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Conseil des Ministres-Mémoire 

Le Conseil des ministres a tenu, dimanche 31 mai 2020, sa réunion périodique par visioconférence, présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le chef de l’Etat a souligné, lors de cette nouvelle réunion, l’intérêt accordé à la mémoire, affirmant que c’est un devoir sacré. Entre autres points sur lesquels a axé le président de la République, sont cités, « la nécessité de se débarrasser définitivement des pratiques immorales », « relance de l’industrie nationale », « poursuite de l’octroi de l’allocation de 10 000 DA jusqu’à la levée du confinement » et « amélioration progressive dans la limitation de la progression de la pandémie » 

PLFC 2020-APN-Adoption 

Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, dimanche 31 mai 2020, à la majorité, le projet de loi de finances complémentaire (PLFC 2020) lors d’une séance plénière présidée par Slimane Chenine, président de l’APN en présence de membres du gouvernement. Le PLFC 2020 prévoit la baisse des dépenses budgétaires à 7 372,7 mds DA (mds DA) contre 7823,1 mds DA dans la Loi de finances (LF) initiale. Les recettes budgétaires devraient elles aussi baisser à 5395,8 mds DA contre 6289,7 mds DA dans la LF initiale. Le déficit budgétaire devrait atteindre 1976,9 mds DA (-10,4% du PIB) contre 1533,4 mds DA dans la LF initiale (-7,2% du PIB).

Conseil de la Nation-Reprise

 Le Bureau du Conseil de la Nation reprend aujourd’hui, lundi 1er juin 2020, ses séances plénières consacrées à l’examen et au débat du projet de loi de Finances complémentaires (PLFC) 2020, a indiqué, dimanche 31 mai 2020, un communiqué de la chambre haute du Parlement. Il a été également question de l’examen des questions orales et écrites transmises au Bureau, et du renouvellement des organes et structures du conseil, a précisé la même source relevant que l’occasion a été également pour les membres du Bureau d’échanger les vues autour des derniers développements survenus sur la scène nationale. 

La souveraineté, sécurité et développement

Le ministre Algérien  des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, lundi, l’attachement des hautes autorités du pays à accorder à l’Algérie la place qui lui consacrer dans le cadre des principes bien connus de la diplomatie algérienne, plaidant pour la défense des intérêts suprêmes de la nation, la préservation de la sécurité nationale et la réalisation de la décision souveraine indépendante.Affirmant qu’il y a une volonté de communication pour avancer main dans la main, le ministre a précisé que « la politique extérieure doit être le résultat d’un consensus ou du plus large consensus possible à l’intérieur du pays, « il vaut mieux pour tous les Algériens ou pour le plus grand nombre possible d’Algériens, leurs représentants et le Gouvernement d’emprunter une seule voie et d’exprimer une seule position ».

Inflation-Taux-ONS

 Le taux d’inflation annuel en Algérie a atteint 1,8% durant le mois d’avril 2020, soit le même taux qui a été enregistré durant les deux derniers mois (février et mars 2020), a indiqué l’Office national des statistiques (ONS). 

Douanes-Déclaration-Montant 

Les députés de l’APN ont dit non, dimanche 31 mai 2020, au gouvernement sur la révision à la baisse du montant en devises à sortir du territoire algérien sans déclaration douanière. Ils ont voté contre l’article 45 du projet de Loi de finances complémentaire 2020 (LFC) qui proposait de revoir à la baisse ce montant de 5000 euros à 1000 euros

Coronavirus-Victimes-Inhumation

 L’Algérie a fixé les prescriptions applicables au transport et à l’inhumation des dépouilles des défunts dont le décès est lié à l’infection par le coronavirus Covid-19. Les dispositions s’appliquent aux dépouilles des personnes décédées dont la mort est liée à l’infection par le coronavirus, qu’il s’agisse de cas confirmés ou probables, indique un arrêté interministériel publié au Journal officiel, dimanche 31 mai 2020.  

Plages-Fermeture Préventive 

Le wali (prefet ) de la ville  Boumerdès à l’est d’alger , Yahia Yahiatene, a décidé, dimanche 31 mai 2020, de la fermeture de la totalité des plages de la wilaya, conformément aux mesures de prévention visant à endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). La décision de fermeture a été dictée par le constat, durant le weekend, d’une importante affluence de citoyens sur les grandes plages de la wilaya dont celles de la ville de Boumerdès, de Cap Djinet, de Dellys et de Boudouaou El Bahri, suite à une montée des températures, a indiqué le wali. 

SANTE

Coronavirus-Wilayas-Enquêtes 

En Algérie le directeur de l’Institut national de santé publique (INSP), Pr Lyes Rahal, a annoncé le lancement d’enquêtes épidémiologiques dans les wilayas enregistrant les taux d’infection au Covid-19 les plus élevés. « Le Conseil scientifique a proposé au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Pr Abderrahmane Benbouzid, de procéder à une enquête épidémiologique dans dix wilayas enregistrant le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19», a-t-il déclaré. 

