Algérie
Clôture à Alger des travaux du 6e Dialogue judiciaire africain de la CAfDHP
Les travaux du 6e Dialogue judiciaire africain de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CAfDHP) se sont clôturés, mercredi soir au Centre international des Conférences (CIC) Abdelatif-Rahal. Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui avait présidé, lundi, l’ouverture des travaux de ce dialogue, en sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de la séance de clôture, l’Union africaine (UA) a fait part de sa gratitude au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour « les facilitations accordées en vue d’assurer le succès » du 6e Dialogue judiciaire africain. A cette occasion, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a indiqué dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire général (SG) du ministère, M. Mohamed Reggaz, qu’en accueillant « cet important évènement africain organisé sous l’égide de Monsieur le Premier ministre, représentant de Monsieur le Président de la République, l’Algérie confirme une fois encore qu’elle est une tribune audible à même de porter haut les valeurs des droits de l’Homme et des peuples » et « prouve qu’elle tient en permanence ses engagements nationaux et internationaux ». Pour M. Tabi, notre pays « veille toujours à consolider la coopération permanente avec les différents organismes régionaux et internationaux » concernés par les droits de l’Homme. Après avoir souligné « le rôle crucial » que les magistrats donnent à la protection des droits et des libertés et à la bonne application de la loi, le ministre a appelé les magistrats des tribunaux nationaux à l’activation des chartes internationales et régionales ratifiées et à l’intégration des efforts régionaux et internationaux en matière de droits de l’Homme dans les juridictions nationales ». M.Tabi a également appelé à « l’échange d’expériences en vue de s’adapter aux développements accélérés survenus aux niveaux régional et international, mais aussi l’échange d’idées et d’expertises à même de constituer un socle solide pour la protection des valeurs humaines ». Le ministre a, en outre, estimé que les résultats sanctionnant ce dialogue « constituent une feuille de route positive qui vient s’ajouter au processus intégré et coordonné » à travers lequel la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples œuvre à « répandre une véritable approche qui incarne les principes d’une haute moralité consacrant les droits de l’Homme dans ses dimensions nationale, régionale et internationale ». Lors de la séance de clôture, le chef de la délégation algérienne participant à ce dialogue, Amine Chaâ a proposé d’inclure, dans le communiqué final (Déclaration d’Alger), la position de l’Union africaine (UA) qui soutient la cause palestinienne et condamne les crimes commis par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, appelant la Communauté internationale à adopter « une position ferme qui réhabilite le Droit international et les valeurs humaines et impose la primauté du Droit ». Cette proposition a été approuvée par de nombreux représentants d’Etats africains participant à ce dialogue placé sous le thème « Promotion des droits de l’Homme en Afrique: défis et opportunités liés à la transposition de la jurisprudence régionale et internationale des droits de l’Homme au niveau des juridictions nationales ».
