Les membres de la Issaba se sont prêtés le flanc à la joncherie, en apposant leurs noms au bas de la pétition qui appelle à la libération du moujahid Lakhdar Bouregaâ qui a serré la main ensanglantée du tyran chimique Bachar Al Assad, à Damas (Syrie) en 2017.
Les extravagances du vétéran de la guerre d’indépendance reflètent son niveau d’inféodation au sanguinaire Bachar Al-Assad. Pis, une certaine élite universitaire a poussé l’outrecuidance jusqu’à soutenir Lakhdar Bouregaâ.Il s’agit pour les signataires de la pétition du collectif ‘’Libérons l’Algérie’’ datée du 17 Juillet dernier, de multiplier sans aucun embarras des mensonges pour soutenir telle ou telle personne. Avec jactance, ils participent aux débats télévisés et répondent aux questions lors des interviews. Quoi qu’ils relatent, très peu de personnes critiquent leurs accommodements avec l’arcavot.
Or, n’en déplaise à tous les pétitionnaires qui ‘’exigent’’ la libération de ce moujahid, cohober le despote Bachar Al-Assad c’est aller contre le sens de l’histoire de l’union des peuples arabes. Parmi les pétitionnaires figurent : l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP) et Karim Tabou président du ‘’parti politique’’ l’UDS.
Dans un registre différent, il est important de rappeler que Karim Tabou est un ancien ‘’député’’ du Front des Forces Socialistes (2012-2017) et que l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP) est un parti politique dirigé par l’opportuniste Zoubida Assoul, dont elle était membre du conseil national de la transition (CNT) entre 1994 et 1997 et l’année 2000 conseillère de Abdelkader Bensalah lui-même ancien président du CNT. Une pseudo défenseuse de la démocratie qui surfe sur la vague des droits de l’homme.
En outre, sous couvert de s’opposer au gouvernement illégitime, tous les candidats ‘’élus’’, lors des élections législatives de la 7 ieme législature (2012-2017) de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et qui se proclament opposants, ont bien voulu siéger au sein de l’illégitime APN, patronnant ainsi le régime politique.
Face à la trahison politique incarnée par ce clan et ce relais du dictateur Bachar Al-Assad, la situation politique requiert de concrétiser les revendications exprimées par une partie du peuple, en trois propositions majeures pour une sortie de crise :
1/Proposer la mesure de traduire en justice tous les algériens qui ont rencontré Bachar Al- Assad, depuis le déclenchement de la glorieuse révolution en 2011 en Syrie.
2/Suggérer l’exclusion politique de tous les députés de la 7 ième législature de l’APN.
3/Formuler l’interdiction des partis politiques : FFS et l’UCP.
Affaire à suivre
Benteboula Mohamed-Salah.Géographe