériaux spéciaux pour gérer les changements de températures, l’humidité et la luminosité ». Le musée prend également en charge « la mission de conception et de fabrication des supports et caisses réservées aux pièces anciennes, fabriquées avec des matières répondant aux normes de maintenance et de restauration ». Revenant à la deuxième phase, l’intervenante a cité « la maintenance curative », impliquant une intervention directe sur les pièces détériorées, à commencer par un nettoyage profond et le stoppage de tout type de corrosion. La 3e étape, « la restauration », exige davantage de précision et de clarté pour une bonne lecture de la pièce, en tenant compte de sa valeur historique, esthétique nécessitant parfois des modifications, voire une reconstitution des parties manquantes ou une recoloration.

Economie

Représentant le président de la République, Cherfa au Sommet africain sur les engrais et santé des sols

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa prend part, à partir de mardi, à Nairobi (Kenya), en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, aux travaux du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, indique un communiqué du ministère. Organisé par la Commission de l’Union africaine et le gouvernement de la République du Kenya, ce sommet qui s’étalera jusqu’au 9 mai, intervient en application de la décision de la 37e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis-Abeba les 17 et 18 février 2024, a précisé la même source. Ce sommet vise à « réunir l’ensemble des parties et acteurs concernés pour mettre en lumière le rôle des engrais et de la santé des sols dans la stimulation d’une croissance durable et favorable de l’agriculture en Afrique », selon le ministère.

INTERNATIONAL

Moyen-Orient

L’Afrique du Sud condamne l’évacuation forcée de Palestiniens à Rafah

L’Afrique du Sud s’est déclarée « surprise » face à l’ordre émis par l’entité sioniste d’évacuer avec force la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, en préparation de son invasion terrestre, a indiqué mardi un communiqué du ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération. Le communiqué indique que le gouvernement sud-africain se sent « profondément troublé » par les développements dans la bande de Ghaza.

« Nous sommes horrifiés et surpris par l’annonce des forces sionistes de la nécessité d’évacuer Rafah immédiatement par la force », lit-on de même document. Le communiqué explique que cette décision des forces sionistes « vise à déplacer les Palestiniens de Ghaza, dans une situation qui enfreigne le Droit international », soulignant que cette affaire « ne peut être justifiée par aucune nécessité militaire, Rafah étant un +refuge temporaire+ pour les Palestiniens après l’agression barbare des forces sionistes contre la bande de Ghaza, les privant de nourriture et de services médicaux ». L’Afrique du Sud a prévenu que « l’attaque militaire contre Rafah détruirait le dernier réfugié des survivants de Ghaza ». Le communiqué indique également que l’entité Sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, ignorant le droit international humanitaire et la décision de mesures provisoires rendues par la Cour internationale de Justice. Depuis le 7 octobre, l’entité Sioniste mène une agression barbare faisant environ 113 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie aux enfants et aux personnes âgées.

Agression israélienne:

L’ONU interdite d’accès au point de passage de Rafah

L’ONU s’est vu interdire par l’entité sioniste l’accès au point de passage palestinien de Rafah dans la bande de Ghaza, a-t-elle indiqué mardi aux médias, soulignant que l’aide ne pouvait plus y entrer, y compris le fuel.

« Nous n’avons actuellement aucune présence physique au point de passage de Rafah car (l’entité sioniste) nous a refusé l’accès à cette zone », qui est le principal point de passage de l’aide humanitaire, a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires, lors d’un point de presse régulier à Genève.

« On nous a dit qu’il n’y aurait pas de passage de personnel ou de marchandises dans les deux sens pour le moment… Pour combien de temps ? Je n’en sais rien. Mais telle est la situation actuelle », a-t-il ajouté.

« Cela a un impact considérable » sur la population car aucune aide ne peut plus entrer. L’ONU est d’autant plus préoccupée qu’il n’y a pas de réserves importantes dans Ghaza car toute l’aide qui entrait jusqu’à présent était immédiatement distribuée à la population. Ainsi, a-t-il dit, « il n’y a qu’une très, très courte réserve de carburant, d’environ une journée », expliquant que comme le carburant n’arrive que par Rafah, cette réserve « est pour l’ensemble » de l’opération humanitaire à Ghaza.

