Macron est contre la livraison d’armes à Israël

Macron est contre la livraison d’armes à Israël

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Sommet de la Francophonie

Lors du 19e sommet de la Francophonie qui s’est ouvert au château à Villers-Cotterêts à environ 80 kilomètres au nord-est de Paris et à Paris, les 4 et 5 octobre 2024 dernier. Cet événement, qui a lieu tous les deux ans, n’avait pas été accueilli par la France depuis 33 ans et devrait attirer de nombreux dirigeants africains. Le sommet s’est poursuivi  jusqu’au 5 octobre au Grand Palais à Paris.

Ce sommet de la Francophonie, qui se tient tous les deux ans, a déjà été organisé à deux reprises en France ; la première édition en 1986 à Versailles et la quatrième en 1991 à Paris. Cette année, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à accueillir officiellement deux nouveaux membres de plein droit ; le Ghana et Chypre. Par ailleurs, l’Angola devrait également intégrer l’organisation, mais avec le statut d’observateur. Le thème de ce lancement du Sommet de la Francophonie, « Créer, innover et entreprendre en français » Le met en lumière l’importance de l’innovation, de la créativité et de l’entrepreneuriat, des valeurs essentielles pour les jeunes générations francophones. Parlé par 321 millions de personnes, le français, est la cinquième langue la plus parlée au monde. Pendant deux jours, les partenaires de la langue française se réuniront pour identifier divers domaines, y compris la politique. Cet événement a rassemblé plusieurs chefs d’État et de gouvernement et a eu pour objectif principal de définir les orientations stratégiques de la Francophonie dans un cadre décennal. L’enjeu majeur est d’assurer le rayonnement de la langue française et de ses valeurs dans le monde, tout en abordant des questions politiques, économiques et culturelles au cœur des préoccupations des pays membres.

19éme sommet de la Francophonie au Grand Palais à Paris

Le président français Emmanuel Macron a mis en avant les valeurs partagées du monde francophone.

S’adressant à plus de 80 délégations d’États et de gouvernements, le président français a évoqué des enjeux cruciaux tels que la protection de la souveraineté de l’Ukraine face à l’agression russe et la nécessité d’une solution au conflit israélo-palestinien, fondée sur la coexistence de deux États. Macron a également insisté sur l’importance de protéger et d’aider les populations civiles, tant dans le monde francophone qu’au-delà. La crise entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a plombé l’ambiance du récent Sommet de la Francophonie en France. Les présidents des deux pays étaient présents, mais sans s’adresser le moindre mot. Le discours du Président Français a très moyennement été apprécié par Kinshasa, par ailleurs, Emmanuel Macron ne s’est pas exprimé sur la crise au Nord Kivu au chapitre des troubles militaires qui secouent le monde. Un oubli que le président Congolais a peu apprécié. Félix Tshisekedi a claqué la porte du sommet. Par ailleurs, le président Rwandais, Paul Kagamé est resté. Le Rwanda soutient le M23 en accusant la RDC de collaborer avec les FDLR, un groupe armé qui a participé au génocide des Tutsis de 1994.Depuis 2021 et la résurgence du M23, Kinshasa accuse la présidente de l’OIF de rouler pour Kigali. Il s’agit de l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.

Le président français, Emmanuel Macron donnent une conférence de presse après la clôture

La « cohérence » de la position française 

A la clôture du Sommet de la francophonie samedi 5 octobre, lors d’une conférence de presse au Grand Palais à Paris. Le président Emmanuel Macron a évoqué la situation à Gaza (depuis le 7octobre 2023 ou le bilan de cette attaque s’élève désormais  à 1.205 morts. Un an plus tard, 97 otages sont toujours retenus en captivité, dont 33 déclarés morts. A Gaza 41.825 morts et plus de 180 000 blessés à Gaza, en majorité des civils, enfants et femmeset plus de 130 Journalistes).

Le président français a aussi critiqué les opérations israéliennes au sol au Liban, outre les bombardements ciblés contre le Hezbollah, allié de l’Iran et soutien du Hamas, tout en réaffirmant le droit de l’Etat hébreu à la sécurité. Selon le président Macron, c’est qu’on revienne à une solution politique, qu’on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza. » Sion appelle à un cessez-le-feu, la cohérence c’est de ne pas fournir les armes de la guerre ». Emmanuel Macron a demandé samedi d’arrêter les livraisons à Israël d’armes servant à Gaza, suscitant la colère du Premier ministre israélien à deux jours de l’anniversaire des attaques du 7 octobre.« La France n’en livre pas », a-t-il aussitôt précisé, visant directement les Etats-Unis à un mois de l’élection américaine.Le président français a aussi critiqué les opérations israéliennes au sol au Liban, outre les bombardements ciblés contre le Hezbollah, allié de l’Iran et soutien du Hamas, tout en réaffirmant le droit de l’Etat hébreu à la sécurité. Que c’est une faute « je regrette que le Premier ministre Netanyahu ait fait un autre choix (que le cessez-le-feu proposé par Paris et Washington), ait pris cette responsabilité, en particulier d’opérations terrestres sur le sol libanais. Insistant sur la « cohérence » de la position française, il a aussi réitéré la « solidarité (de Paris) avec la sécurité d’Israël » Le chef de l’Etat a ainsi annoncé qu’il recevrait lundi à l’Elysée les familles d’otages franco-israéliens détenus à Gaza. Parallèlement Le, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot rencontrera les familles de victimes franco-israéliennes lundi en Israël, a-t-il déclaré en clôture du 19e Sommet de la Francophonie à Paris.

HHS

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