La séance d’ouverture de la 7e session du Forum au niveau des experts, tenue jeudi matin à huis clos, a connue un revirement après avoir atteint « un baisse notable » vendredi dernier, le prix du gaz aux Etats-Unis s’étant établi à 1,56 dollars par million d’unités thermiques britanniques (UTE), contre 22,61 Euros par mégawatheure en Europe.
Les prix du gaz « ont connu une hausse de 18% sur le marché américain et de 15% sur le marché européen lundi dernier, une augmentation qui pourrait être considérée, de la bourse, comme l’une des répercussions du Sommet d’Alger, avant même sa tenue Il s’agissait d’une évolution positive pour les opérateurs du marché gazier en Europe et en Amérique suivant ce sommet avec un grand intérêt. Le GECF peut contribuer à résoudre le problème d’approvisionnement en appelant les pays membres au respect des contrats de long terme en vue de préserver la réputation des exportateurs et plus profondément celle du gaz naturel », a estimé M. Holleaux, auteur du livre « La vraie histoire du gaz », publié en 2024. Au sujet des prévisions de l’Agence internationale d’énergie (AIE) sur la hausse de la demande gazière, il a assuré que la croissance de la consommation viendra, à moyen terme, surtout de l’Asie.
« En Europe, une stabilisation de la consommation vraisemblablement est a un niveau aussi bas que celui constaté en 2023 en raison certainement des efforts d’austérité et d’efficacité qu’ils espèrent durables »
Quant à la demande asiatique, elle dépendra de la compétitivité du prix du gaz par rapport au charbon, tout en relevant que l’un des usages du gaz, notamment en Chine, est de se substituer au charbon dans la production d’électricité.
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