« Il s’agit principalement de diesel, pour faire fonctionner les camions et les générateurs », a précisé M. Laerke.

Si le carburant est bloqué, « ce serait une manière très efficace d’enterrer l’opération humanitaire », a ajouté le porte-parole.

Une porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Harris, a pour sa part expliqué qu’il n’y a pas eu d’exception.

« Hier, le point de passage a été fermé et il n’y a pas eu d’exceptions, pas de personnel entrant ou sortant, pas d’évacuations, rien. Et je crois savoir qu’il en va de même aujourd’hui, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’entrée ni de sortie », a-t-elle dit. L’OMS a averti lundi qu’une offensive militaire sioniste dans la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, aggraverait la catastrophe humanitaire et que les nouveaux déplacements doubleraient les niveaux de faim.

AFRIQUE

Les membres du Conseil de sécurité réitèrent leur engagement à soutenir le processus politique inclusif en Libye

Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont réitéré, lundi, leur engagement à aller de l’avant dans le processus politique inclusif en Libye, conduit par les Libyens eux-mêmes et facilité par l’ONU, sur la base de l’accord politique libyen et de la feuille de route du Forum de dialogue pour la tenue d’élections à même d’instaurer une paix durable. Les membres du Conseil de sécurité ont également réaffirmé l’impératif « de la pleine participation des institutions libyennes concernées, de bonne foi et sans conditions préalables, et de faire les concessions indispensables pour avancer dans le processus politique conduit par les Libyens eux-mêmes et facilité par l’ONU, conformément à la résolution du Conseil de sécurité n 2702 », selon un communiqué du Conseil adopté à l’unanimité, à l’initiative du Groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone, Guyana) et du Royaume-Uni, appelant la Communauté internationale à apporter son soutien total au processus politique en Libye.

Dans le même sillage, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur appel « au retrait, sans délai, de toutes les forces étrangères, des combattants étrangers et des mercenaires, de Libye, conformément aux dispositions de l’accord de cessez-le-feu signé le 23 octobre 2020 et des résolutions du Conseil de sécurité 2701 (2023) et 2702 (2023) ».

Ils ont également souligné « l’importance du processus de réconciliation nationale globale sur la base des principes de justice transitionnelle et de reddition de compte », appelant toutes les parties prenantes en Libye, les pays voisins et l’Union africaine (UA), à soutenir fortement ce processus, avec l’aide de l’ONU. Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur gratitude et reconnaissance au représentant spécial pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Abdoulaye Bathily pour ses efforts, après sa démission, appelant le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à nommer son successeur « dans les meilleurs délais ».

 

Tchad (Présidentielle)

« Une certaine tension autour du dépouillement des votes »

Le dépouillement a commencé lundi soir au Tchad dans une présidentielle censée mettre fin à trois ans de pouvoir militaire mais qui se résumait à un duel inédit entre le chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno, et son Premier ministre Succès Masra, ex-opposant rallié à son régime. Charles Bouessel, spécialiste de l’Afrique centrale et conseiller auprès de l’ONG Crisis Group, était sur France 24 pour évoquer le sujet.

 

Kenya (Inondations)

 

Les sinistrés des bidonvilles de Nairobi

Au Kenya, les intempéries ne montrent aucun signe d’accalmie et continuent de causer des dégâts. Le dernier bilan fait état de 228 morts, des centaines de milliers de déplacés et de nombreux quartiers détruits. Pour éviter d’autres victimes, les autorités kenyanes ont ordonné la destruction de quartiers informels. Notre correspondant Bastien Renouil s’est rendu à Kibera, un bidonville de la capitale Nairobi.

 

Russie

Vladimir Poutine investi pour un 5e mandat : les réactions à Sloviansk dans l’est de l’Ukraine

Vladimir Poutine doit être investi mardi 7 mai président pour un cinquième mandat à la tête de la Russie, où il jouit d’un pouvoir incontesté face à une opposition laminée, en pleine poussée des troupes russes sur le front ukrainien. Gulliver Cragg, correspondant de France 24 en Ukraine, est à Sloviansk dans l’est du pays. Il a pu recueillir des réactions d’Ukrainiens à cette investiture.

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