Algérie
Le Président ougandais achève une visite d’Etat en Algérie
Le président de la République de l’Ouganda, M. Yoweri Museveni, a achevé mardi une visite d’Etat de quatre jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, couronnée par la signature de deux accords et cinq mémorandums d’entente dans plusieurs domaines de coopération bilatérale.
Cette visite a constitué une opportunité pour renforcer les liens de coopération, de fraternité et de solidarité entre les deux pays et a été marquée par une convergence de vues autour des questions ayant fait l’objet de concertation bilatérale.
Le président Tebboune, a affiché, dans ce contexte, sa satisfaction quant à la concertation entre l’Algérie et l’Ouganda pour coordonner les positions lors des échéances régionales et internationales, soulignant dans ce cadre « le soutien absolu de l’Algérie à l’Ouganda dans ses préparatifs du 19e Sommet de la conférence des pays non-alignés, prévu à la fin de l’année en cours à Kampala, et du Groupe des 77+Chine ».
Le Président Tebboune a salué, en outre, l’appui de l’Ouganda à l’initiative de l’Algérie pour abriter une réunion restreinte du Mouvement des non alignés (MNA) l’été prochain, et ce, avant la tenue du Sommet prévu à Kampala.
Le président de la République a exprimé, par ailleurs, sa considération quant à la position inaliénable de l’Ouganda « soutenant le processus de décolonisation au Sahara occidental et la défense du droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant ».
Le chef de l’Etat a invité, à l’occasion, les Africains à « redoubler les efforts collectifs et à fournir plus d’appui politique et financier pour les peuples sahraoui et palestinien », appelant la Communauté internationale à « assumer ses responsabilités historiques » à même de permettre aux peuples sahraoui et palestinien d’exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Les deux Présidents ont, en outre, exprimé leur volonté de booster les relations bilatérales dans tous les domaines et hisser leur coopération économique au niveau de l’entente politique.
Le Président ougandais a mis en avant, à ce propos, les potentialités et les atouts de l’Algérie dans « la libération économique » de l’Afrique à travers la consolidation de la coopération interafricaine, au même titre que sa contribution, jadis, à l’affranchissement des pays africains du joug colonial. Il a estimé que l’Algérie pourra, en travaillant avec l’Afrique de l’Est dont l’Ouganda fait partie, « créer un groupe très puissant qui contribuera au développement économique, au même titre de son soutien, jadis, à la lutte africaine contre le colonialisme ».
Mettant l’accent sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) dans « l’affranchissement » du continent de la dépendance économique, le Président ougandais a relevé la nécessité de raffermir les relations commerciales bilatérales entre Etats africains, à l’instar des relations entre l’Algérie et l’Ouganda.
A ce titre, le Président Tebboune a rappelé que l’Algérie a déjà initié, dans le cadre de l’intégration continentale, des projets structurants comme la Route transsaharienne, le Gazoduc (Algérie-Nigeria), et la Dorsale transsaharienne à fibre optique, soulignant que « l’Algérie s’emploie, aux côtés de l’Ouganda et des frères africains, à la réalisation de l’intégration économique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ».
Le président de la République a exprimé, d’ailleurs, la disponibilité de l’Algérie à faire profiter l’Ouganda de son expérience dans les domaines de l’énergie, du tourisme, de l’agroalimentaire, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soulignant l’importance qu’il accorde à la réunion de la deuxième session de la commission mixte, qui permettra aux deux pays d' »enrichir le cadre juridique de coopération ».
Il a exprimé, à ce propos, son souhait que « la réunion soit programmée prochainement » et que les deux pays œuvrent ensemble à activer le conseil d’affaires algéro-ougandais ».
Lors de cette visite, le Président ougandais a visité le Centre de recherche nucléaire d’Alger et s’est entretenu avec de hauts responsables de l’Etat.
Calendrier des examens scolaires : le BEM du 5 au 7 juin et le BAC du 11 au 15 juin
Le ministère de l’Education nationale a annoncé, lundi dans un communiqué, les dates du déroulement des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat pour l’année scolaire 2022/2023.
