Salama News

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Algérie

Politique

APN

Présentation du projet d’amendement de la loi sur le Tribunal des conflits

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa a présenté, jeudi, un exposé devant la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet d’amendement de la loi relative à l’organisation et au fonctionnement du tribunal des conflits, a indiqué un communiqué de la chambre basse du Parlement. A l’entame de la réunion, le président de la commission, Hicham Sifer a salué « les efforts du ministère de la Justice dans la modernisation et le renforcement de l’arsenal juridique », soulignant que l’examen du projet de la loi organique relatif aux compétences, à l’organisation et au fonctionnement du tribunal des conflits s’inscrivait dans le cadre de « la poursuite de l’adaptation de la législation nationale aux dispositions de la Constitution, et de la prise en charge des insuffisances et lacunes enregistrées dans sa mise en œuvre pour clarifier certaines dispositions et compléter d’autres ». Prenant la parole, le ministre de la Justice a affirmé que le principal objectif de cet amendement était d' »optimiser la performance du Tribunal des conflits, de simplifier les procédures de juridiction et d’assurer davantage de stabilité et de jurisprudence ».  Lors de sa présentation, il a détaillé les principales modifications prévues par le projet, notamment « la révision de l’appellation de la loi, conformément à l’article 179 de la Constitution, afin de refléter avec précision l’organisation, le fonctionnement et les compétences du Tribunal des conflits » ainsi que « l’augmentation du nombre de juges du tribunal de 7 à 9 pour garantir le bon déroulement des audiences sans dysfonctionnement ni ajournement » outre « l’unification des procédures de nomination en adoptant un système d’alternance entre les magistrats de la Cour suprême et ceux du Conseil d’Etat pour désigner les commissaires d’Etat ». Les amendements proposés prévoient également « la prolongation du mandat du président du tribunal et des magistrats de 3 à 5 ans pour garantir la stabilité de la jurisprudence ». Dans ce cadre, M. Boudjemaa a souligné que ces amendements « renforceront l’efficacité du Tribunal des conflits de manière à garantir les droits des justiciables », mettant en avant « l’importance des révisions constitutionnelles et législatives dans le développement du système judiciaire en Algérie pour être diapason des mutations nationales et internationales »

Pour leur part, les membres de la commission ont mis l’accent sur « l’importance de ce projet dans l’optimisation des performances de la justice algérienne », exprimant leur « disposition à débattre de ces amendements de manière approfondie pour parvenir à un consensus à même de garantir l’intérêt du citoyen et de servir la justice », conclut la même source.

En qualité d’envoyé spécial du président de la République, Saihi reçu par le Premier ministre de la République de Maurice

En qualité d’envoyé spécial du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a été reçu, à Port Louis, par le Premier ministre de la République de Maurice, M. Navinchandra Ramgoolam, indique, samedi, un communiqué du ministère. Saihi a remis à M. Ramgoolam « une lettre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », précise le communiqué, ajoutant que lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé « les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines, notamment la pêche, l’agriculture, l’industrie de transformation, le tourisme, la formation, l’investissement dans l’énergie et les énergies renouvelables et le développement durable ». « L’importance de ces secteurs dans le renforcement du partenariat stratégique » a été également soulignée outre « la nécessité d’échanger les expertises et expériences pour atteindre les objectifs communs ». Pour sa part, M. Ramgoolam a exprimé « son souhait de visiter l’Algérie dans un avenir proche », et de « rencontrer Monsieur le président de la République lors du prochain Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba », selon la même source. Le Premier ministre de la République de Maurice a chargé l’envoyé spécial « de transmettre ses chaleureuses salutations et ses sentiments fraternels au président de la République, souhaitant à l’Algérie davantage de progrès et de développement, et au peuple algérien une perpétuelle prospérité et bien-être ». L’entretien s’est déroulé en présence de l’Ambassadeur algérien, représentant l’Algérie auprès de la République de Maurice depuis Madagascar, et d’un nombre de responsables des deux pays, ce qui reflète « la profondeur des relations bilatérales et la volonté commune de les renforcer dans divers domaines », conclut le communiqué.

La Chine salue le rôle de l’Algérie dans le renforcement de la paix aux niveaux régional et international

 

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, M. Dong Guangli, a salué « le rôle important » de l’Algérie dans le renforcement de la paix aux niveaux régional et international et dans la défense des causes justes. Intervenant lors d’une réception organisée jeudi soir au Palais de la culture « Moufdi Zakaria » (Alger), à l’occasion du Nouvel An chinois, l’ambassadeur chinois a affirmé que l’Algérie, qui est « un grand pays africain, arabe et méditerranéen », joue un rôle important dans le renforcement de la paix et du développement aux niveaux régional et international », saluant « le soutien de l’Algérie aux causes justes et son engagement en faveur des pays émergents » au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, en sa qualité de membre non-permanent, un soutien, a-t-il dit, qui est « hautement apprécié » par la Chine. A cette occasion, il a mis en avant « l’amitié historique profonde » entre la Chine et l’Algérie, ajoutant que « les relations entre les deux pays se sont davantage renforcées ces dernières années, et ce dans le cadre de leurs efforts communs anti-coloniaux, ainsi que pour le renforcement du développement et la réalisation de la paix mondiale ».