Lutte contre le faux et usage de faux : attachement du président de la République à la généralisation de la numérisation
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné mercredi à Alger, l’attachement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la généralisation de la numérisation en tant qu’option stratégique et facteur essentiel dans la lutte contre le faux et l’usage de faux. Répondant aux questions des députés lors d’une séance consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le faux et l’usage de faux à l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Tabi a affirmé que le président de la République insiste sur la généralisation de la numérisation dans tous les secteurs et a donné des instructions fermes à cet égard, en fixant des délais pour concrétiser cet effort stratégique, en tant qu’option stratégique et facteur essentiel dans la lutte contre le faux et l’usage de faux qui porte atteinte au tissu social. Soulignant que la numérisation a plusieurs avantages, notamment la contribution à la préservation de l’intégrité des documents administratifs, la vérification de leurs sources d’émission et la transparence des transactions, le ministre indiqué qu’un travail est en cours pour attribuer à chaque document administratif un numéro d’identification unique afin de le protéger contre les tentatives de falsification. Selon M. Tabi, l’établissement d’une loi relative à la lutte contre le faux et l’usage de faux, sans l’inclure dans le code pénal, s’explique par la nature de cette loi qui prévoit, a-t-il dit, des dispositions préventives telles que l’obligation pour les administrations et les organismes d’utiliser la numérisation. M.Tabi a rappelé à cette occasion, que le projet de loi relatif à la lutte contre le faux et l’usage de faux, intervient en application des instructions du président de la République, pour l’élaboration d’un texte spécial pour la lutte contre ce phénomène qui a touché de nombreux domaines Le ministre a précisé que ce phénomène qui affecte plusieurs domaines, se caractérise par « l’obtention par certains, d’indus avantages, de primes, d’aides sociales et des exonérations fiscales, de logements et autres, ce qui a couté au trésor public des sommes colossales ces dernières années ». Il a également indiqué que le projet de loi vise à « fixer les règles d’usage dans la société, traiter en profondeur les dysfonctionnements induits par ce phénomène, garantir la concurrence loyale dans tous les domaines, assurer l’équité pour tous, assurer l’intégrité des documents, garantir l’arrivée des aides de l’Etat aux bénéficiaires et identifier les délits et les sanctions et peines applicables ».
Conseil de la nation : validation de la qualité d’un nouveau membre du tiers présidentiel
Le Conseil de la nation a tenu, jeudi, une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, au cours de laquelle la qualité de membre d’Ahmed Mahmoud Khouna a été validée au titre du tiers présidentiel. Au début de la séance, M. Goudjil a donné la parole au rapporteur de la Commission des affaires juridiques et administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, M. Mohamed Salmi, pour la lecture du rapport élaboré par la Commission à cet effet avant son adoption. A cette occasion, le président du Conseil de la nation a félicité le nouveau membre lui souhaitant plein succès dans l’accomplissement de sa mission parlementaire. (APS)
Algérie-Guinée équatoriale
Création prochaine d’une commission mixte de coopération économique
L’Algérie et la Guinée équatoriale ont convenu, jeudi, de consolider le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion, « dans un futur proche », d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf et son homologue équato-guinéen, Simeon Oypno Esono Angue, ont évoqué lors d’un entretien tenu à Oyala avant le début des travaux de la Réunion ministérielle préparatoire du 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité, les relations de coopération entre les deux pays et les moyens de les renforcer, notamment dans les domaines de l’énergie et de la formation, note la même source. A cette occasion, ils ont convenu de « consolider le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion dans un futur proche d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique ». M. Attaf est arrivé, mercredi à Oyala (Guinée équatoriale), pour représenter le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au 5e Sommet du Groupe des dix de l’UA, concerné par le dossier de la réforme du Conseil de sécurité, prévu vendredi.
INTERNATIONAL
Moyen-Orient
Ghaza: 2,2 millions de personnes ont besoin de nourriture
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué jeudi que 2,2 millions de personnes, soit la quasi-totalité de la population de la bande de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence. Le programme des Nations unies a ajouté dans un communiqué que « des centaines de milliers de personnes déplacées à Ghaza sont entassées dans des abris et des centres de santé surpeuplés », en raison de la guerre dévastatrice de l’entité sioniste. Le communiqué souligne qu' »environ 2,2 millions de personnes, soit la quasi-totalité de la population de Ghaza, ont désormais besoin d’une aide alimentaire d’urgence ». Il a noté que « la forte escalade du conflit à Ghaza a placé l’ensemble de la population dans des conditions désespérées et catastrophiques ». « Nous avons besoin (…) d’un accès sûr aux approvisionnements en nourriture et en carburant afin que nous puissions mener nos opérations à l’intérieur de Ghaza le plus rapidement possible », ajoute-t-on de même source. Pour le 48e jour de suite, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza, faisant des milliers de martyrs et de blessés, dont environ 75% sont des enfants et des femmes. Depuis le déclenchement de l’agression le 7 octobre, l’entité sioniste a coupé l’approvisionnement en eau, en nourriture, en médicaments, en électricité et en carburant aux 2,3 millions d’habitants de la ville qui souffrent déjà des répercussions du blocus imposé depuis 2007.
