Salama News

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Algérie

Tebboune, communication téléphonique avec le président français Macron

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a eu jeudi une communication téléphonique avec son homologue français, M. Emmanuel Macron, au cours de laquelle il lui a réitéré ses félicitations pour sa réélection à la tête de la République française, indique un communiqué de la Présidence de la République.

 Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a eu aujourd’hui une communication téléphonique avec le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, au cours de laquelle il lui a réitéré ses félicitations pour sa réélection à la tête de la République française », lit-on dans le communiqué. A son tour, le Président français a remercié le Président de la République pour son aimable attention et ses nobles sentiments », a précisé la même source.

La communication téléphonique a permis aux deux Présidents de « passer en revue les relations bilatérales et les moyens de les développer dans nombre de domaines au mieux des intérêts des deux peuples, ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun », a ajouté le communiqué.

Décès du Commandant de l’Ecole nationale de la Santé militaire

Le Général Abdelhakim Ghachi, Commandant de l’Ecole nationale de la Santé militaire, est décédé vendredi matin à l’hôpital central de l’Armée « Mohamed Seghir-Nekkache », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

En cette douloureuse circonstance, le Général de Corps d’Armée Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire présente en son nom et au nom de l’ensemble des personnels de l’Armée nationale populaire ses sincères condoléances et fait part de sa profonde compassion à la famille et aux proches du défunt, priant Allah Le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis, et d’octroyer à sa famille et ses proches tout le courage et la force en cette dure épreuve », précise la même source.

« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ».

Publication des décrets exécutifs relatifs à la Grande mosquée d’Alger

Sept décrets exécutifs relatifs à la création, fonctionnement et statuts des structures affiliées à la Grande mosquée d’Alger (Djamâa El Djazaïr), ont été publiés dans le dernier numéro du Journal officiel.

Il s’agit des décrets exécutifs relatifs à la création de son Conseil scientifique et fixant son organisation et son fonctionnement, de l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques (Dar El Coran), du Centre de recherche en sciences religieuses et dialogue des civilisations, de sa Bibliothèque et son statut et d’un « Musée de la civilisation islamique en Algérie ».

Il s’agit également du décret exécutif modifiant le statut de l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El Djazaïr et du décret exécutif fixant le statut de l’espace de la mosquée.

Ainsi, le décret exécutif n 22-160 portant création du Conseil scientifique de Djamaâ El Djazaïr et fixant son organisation et son fonctionnement, stipule que ce conseil est chargé notamment de diffuser « le rayonnement religieux et scientifique » de Djamaâ El Djazair à l’échelle nationale et internationale et ce, en mettant en exergue « la spécificité religieuse de la société algérienne ».

Le décret exécutif n 22-161 modifiant le statut de l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El Djazaïr, précise que son appellation est changée en « l’Etablissement de gestion de Djamaâ El Djazaïr ». Il est chargé notamment d’assurer la maintenance des infrastructures, équipements et structures relevant de Djamaâ El Djazaïr, ainsi que sa fonctionnalité, son entretien et la préservation de toutes ses structures et dépendances.

Le décret exécutif n 22-162 portant création de l’Ecole nationale supérieure des sciences islamiques (Dar El Coran), stipule que ladite école est chargée d’assurer, entre autres, une formation spécialisée de haut niveau au profit des diplômés des établissements de formation et d’enseignement supérieurs et la formation des cadres qualifiés dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Par ailleurs, le décret exécutif n  22-163 porte sur la création du Centre de recherche en sciences religieuses et dialogue des civilisations. Ce dernier est chargé, entre autres, de réaliser les programmes de la recherche scientifique et des études relatifs, notamment à la promotion des valeurs de modération et de juste milieu, au développement des valeurs de tolérance, à l’instauration du référent religieux national et de la renaissance du patrimoine religieux et à la promotion du dialogue interreligieux.

Pour ce qui est du décret exécutif n  22-164 portant création de la bibliothèque de Djamaâ El Djazaïr et fixant son statut, il indique que celle-ci est chargée notamment de constituer des groupes de sources d’informations dans les divers domaines de la connaissance humaine à l’instar des sciences islamiques.

La bibliothèque est chargée aussi de créer un laboratoire de restauration des manuscrits, d’établir des relations de coopération et d’échanges avec les établissements culturels et scientifiques similaires à l’échelle nationale et internationale.

Le décret exécutif n 22-165 du portant création du « Musée de la civilisation islamique en Algérie » note que ce dernier, placé sous la tutelle du ministre chargé des affaires religieuses et des wakfs, illustre la civilisation islamique en Algérie, notamment les étapes historiques qui ont forgé le référent religieux national, le patrimoine cultuel et culturel et nos traditions authentiques, l’architecture et les arts islamiques, l’histoire de l’écriture et la publication du Saint Coran.

