Alors que le régime politique continue d’entraver la démarche pour lancer le processus de transition démocratique, une Conférence nationale de dialogue, s’est tenue le 6 Juillet , à Alger, à laquelle ont pris part notamment des partis d’opposition au régime politique ,des mouvements associatifs et des professeurs d’université, afin de définir des mécanismes en mesure de répondre aux revendications exprimées par le soulèvement populaire du 22 Février . Toute initiative menant au lancement de la transition démocratique est la bienvenue.
Cependant, vu les récents développements que connait l’opposition politique, son parcours est hérissé de difficultés. En outre, le maintien du prétendu cadre constitutionnel par le régime politique pourrait impacter négativement sur les institutions du pays et la cohésion de l’armée. Dans le même sillage, l’absence de reconnaissance des institutions par une partie u peuple constitue un enjeu majeur pour l’avenir de l’intégrité territoriale. Face à ces écueils, une question et une observation doivent être formulées.
1/ Comment éviter le basculement de la crise constitutionnelle à la crise institutionnelle ?
2/ Dans le cadre de négociations éventuelles entre le haut commandement de l’armée et les partis d’opposition, il faut exclure les ‘’personnalités nationales’’ qui soutiennent le groupe terroriste Hezbollah.
Alors que la guerre en Syrie est entrée dans sa huitième année avec l’implication du Hezbollah et du guide de la république ‘’islamiste ‘’ Khamenei aux côtés du tyran chimique Bachar Al-Assad ,les partisans algériens du Hezbollah visent à discréditer l’union des pays arabes et à briser l’élan démocratique du peuple syrien, car une partie de l’avenir de la Syrie et de l’Union des pays arabes se joue dans les manifestations populaires déclenchées le 22 Février, à travers le territoire national.
En outre, le dernier discours prononcé, le 31 Mai par le chef du Hezbollah Hassan Nassrallah incite publiquement à recourir à des formes d’expression radicale et à des pratiques qui relèvent du prosélytisme, en vue d’exploiter les rassemblements en Algérie. Devant cette menace, il appartient de concevoir une nouvelle approche religieuse et d’introduire dans la nouvelle constitution algérienne un article qui mentionne que ’’ l’Islam sunnite est la religion officielle de l’Etat ‘’. Cet article édifiera un rempart contre l’exportation de la révolution islamique iranienne en Algérie.
Ainsi, de nombreux défis sécuritaires restent à relever. Le lancement de la démocratisation de l’Algérie favorisera son rôle de pivot en faveur de la stabilité du Maghreb Arabe et incitera la Ligue des Etats Arabes à revoir sa position officielle, à l’égard de tous les enjeux. Désormais, les regards se tournent vers plus de synergie entre les peuples arabes. Les peuples algériens et syriens reconnaissent notamment le même héritage historique, l’héritage Arabe.