« Le ministère de l’Education nationale informe les candidats aux épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat que leurs dates ont été fixées comme suit:
– Les épreuves du BEM se dérouleront du lundi 5 juin au mercredi 7 juin 2023.
– Les épreuves du Baccalauréat sont prévues de dimanche 11 juin au jeudi 15 juin 2023″.
Le ministère a souhaité, à cette occasion, succès et réussite à tous les candidats, a-t-on ajouté de même source.
Le président de l’APN reçoit l’ambassadeur de Chine en Algérie
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a reçu, lundi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, M. Li Jian, avec lequel il a examiné « les relations stratégiques » unissant les deux pays, consacrées par un dialogue politique de haut niveau, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement.
Les discussions entre les deux parties ont porté sur les relations stratégiques liant l’Algérie et la Chine dans plusieurs domaines, et consacrées par un dialogue politique de haut niveau, précise la même source.
Cette rencontre a constitué une occasion pour le président de l’APN pour rappeler que « l’Algérie, sous la sage direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, connait un départ prometteur », mettant en exergue les potentialités et les grandes opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs.
Il a salué, en outre, « les efforts déployés par la partie chinoise pour accompagner l’Algérie dans la réalisation de plusieurs infrastructures ».
Au volet parlementaire, M. Boughali a salué le niveau des relations entre les deux pays tout en réaffirmant l’importance de cette coopération en tant que « facteur de rapprochement » ainsi que l’encouragement de la tradition de concertation aux niveaux international et régional, en vue de la coordination et du rapprochement de vues sur les question d’intérêt commun » sans omettre le rôle des groupes parlementaires d’amitié dans le renforcement de ces liens.
Evoquant la politique étrangère de l’Algérie, le président de la Chambre basse du Parlement a réaffirmé « la position de l’Algérie en faveur des efforts de paix et de règlement des conflits, son attachement au principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays, et son appel à la nécessité de se conformer à la légalité internationale en vue de permettre aux peuples d’exercer leur droit à l’autodétermination, avec à leur tête les deux peuples palestinien et sahraoui ».
Dans le même sillage, l’ambassadeur chinois a salué « le progrès réalisé par l’Algérie en matière d’amélioration du climat des affaires et de l’investissement », exprimant à ce propos « l’intérêt majeur qu’accordent les opérateurs économiques chinois à l’établissement de partenariats mutuellement bénéfiques avec leurs homologues algériens, notamment au vu des opportunités offertes dans le cadre de la loi sur les investissements qui prévoit une stabilité législative et une meilleure vision pour les investisseurs étrangers ».
Il s’est, en outre, félicité du rôle « pivot » de l’Algérie dans le monde arabo-musulman, et de « son leadership avéré dans l’espace méditerranéen et sur la scène africaine », transmettant à M. Boughali les félicitations de son homologue chinois.
La rencontre s’est déroulée en présence du vice-président de l’APN, Rabah Belkhiri, du président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté, Salim Merah, et du chef du groupe parlementaire d’amitié Algérie-Chine, Saadi Hamsi.
L’Algérie abrite mardi la deuxième conférence sur la justice environnementale en méditerranée
L’Algérie abritera, à partir de mardi, la deuxième conférence sur la justice environnementale en méditerranée, organisée par le ministère de la Justice en collaboration avec les responsables du programme « Euro-méditerranéen-Justice V » et « l’Agence européenne de coopération en matière de Justice Pénale (Eurojust) », indique un communiqué du ministère.
Cette conférence, qui s’étalera sur deux jours, sera présidée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, et verra la participation de près de 80 participants des différents pays méditerranéens et des instances européennes activant de le domaine de l’environnement, précise le communiqué.
Elle sera animée par des magistrats et des cadres relevant des secteurs de la justice et de l’environnement de l’Algérie, ainsi que des experts, des professeurs universitaires et des praticiens de pays arabes et européens, outre les responsables du programme « Euro-méditerranéen-Justice V » et de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale « Eurojust ».
