
Conformément à l’article 92 du même règlement, l’élection a lieu au scrutin secret et il n’a pas fait de présentation de candidatures. En vertu de l’article 83, les membres non permanents du Conseil de sécurité sont élus à la majorité des deux tiers. L’Algérie été élue majoritairement mardi 6 juin à New York par l’Assemblée générale de l’ONU, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, c’est à la fois une victoire pour la diplomatie algérienne, pour l’Afrique, le monde arabe mais aussi à tous les pays en quête d’autodétermination et de paix dans le monde. En effet c’est une victoire pour la diplomatie algérienne celle-ci qu’elle va permettre à l’Algérie de mieux défendre ses positions, s’inspirant de la résolution 1514 de l’ONU et des principes du non-alignement à l’international, dans un monde en ébullition, qui doit s’adapter à de nouvelles conditions géopolitiques. C’est aussi une victoire pour l’Union africaine, le monde arabe et donc pour les peuples en quête d’autodétermination, et de paix comme par exemple, le Sahara occidentale dans la mesure où l’Algérie sera le porte-voix de ces derniers et défendra les causes justes, comme elle l’a toujours fait depuis son indépendance. Le rôle de l’Algérie, qui siègera au cours du mandat 2024-2025 aux côtés des membres les plus influents du Conseil de sécurité qui enveloppent la fabrication de la nouvelle cartographie géopolitique du monde, sera capital. « Compte tenu des supports et appuis dont elle dispose sur les dossiers cruciaux comme ceux de la Palestine, du Sahara occidental, de la Libye, du Mali, du Soudan et du Yémen ». D’autant plus l’Algérie possède une expérience en termes de médiation internationale, la volonté de résoudre des conflits et plusieurs crises capricieuses. C’est une énorme opportunité de saisir cette occasion pour propulser et faire avancer la médiation internationale dans la région Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA) sans oublier le Sahel. L’Algérie a déjà prouvé par le passé, « son rôle clé en termes de médiation dans la résolution des conflits les plus complexes », à titre d’exemple le conflit Iran-Irak et la crise des otages qui a opposé l’Iran et les Etats-Unis etc.