FRANCE

La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé samedi la possibilité pour les cafés, bars et restaurants d’occuper gratuitement une partie de l’espace public avec leurs terrasses, les seules à être autorisées dans la capitale à rouvrir le 2 juin avec la deuxième étape du déconfinement.« On a adopté un plan d’aides des bars et des restaurants pendant au moins six mois, de mars à fin septembre », indique la maire sortante dans le journal Le Parisien, à moins d’un mois du second tour des municipales. L’une de ses mesures phares :« l’occupation gratuite d’une partie de l’espace parisien ».

Trottoirs, places de stationnement, rues…« Ça peut être des trottoirs quand c’est possible ou des places de stationnement », précise la maire socialiste. « Ça peut être aussi certains week-ends la fermeture d’une rue à la circulation pour permettre aux bars ou aux restaurants d’avoir plus d’espace. » ça tombe à pique du 2èmetour des élections municipales

ECO

En France : très peu d’inflation. En mai, la hausse des prix a été de 0,2%, après 0,3% en avril. Cette faible hausse est la conséquence de deux processus contraires : les prix des produits alimentaires montent de 3,1% sur un an, mais les prix industriels et de l’énergie baissent. Aux États-Unis : on voit un peu de baisse des prix, même. En avril les prix baissent de 0,8% sur un mois, ce qui fait que la hausse des prix n’est plus que de 0,3% sur un an, contre 1,5% en mars. Les baisses viennent de l’essence certes, des vêtements, des tickets d’avions (bien sûr), mais aussi des assurances et des loyers. Et elles dépassent les hausses des produits alimentaires : 3,5%, comme en France.

EUROPE

Les marchés financiers sont satisfaits par la Fed et par l’Europe

La vague du virus dans les pays émergents n’est pas du tout celle que regardent les marchés financiers, où les bourses reprennent de la vigueur. Aux Etats-Unis, la Fed demande plus de soutiens budgétaires, qu’elle obtient. Le débat technique y porte même autour de taux négatifs, pour aider les banques et pour pousser à la consommation. Mais cette proposition est (pour l’instant) refusée par la Fed qui préfère agir sur les taux longs, ce qui soutient la bourse et surtout l’immobilier, en permettant aux ménages américains d’acheter moins cher et de renégocier leurs dettes à des taux plus bas encore. En Europe, les marchés financiers saluent les avancées de financements proposées par Angela Merkel et Emmanuel Macron, avancées reprises et même prolongées par la Commission Européenne. Elle propose en effet plus de financements mutualisés et, cette fois, des impôts européens ! Les marchés attendront le résultat de cette double avancée, mais se disent qu’il y aura, en toute hypothèse, plus de moyens pour financer la relance. Bien sûr, personne n’oublie que la Banque Centrale Allemande devra répondre à la Cour Fédérale Allemande et que les « Quatre frugaux » : Autriche, Danemark, Pays-Bas, Suède vont demander plus de vérifications, des soutiens plus réduits et s’opposer plus encore à des taxes européennes. Mais les marchés n’imaginent pas un refus complet.

La montée de l’or et les baisses des prix des matières premières renforcent les craintes déflationnistes

Pire, en zone euro, le 5 mai, la Cour Fédérale Allemande semble donner un coup d’arrêt, au moins dans le cadre allemand, aux achats de bons du trésor de la Banque Centrale Allemande. La Banque Centrale Européenne indique le même jour ne pas être astreinte à ce jugement. Mais… la BUBA ne peut faire comme s’il n’avait pas eu lieu et doit donner son explication pour pouvoir continuer, si elle convainc la Cour. Pendant ce temps, les programmes publics de dépenses continuent (soutien au chômage partiel : 250 milliards d’euros, soutien à des secteurs en difficulté : 500 milliards) ce à quoi vient s’ajouter le 18 mai une proposition Franco-allemande d’un programme de 500 milliards supplémentaires avec un système explicite de transferts !En revanche, la coopération semble encore modeste au niveau de l’Europe, compte tenu des besoins et des enjeux, le tout en notant qu’un plan d’alliance avec l’Afrique n’est pas prévu, moins encore évalué et que tout suppose qu’une deuxième vague n’aura pas lieu ici. Pour les marchés, les nouvelles sont positives et ce sont donc les structures et les entreprises les plus modernes qui gagnent toujours.