Cette conférence portera sur des thèmes ayant trait à la pratique judiciaire dans le domaine environnemental, dont « la lutte contre la corruption liée aux crimes environnementaux, la lutte contre le trafic d’espèces protégées, les litiges en matière d’environnement et de climat, l’indemnisation des dommages écologiques et la coopération judiciaire internationale dans le domaine environnemental », ajoute-t-on de même source.
Ce rendez-vous vise à « encourager les pays méditerranéens à adapter leur cadre législatif avec le cadre international spécifique au traitement des problématiques ayant trait à l’environnement à l’instar du changement climatique, la pollution et les dangers auxquels fait face la biodiversité ».
Pour rappel, l’Algérie avait pris part à la première conférence organisée les 21 et 22 juin en Tunisie.
Monde
La communauté internationale appelée à protéger le patrimoine culturel palestinien
Le directeur de la Bibliothèque nationale palestinienne, Issa Qaraqe, a appelé la communauté internationale, lundi, à assurer la protection du patrimoine culturel palestinien existant, contre les agressions de l’occupant sioniste, et à restituer celui qui lui a été volé.
Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, à l’occasion de la Journée nationale de la culture palestinienne, célébrée le 13 mars de chaque année, jour de l’anniversaire du poète palestinien Mahmoud Darwish, Issa Qaraqe a déclaré que l’occupant avait fait tout ce qui est en son pouvoir pour éliminer le patrimoine culturel et civilisationnel palestinien.
Il a expliqué que l’entité sioniste, en détruisant les villes et villages palestiniens, ciblait les centres culturels et artistiques au niveau des territoires palestiniens et dans d’autres pays, rappelant la saisie des archives de l’Organisation de libération de Palestine lors de l’invasion de Beyrouth en 1982.
« Les incursions répétées dans les institutions palestiniennes, la saisie et la destruction de leurs documents, ainsi que la saisie de la production intellectuelle des prisonniers dans les prisons de l’occupation, et d’autres preuves vivantes, est un ciblage continu par l’occupation de la présence palestinienne avec toutes ses composantes », a dénoncé M. Qaraqe.
En outre, il a souligné que la création de la Bibliothèque nationale palestinienne vient dans le sillage de toutes les initiatives officielles visant à préserver le patrimoine culturel palestinien avec toutes ses composantes, en particulier depuis l’occupation sioniste, et de faire connaître aux peuples du monde l’histoire, la civilisation et le patrimoine culturel du peuple palestinien, en renforçant leur présence aux niveaux arabe et international.
Séismes en Turquie: le bilan passe à 48.448 morts
Le nombre de morts suite aux puissants tremblements de terre qui ont frappé le sud de Turquie le 6 février dernier est passé à 48.448, a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur, Suleyman Soylu.
Le ministre a précisé, lors d’une conférence de presse dans la province de Malatya, que parmi ces morts, « 6.660 étaient des ressortissants étrangers ».
Un précédent bilan avait fait état de 46.104 morts.
Les travaux d’enlèvement des débris se poursuivent sans interruption, a-t-il ajouté.
Le 6 février, les tremblements de terre de magnitude 7,7 et 7,6 ont frappé 11 provinces, Adana, Adiyaman, Diyarbakir, Elazig, Hatay, Gaziantep, Kahramanmaras, Kilis, Malatya, Osmaniye et Sanliurfa, dans le sud de la Turquie.
Plus de 13,5 millions de personnes en Turquie ont été touchées par les tremblements de terre dévastateurs, ainsi que de nombreuses autres dans le nord de la Syrie.
Canada
Trudeau accusé d’inertie face aux allégations d’ingérence chinoise
Un climat de tension inhabituel règne à la Chambre des communes à Ottawa, où le gouvernement libéral de Justin Trudeau fait face, depuis plusieurs semaines, aux coups de boutoir ininterrompus de son opposition parlementaire. Celle-ci lui reproche son inertie face aux allégations d’ingérence de la Chine, révélées par des médias canadiens.
