Dans de nombreux pays, la pandémie et la crise économique privent d’emploi ou de ressources des femmes et des hommes aux vies déjà précaires. Parfois, ils doivent aussi faire face à des manifestations de méfiance et d’hostilité.
Ils sont douze millions de Bangladais à travailler à l’étranger. Ils ont payé pour cela un « broker » qui leur a facilité l’entrée, par exemple, dans les Émirats ou à Singapour. Ils ont dû, une fois sur place, acheter un visa de travail. Certains de ces migrants ont tenté le voyage vers l’Europe en traversant la Méditerranée.
En Asie, deux millions de migrants bangladais pourraient revenir chez eux
La crise économique qui s’annonce, du fait du coronavirus, pourrait voir rentrer chez eux deux millions de ces migrants bangladais. Déjà, l’Arabie saoudite et le Koweït ont procédé, par charter, au retour d’un millier d’entre eux. « Des États qui emploient ces migrants ont demandé au gouvernement bangladais d’envoyer des avions pour rapatrier ceux dont ils n’ont plus besoin. Si le Bangladesh ne le fait pas, ils ont menacé de ne plus faire appel à l’avenir à ses travailleurs », indique Shakirul Islam. Il dirige à Dacca, l’ONG Okup qui aide les migrants. Alors, le pays s’est tourné vers l’Organisation internationale des migrations (OIM) pour qu’elle lui apporte un appui logistique dans ces rapatriements.
Source La CROIX