INTERNATIONAL

CPA-UA-Présidence

 L’Algérie présidera, à Addis-Abeba, durant le mois de juin 2020, le Conseil de paix et de Sécurité de l’union Africaine (CPS), l’organe central de l’organisation panafricaine en charge des questions de paix et de sécurité au niveau du continent africain, a annoncé, dimanche 31 mai 2020, le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué. « L’Algérie, fidèle à ses traditions panafricaines, oeuvrera à faire avancer l’agenda de paix et de Sécurité en Afrique, particulièrement en cette période critique imposée par la pandémie de la Covid-19. Ainsi, elle veillera à examiner avec ses pairs africains membres du CPS les mesures idoines à même de renforcer l’action de l’UA et la résilience continentale dans ce cadre », a indiqué le MAE

MONTREALHEURTS

Les violences ont éclaté en début de soirée, après qu’un groupe de manifestants a lancé des projectiles contre les forces de l’ordre Vitrines de magasins saccagés, affrontements avec les forces de l’ordre, heurts… Une manifestation organisée à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-américain qui a succombé lors d’une interpellation par un policier blanc a dégénéré dimanche en fin de journée à Montréal, au Canada. Pendant environ trois heures, environ 10.000 personnes, selon des estimations non officielles, ont sillonné le centre-ville dans le calme mais peu après l’ordre de dispersion en début de soirée, des violences ont éclaté en centre-ville lorsqu’un groupe de manifestants a lancé des projectiles contre les forces de l’ordre. La police a répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.

USA- Reporters de TF1 arrêtés et menottés par la police

Des milliers de soldats de la Garde nationale ont été déployés dans quinze Etats et dans la capitale, où un couvre-feu a été décrété. Et des journalistes ont été pris à partie par la police dans plusieurs villes des Etats-Unis. Vendredi 29 mai, un journaliste de CNN a été arrêté et menotté par la police en plein direct à la télévision américaine. Une équipe de journalistes de TF1 a été traitée de la même manière, a-t-on appris dimanche 31 mai.

Sur Twitter, le cameraman Matthieu Derrien a révélé que « la police a tiré une balle en caoutchouc » sur la voiture dans laquelle il circulait avec sa consœur Amandine Atalaya alors qu’ils étaient en reportage à Minneapolis et qu’ils avaient tous deux été arrêtés puis relâchés dans la soirée.

Covid-19 ,vague des pays émergents

De jour en jour, le nombre de cas montre la progression de la pandémie dans les pays émergents. Les États-Unis sont toujours en tête, avec 18 millions de personnes atteintes, mais ils sont suivis du Brésil, avec (officiellement) 470 000 cas le 30 mai. Ensuite viennent la Russie (396 000 cas), l’Espagne (285 000), le Royaume-Uni (271 000), l’Italie (232 000), la France (186 000 cas) et l’Allemagne (183 000). Viennent alors l’Inde (174 000), la Turquie (162 000), le Pérou (148 000) et l’Iran (146 000). Par continent, l’Amérique Latine devient de plus en plus touchée, puis l’Asie, puis ce pourrait être l’Afrique.On contestera ces derniers chiffres, d’autant plus qu’ils viennent de pays où les systèmes statistiques (et de soin) sont encore peu développés. Mais ils montrent l’étendue de la maladie, après une vague qui ralentit dans les pays industrialisés, souvent qualifiés de riches – la Chine étant supposée avoir arrêté chez elle le mouvement. La vague du virus dans les pays émergents sera donc économiquement et socialement particulièrement violente. 

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La deuxième vague du COVID-19

On contestera ces derniers chiffres, d’autant plus qu’ils viennent de pays où les systèmes statistiques (et de soin) sont encore peu développés. Mais ils montrent l’étendue de la maladie, après une vague qui ralentit dans les pays industrialisés, souvent qualifiés de riches – la Chine étant supposée avoir arrêté chez elle le mouvement. Cependant, la grande différence que l’on voit avec les nouveaux pays affectés, émergents, et leurs prédécesseurs de quelques semaines est leur faiblesse financière et budgétaire : ils ne pourront demander aux banques de soutenir les entreprises, avoir un budget dont le déficit suffirait à amortir le choc et un marché financier qui achèterait les nouveaux bons de leurs trésors. La vague du virus dans les pays émergents sera donc économiquement et socialement particulièrement violente. 

USA-  dollar encore et toujours superstar

Les taux de change reflètent et accentuent les problèmes liés à la pandémie et aux capacités de résistance et de réaction des économies. Le dollar est toujours le gagnant, toujours étroitement escorté du franc suisse, avec un léger affaiblissement de l’euro, un affaiblissement plus important de l’euro, mais avec des affaiblissements bien plus importants des monnaies émergentes. C’est là que frappe la « deuxième vague ».Pour les temps qui viennent, tout dépendra donc de l’évolution du virus bien sûr, des politiques des banques centrales et, pour les pays émergents, d’importants soutiens du FMI.

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