Pour tenter de faire baisser la pression politique, le ministre de la sécurité publique, Marco Mendicino, a annoncé, vendredi 10 mars, le lancement de consultations pour mettre en place un registre des agents étrangers, afin de favoriser, a-t-il déclaré, « la transparence en ce qui concerne les activités légitimes de lobbying des Etats étrangers au Canada ». Les personnes qui agissent au nom d’un Etat étranger pour promouvoir ses objectifs devront divulguer leurs liens avec le gouvernement qui les emploie. Les Etats-Unis dès 1938, puis l’Australie en 2018 se sont dotés de registres similaires afin de contrer les tentatives d’ingérence étrangère. Mais il refuse jusqu’à présent de céder à l’injonction de son principal opposant, le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, et de son propre allié politique, indispensable soutien parlementaire dans le cadre d’un gouvernement minoritaire, le Nouveau Parti démocratique (NPD, gauche), qui réclament une enquête publique indépendante du gouvernement sur le sujet. « Il semble qu’il y a de plus en plus de choses à cacher. Tout cela n’aide pas les Canadiens à avoir confiance dans leur système électoral », a fustigé Jagmeet Singh (NPD) lors d’une séance à la Chambre des communes le 8 mars.
Le 6 mars, le premier ministre, Justin Trudeau, avait annoncé la nomination d’un « rapporteur spécial » chargé de formuler « des recommandations pour la protection de notre démocratie ».
USA
Joe Biden va prendre de nouvelles mesures régulant, à la marge, les armes à feu
Le président démocrate va exposer mardi à Monterey Park une série de mesures visant, notamment, à renforcer la vérification des antécédents pour les achats d’armes à feu.
La portée de la nouvelle salve de mesures réglementaires censées limiter la circulation d’armes à feu annoncée mardi 14 mars par Joe Biden demeurera limitée en l’absence d’une loi fédérale, perspective actuellement très improbable.
Les mesures annoncées doivent, notamment, renforcer la vérification des antécédents pour les achats d’armes à feu – même si le principe d’une vérification universelle ne peut être imposé que par une législation fédérale, a rappelé la Maison Blanche dans un communiqué.
Le président américain doit exposer ces mesures dans la journée à Monterey Park, en Californie, une localité endeuillée en début d’année par une fusillade qui a fait onze victimes dans la communauté asiatique. M. Bident veut aussi encourager le recours au signalement (« red flag ») d’individus potentiellement violents, que la justice peut alors priver d’armes à feu, et faire face à l’explosion – + 250 % entre 2018 et 2022 – du nombre d’armes déclarées comme « volées » ou « perdues » pendant leur transport entre marchands.
Les républicains, farouches partisans du droit à posséder une arme
Joe Biden veut aussi renforcer la pression sur le puissant secteur des armes à feu, en signalant les vendeurs ayant violé les règles fédérales, dans un pays qui compterait quelque 393 millions d’armes à feu civiles pour 331,9 millions d’habitants. Il « encourage » par ailleurs l’Agence fédérale du commerce, un organisme indépendant, à publier un rapport sur la vente et la promotion d’armes à feu auprès des mineurs.
Le président américain sait toutefois qu’il ne peut pas faire grand-chose face aux multiples fusillades, dont seulement les plus sanglantes donnent désormais lieu à une couverture médiatique, comme celle survenue dans une école au Texas le 24 mai et qui avait fait au moins dix-neuf victimes dont de nombreux enfants entre 7 et 10 ans. Ce sont en effet les Etats qui sont compétents en matière d’achat, de propriété et de port d’armes à feu. Seule une loi fédérale pourrait s’imposer à eux, par exemple pour interdire les fusils d’assaut, comme le réclame Joe Biden. Cela semble très improbable avec l’une des deux chambres du Congrès désormais aux mains des républicains, farouches partisans du droit constitutionnel à posséder une arme.