« Soixante-sept ans après l’établissement de leurs relations diplomatiques, les deux pays entretiennent toujours des relations de confiance, de respect mutuel et de soutien réciproque », lesquelles, dira t-il, « sont un modèle dans les relations entre les Etats ». Rappelant « la rencontre historique » entre le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et le président chinois, M. Xi Jinping, en juillet 2023, à l’occasion de la visite d’Etat effectuée par le président de la République en Chine, le diplomate a souligné qu’elle avait permis « d’établir un plan pour les relations sino-algériennes ».

 

Culture

Le ministre de la Culture et des Arts s’entretient avec son homologue italien

 Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a eu, jeudi à Alger, des entretiens bilatéraux avec son homologue italien, Alessandro Giuli et la délégation l’accompagnant, en présence des cadres du ministère pour examiner les voies de la coopération et approfondir la concertation bilatérale, a indiqué un communiqué du ministère. Cette rencontre a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération bilatérale et d’échange culturel entre les deux pays, en matière de protection, de valorisation et de restauration du patrimoine culturel, du cinéma, du théâtre, du livre, de la musique et des arts visuels, a déclaré M. Ballalou cité dans le communiqué. Le ministre a mis l’accent également sur la mise en œuvre d’un programme spécial pour la formation théorique et pratique qui sera exécuté par des actions concrètes à même de relancer tous les projets culturels communs, saluant les « relations étroites » qui lient les deux pays à tous les niveaux. Pour sa part, le ministre italien de la Culture, en visite officielle de deux jours en Algérie dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, a appelé à œuvrer ensemble pour enrichir le paysage culturel italo-algérien, précisant que les deux pays « partagent les mêmes visions ».

Il a souligné également l’attachement de son pays à la promotion de la culture algérienne à l’échelle mondiale. Lors de la rencontre, les deux parties ont abordé de nombreux projets culturels futurs à concrétiser, soulignant l’importance de l’accord algéro-italien sur la production cinématographique conjointe, d’autant plus que l’Algérie connaît une véritable et réelle renaissance en matière d’industrie cinématographique au lendemain des Assises nationales sur le cinéma présidées par le président de la République, M. bdelmadjid Tebboune. Les deux parties ont longuement discuté des voies susceptibles de renforcer les efforts des deux pays dans la protection et la valorisation du patrimoine culturel à l’échelle mondiale et d’ouvrir de larges perspectives pour l’échange d’expertises et de connaissances dans ce domaine vital.

INTERNATIONAL

Moyen-Orient

Lazzarini:

Empêcher l’UNRWA d’opérer pourrait saboter le cessez-le-feu à Ghaza

 Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a averti une nouvelle fois contre une éventuelle interdiction par l’entité sioniste des activités de l’agence onusienne dans les territoires palestiniens, estimant qu’une telle mesure « pourrait saboter le cessez-le-feu », entré en vigueur la semaine passée dans la bande de Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste. « Empêcher l’UNRWA d’opérer pourrait saboter le cessez-le-feu à Ghaza faisant échouer une fois de plus les espoirs de personnes qui ont traversé des souffrances indescriptibles », a écrit M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux.

« Au cours des trois premiers jours de cessez-le-feu, l’UNRWA a pu apporter de la nourriture à un million de personnes. Et nos équipes ont déjà distribué de la nourriture à environ 300.000 personnes, notamment dans le nord de Ghaza », a ajouté le chef de l’UNRWA. Et de souligner dans ce contexte : « Le cessez-le-feu est une lueur d’espoir. Il permet à l’agence d’acheminer les fournitures de première nécessité bloquées depuis des mois dans la région: tentes, matelas et couverture », précisant que « les fournitures commerciales sont indispensables pour réduire la dépendance des populations à l’aide humanitaire ».

« Pendant ce temps, alors que les armes se taisent, des cicatrices invisibles apparaissent », dues à « l’immense traumatisme » de 15 longs mois d’agression sioniste, a tenu à relever M. Lazzarini, avant de souligner que depuis 7 octobre 2023, « les experts et spécialistes de la santé mentale de l’UNRWA ont aidé plus d’un demi-million de garçons et de filles ».

« Le travail de l’UNRWA doit se poursuivre à Ghaza et dans tout le territoire palestinien occupé », a insisté le patron de l’UNRWA.

