Ségolène Royal, nommée il y a deux ans ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles, devrait recevoir la convocation dans les jours à venir.
Mise en cause pour l’utilisation de ses moyens d’ambassadrice des pôles par deux députés UDI et LREM, Ségolène Royal va être convoquée pour s’expliquer à l’Assemblée nationale, a indiqué le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde. Les députés veulent entendre ses explications sur « son absence à l’ensemble des réunions officielles au Conseil de l’Arctique qui se sont tenues depuis sa nomination » et « ses interventions médiatiques quasiment hebdomadaires sur la politique nationale », selon Christophe Naegelen, cité par Le Figaro.
Une fonction pour laquelle elle n’est pas rémunérée
En novembre, l’hebdomadaire Le Point et France info, avaient publié des enquêtes pointant le comportement de l’ex-candidate socialiste à la présidentielle, la chaîne d’info l’accusant de se servir de sa fonction –pour laquelle elle n’est pas rémunérée– et de ses trois collaborateurs, financés par le ministère des Affaires étrangères, pour promouvoir des activités personnelles. Des « insinuations » « calomnieuses », avait réagi l’ancienne ministre de l’Environnement, qui avait dénoncé des « attaques » lancées « comme par hasard au moment où (elle) apparaît dans les sondages la mieux placée pour relever le défi de la gauche à l’élection présidentielle » en 2022. Une élection à laquelle elle n’a pas exclu de participer.
Sarah Girard