Le musée expose au public, selon l’article 5, les fonds historiques muséographiques conservés, les documents, les images, les enregistrements, les films et tout ce qui se rapporte à la civilisation islamique et à la pratique religieuse authentique en Algérie.

Enfin, le décret exécutif n 22-166 fixant le statut de l’espace de Djamaâ El Djazaïr indique que ledit espace est un espace « spirituel et religieux » qui comprend la salle de prière et ses dépendances et est placé sous la supervision directe du ministre des affaires religieuses et des wakfs.

Grande Bretagne

Revers électoral pour Boris Johnson, affaibli par les scandales

Le parti conservateur du Premier ministre Boris Johnson, affaibli par les scandales, a essuyé vendredi de lourdes défaites à Londres lors d’élections locales qui laissent également augurer un tournant historique en Irlande du Nord.

Trou d’air de mi-mandat ou véritable début de la fin pour le dirigeant conservateur ? Si le décompte n’est pas terminé, le camp de Boris Johnson, miné par les révélations sur les fêtes à Downing Street et l’envolée des prix, a déjà essuyé des pertes chargées de symboles dans la capitale. L’opposition travailliste a remporté à Londres les conseils locaux de Westminster, contrôlé par les Tories depuis sa création en 1964, de Barnet ainsi que Wandsworth, « conseil favori » de l’ex-Première ministre Margaret Thatcher.

Hors de la capitale, le Labour n’obtient pour l’heure que des gains limités, tandis que de plus petits partis, Libéraux-démocrates et Verts, progressent. Depuis sa circonscription à l’ouest de Londres, Boris Johnson a évoqué des résultats « mitigés ». Il a reconnu une « dure soirée » jeudi pour les conservateurs dans certaines régions mais revendiqué une progression dans d’autres.

Enhardi par les premiers résultats, le chef du parti travailliste Keir Starmer a salué un « tournant »: « Nous avons envoyé un message au Premier ministre, la Grande-Bretagne mérite mieux », a-t-il déclaré, avant de tweeter « le changement commence maintenant ».

Selon les résultats encore partiels, les conservateurs perdent 11 conseils et plus de 170 sièges par rapport à 2018 tandis que le Labour remporte sept conseils et plus de 110 élus supplémentaires. La popularité de Boris Johnson, 57 ans dont bientôt trois à Downing Street, s’est effondrée après le « partygate ». Il a pour l’instant traversé la tempête, mettant en avant son rôle moteur dans le soutien occidental à l’Ukraine, et se dit déterminé à rester au pouvoir et mener la bataille des prochaines législatives en 2024.

Le Labour, principal parti d’opposition, espère bien tirer profit de ses faiblesses. Mais Keir Starmer, qui a plusieurs fois appelé Boris Johnson à la démission, est à son tour visé par une enquête de police, soupçonné d’avoir enfreint les règles sanitaires pour avoir partagé bières et currys avec son équipe fin avril 2021 avant une législative partielle. En Irlande du Nord, où sont renouvelés les 90 élus de l’assemblée locale de Stormont, le décompte des voix a commencé vendredi matin et pourrait se prolonger samedi voire au-delà.

Un séisme politique s’annonce: les sondages donnent le Sinn Fein en tête de l’Assemblée locale pour la première fois en cent ans d’histoire de la province britannique, sous tensions depuis le Brexit.

Une victoire du Sinn Fein, l’ex-vitrine politique de l’organisation paramilitaire Armée républicaine irlandaise (IRA), propulserait sa vice-présidente Michelle O’Neill au poste de cheffe du gouvernement local, qui doit être dirigé conjointement par nationalistes et unionistes en vertu de l’accord de paix de 1998.

Elle amorcerait une possible redéfinition du Royaume-Uni: le parti prône une réunification avec la République d’Irlande, même s’il a relégué cette revendication au second plan au profit des questions sociales. Le score du centre non-aligné sera également scruté.

Le risque d’une paralysie politique plane. Le chef des unionistes du DUP, Jeffrey Donaldson, a répété jeudi que sa formation refuserait de participer à un nouvel exécutif si le gouvernement britannique refusait d’agir face aux difficultés posées par les contrôles douaniers post-Brexit, qui selon les unionistes menacent la place de la province au sein du Royaume-Uni.

Ukraine:
Difficiles négociations au sein de l’UE pour un embargo sur le pétrole russe

Une nouvelle mouture du projet d’embargo européen sur le pétrole russe avec des modifications demandées par plusieurs Etats membres est discutée vendredi à Bruxelles, mais la Hongrie bloque la proposition, ont indiqué plusieurs sources diplomatiques à l’AFP.

« Si aucun accord n’est trouvé ce week-end, je devrais convoquer une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE la semaine prochaine, après la journée de l’Europe« , a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a durci le ton vendredi, estimant que la proposition de la Commission européenne d’interdire les achats de pétrole et de produits pétroliers à la Russie d’ici à la fin de l’année portait « atteinte » à l’unité de l’Union européenne.