Réseaux sociaux : Plus de 90 % des contenus défendant la cause palestinienne supprimés depuis le 7 octobre
Plus de 90% des contenus multimédia défendant la cause palestinienne sur les réseaux sociaux ont été supprimés depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre, selon un rapport publié par le magazine américain Forbes. D’après le document, les autorités d’occupation sionistes ont envoyé environ 9 500 demandes depuis le 7 octobre à Meta – qui possède Facebook et Instagram – pour supprimer du contenu lié à l’agression à Ghaza. « En conséquence, environ 94% de ce contenu a été supprimé », a déclaré la chercheuse en numérique Mona Shttayeh, citant le rapport. Et le nombre de demandes de suppression de tels contenus a augmenté depuis la publication du rapport, a-t-elle indiqué. Selon elle, il est « impossible » de comprendre l' »ampleur » du grand nombre de demandes visant à restreindre le contenu palestinien qui ont décuplé depuis le 7 octobre. Avant l’agression, les contenus pro-palestiniens étaient déjà soumis à la censure, aux restrictions et à l’interdiction. En 2021, Facebook a été accusé par des militants d’avoir censuré sur sa plateforme les publications liées à l’agression sioniste à Ghaza et les manifestations contre les expulsions forcées des familles de Sheikh Jarrah la même année. Le géant des réseaux sociaux a ensuite fait l’objet d’une enquête et a été reconnu coupable de violation des droits humains des Palestiniens. M. Shttayeh a également souligné que les incitations et les discours de haine contre les Palestiniens sur les réseaux sociaux ont aussi augmenté avec le début de l’agression sioniste à Ghaza.
Accord Hamas-Israël
L’accord de trêve entre Israël et le Hamas sur la libération de 50 otages en échange de 150 prisonniers palestiniens n’entrera pas en vigueur avant vendredi, ont annoncé jeudi des responsables israéliens et palestiniens sur fond de poursuite des combats dans la bande de Gaza. Le Qatar, médiateur clé, avait annoncé mercredi une trêve renouvelable de quatre jours dans les combats, doublée d’un échange d’otages retenus à Gaza et de Palestiniens détenus dans trois prisons israéliennes. Le décryptage de Cyril Payen, chroniqueur international à France 24.
Afrique
Cameroun
A Bamenyam, des villageois tués par des rebelles anglophones, selon les autorités
Au Cameroun, neuf personnes ont été tuées mardi 21 novembre à Bamenyam dans le département des Bamboutos dans l’ouest du pays, frontalier de la région anglophone du Nord-ouest, en proie à un conflit armé sur fond de revendications sécessionnistes depuis 2016. L’attaque attribuée aux séparatistes anglophones par les autorités n’a pas été revendiquée. On fait le point avec notre correspondant à Yaoundé, Marcel Amoko.
Gabon
Trois mois après le coup d’Etat, où en est la transition ?
Près de trois mois après le coup d’état du général Brice Oligui Nguema au Gabon qui a mis fin à plus de 50 ans de la dynastie Bongo, où en est la transition ? Une date d’élections a été proposée pour août 2025 mais sera-t-elle respectée ? Le point avec Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement de transition du Gabon.
Présidentielle en RD Congo
Le Dr Mukwege dévoile ses « piliers »
En RD Congo, les candidats à la présidentielle poursuivent leur tournée du pays. Le président Felix Tshisekedi est dans le Kongo central, Moise Katumbi dans le Haut-Uelé et Martin Fayulu poursuit sa tournée dans le Kwilu… Tous tentent de convaincre les 44 millions d’électeurs appelés aux urnes le 20 décembre. Denis Mukwege, lui, semble faire bande à part. S’il n’a pas réellement lancé sa campagne, il a publié son offre politique.