Un nouvel échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens attendu

Une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le Hamas doit libérer samedi quatre soldates israéliennes, otages à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, contre plusieurs dizaines de Palestiniens détenus en Israël, dans le deuxième échange de ce type prévu par l’accord de trêve dans la bande de Ghaza.

Afrique

Renforcement du système antiterroriste africain : le Conseil de sécurité consacre le président de la République en sa qualité de Champion de l’UA

Comme couronnement du débat de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, tenu le 21 janvier 2025 sous la présidence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté vendredi une déclaration présidentielle, initiée par l’Algérie en sa capacité nationale, mettant en exergue l’architecture institutionnelle de la lutte contre le terrorisme en Afrique. Cette déclaration présidentielle marque une évolution importante en consacrant, pour la première fois, la reconnaissance au plus haut niveau international du rôle du Champion de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, dévolu à M. le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, qui a été choisi par ses pairs africains pour assumer cette responsabilité qui pèse lourdement sur notre continent compte tenu de ses répercussions désastreuses et complexes. Le rôle essentiel des mécanismes africains existants, en particulier le Comité des Services de Renseignement et de Sécurité de l’Afrique (CISSA), l’Unité antiterroriste de la Force africaine en attente, et AFRIPOL, démontrent ainsi la maturité croissante de l’architecture sécuritaire continentale. Le ministre des Affaires étrangères M. Ahmed Attaf avait souligné lors du débat du 21 janvier que la trajectoire actuelle du terrorisme en Afrique est insoutenable et insistée sur la nécessité d’une nouvelle approche alliant sécurité et développement, et sur le leadership africain fort soutenu par des partenariats internationaux efficaces. Cette vision s’est concrétisée dans cette déclaration présidentielle qui articule de manière soutenue les dimensions sécuritaires et de développement. Et comme mesure pratique pour maintenir cette question importante au cœur du débat, ce document important du Conseil de Sécurité demande au Secrétaire général de l’ONU de présenter des rapports annuels sur les efforts conjoints de l’Union africaine et des Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en établissant un mécanisme de suivi régulier sans précédent. Cette action constitue une étape importante dans l’institutionnalisation du partenariat entre l’Union africaine et les Nations Unies en matière de lutte contre le terrorisme et garantit un examen continu des progrès accomplis dans ce domaine.

Soudan

 

L’armée annonce avoir brisé le siège de son QG à Khartoum et d’une base clé proche

Les troupes soudanaises ont annoncé vendredi être venues à bout des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui faisaient le siège de son QG à Khartoum, ainsi que d’une base clé à Bahri. L’armée soudanaise a annoncé, vendredi 24 janvier, avoir brisé le siège de son quartier général à Khartoum encerclé par ses rivaux paramilitaires depuis le début de la guerre en avril 2023. Dans un communiqué, l’armée a précisé que ses troupes de Bahri (Khartoum-Nord) et d’Omdurman, de l’autre côté du Nil, avaient « fusionné avec (ses) forces postées au quartier général ». Elle a ajouté avoir « chassé » les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de la raffinerie de pétrole de Jaili, au nord de la capitale, la plus grande du pays. Une source militaire a indiqué plus tôt que l’armée avait levé le siège du « Signal Corps », une base clé à Bahri, faisant état d’une percée majeure, après des combats de près de deux ans.

 

France

 

Des peintures spoliées par les nazis restituées 80 ans après

Il y a 80 ans, le 27 janvier 1945, le centre d’extermination d’Auschwitz-Birkenau était libéré par les Soviétiques. Près de 69 000 juifs venus de France y ont été déportés dont seulement 3 % ont survécu. Nombre d’entre eux ont été spoliés durant la guerre par les nazis. À la Libération, l’État Français a récupéré des milliers d’œuvres d’art rapatriées d’Allemagne. Certaines de ses œuvres ont pu être restituées, d’autres attendent toujours dans les musées français d’être remises à leurs légitimes propriétaires.  Entre l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler le 30 janvier 1933 et la capitulation allemande le 8 mai 1945, des centaines de milliers de biens culturels ont été volés à leurs propriétaires, juifs pour la plupart. En décembre 1998, après des décennies d’inertie, l’Allemagne et 43 autres Etats s’étaient engagés à retrouver et si possible à restituer les oeuvres volées par les nazis. Mais près de 80 ans après la chute du IIIème Reich, tous les biens spoliés n’ont pas été rendus aux descendants des victimes.  Ces dernières années, la recherche d’oeuvres spoliées a été facilitée pour les descendants des victimes grâce à la déclassification de nombreux documents, à internet et à la numérisation, avec un accès facilité à tous les musées, marchands d’arts et maisons d’enchères.  Certaines ont été confiées à la garde des musées nationaux et le sont encore aujourd’hui. 2000 œuvres sont ainsi conservées provisoirement dans les musées français en attente de restitutions à leurs légitimes propriétaires si la spoliation est déclarée avérée. 

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