« Depuis le début, nous avons clairement signifié qu’il y avait une ligne rouge, à savoir l’embargo sur l’énergie. Ils ont franchi cette ligne », a-t-il dénoncé lors d’un entretien à la radio.

Les négociations menées au niveau des ambassadeurs des Etats membres vont être « compliquées », a confié un diplomate. L’unanimité des 27 est requise pour l’adoption des sanctions.

« La Hongrie a un problème et ils (les ambassadeurs) doivent le résoudre. Des clarifications techniques sont nécessaires, et cela prendra un certain temps. Cela va se poursuivre pendant le week-end pour le travail technique, pas politique », a expliqué un diplomate européen informé des discussions.

« L’approche des Hongrois dans la salle est très différente de ce que vous entendez de la part de Orban à Budapest », a-t-il souligné. »Le problème avec les sanctions est que l’accord doit repasser par les capitales », a expliqué un autre diplomate.

La proposition soumise mercredi aux Etats membres prévoit un arrêt des importations de brut dans les six mois et des produits raffinés d’ici à fin 2022. Elle accorde une dérogation d’une année jusqu’à la fin 2023 à la Hongrie et à la Slovaquie, deux pays enclavés et dépendants des livraisons par l’oléoduc Droujba.

La durée de cette dérogation a été jugée insuffisante par la Hongrie et la Slovaquie. Et la République tchèque a demandé à en bénéficier.

Cette durée a été portée jusqu’à fin 2024 dans la nouvelle mouture du projet discuté vendredi et la République tchèque se voit également accorder cette possibilité, a-t-on indiqué.

En 2021, la Russie a fourni 30 % du brut et 15 % des produits pétroliers achetés par l’UE. Les trois pays qui demandent une dérogation représentent « un faible pourcentage » des achats, a souligné la Commission.

L’inscription du chef de l’Eglise orthodoxe russe, le patriarche Kirill, soutien affiché à l’offensive russe, au nombre des nouvelles personnalités figurant sur la liste noire de l’UE est également contestée, a-t-on indiqué.

Le sixième paquet de sanctions contre la Russie vise aussi le secteur financier avec l’exclusion de la plus importante banque russe, la Sberkank (37 % du marché russe), et de deux autres établissements bancaires du système financier international Swift. Et trois canaux télévisés russes, dont Russia 24 et Russia RTR, seraient interdits de diffusion dans l’UE, selon le document consulté par l’AFP.

« Le temps presse », a souligné un diplomate. « Je pense qu’un accord peut être trouvé d’ici à dimanche », a déclaré un de ses homologues.

« Les pays qui hésitent aujourd’hui ne sont pas encore prêts », a reconnu vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Ils n’ont pas d’accès à la mer et nous discutons avec eux pour trouver des solutions (…) afin qu’ils aient la garantie d’avoir une sécurité pour leurs approvisionnements avec suffisamment de pétrole livré », a-t-elle expliqué dans une intervention en visioconférence pour un congrès organisé par le quotidien allemand FAZ.

« Je suis convaincue que nous adopterons ce paquet. Si cela prend un jour de plus, cela prendra un jour de plus », a-t-elle dit.

L’objectif est une entrée en vigueur du sixième train de sanctions européennes pour la célébration de la 72e journée de l’Europe le 9 mai. Cette date est également célébrée en Russie comme le « jour de la Victoire » sur l’Allemagne nazie.

 

 

Moyen Orient

 

L’Etat de Palestine demande à la CPI d’ouvrir des enquêtes sur les colonies

RAMALLAH – Le ministère palestinien des Affaires étrangères a demandé, vendredi, à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir immédiatement des enquêtes sur le « crime de colonisation » dans les territoires occupés.

Dans un communiqué relayé par des médias, le ministère appelle la CPI à « commencer immédiatement ses enquêtes sur le crime de colonisation dans les territoires palestiniens occupés ».

La diplomatie palestinienne estime que le système judiciaire sioniste « fait partie intégrante de l’occupation, en violation flagrante du droit international qui équivaut à un crime de guerre et à un crime contre l’humanité ».

Le ministère palestinien des Affaires étrangères appelle par ailleurs les Nations unies à « activer le système international de protection des Palestiniens » et invite la communauté internationale à mettre fin à la politique de deux poids deux mesures dans le traitement des violations et des crimes commis contre les Palestiniens ».

Selon le Conseil norvégien pour les réfugiés (une organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme opérant en Cisjordanie) des milliers de Palestiniens dans le sud de la Cisjordanie sont confrontés aux dangers du déplacement de leurs terres, que les forces sionistes disent utiliser comme zones d’entraînement.

Environ 650 000 colons extrémistes vivent dans plus de 130 colonies qui ont été construites depuis 1967, lorsque l’entité sioniste a occupé la Cisjordanie, y compris El-Qods.

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