ALGERIE
Système de retraite:
Le Président Tebboune signe un décret au profit de la communauté nationale à l’étranger
ALGER- Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé jeudi un décret présidentiel portant adhésion volontaire des membres de la communauté nationale au système national de retraite.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé jeudi un décret présidentiel portant adhésion volontaire des membres de la communauté nationale à l’étranger des salariés et non salariés (chefs d’entreprises) au système national de retraite en Algérie.
Le décret a été signé et transmis au Secrétariat général du Gouvernement pour sa publication au Journal officiel.
Le président de la République s’est engagé, lors de ses différentes visites officielles à l’étranger, à répondre à cette préoccupation maintes fois soulevée par les membres de la communauté nationale à l’étranger.
Lutte contre la corruption :
Intense activité pour la Cour d’Alger et le Pôle pénal économique et financier
Le Pôle pénal économique et financier et la Cour de justice d’Alger ont connu une intense activité dans le domaine de la lutte contre la corruption, a indiqué jeudi le président de cette juridiction, Kamel Ghazali qui a appelé à la poursuite des efforts en matière de traitement de ce type d’affaires et d’exécution des jugements définitifs.
Dans une allocution à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, M. Ghazali a affirmé que « la lutte contre la corruption est l’un des principaux axes auxquels l’Etat accorde un intérêt particulier », saluant, dans ce cadre, « le travail colossal accompli par le Pôle économique et financier, et la Cour de justice d’Alger aux niveaux national et international, à travers l’activité judiciaire intense qu’ont connue ces deux juridictions dans le cadre du traitement de ce type d’affaires et de l’exécution des jugements définitifs ».
Le président de la Cour de justice d’Alger a appelé, dans ce contexte, à « la poursuite des efforts » en vue du traitement de ce type d’affaires et à lutter contre la criminalité, toutes formes confondues, soulignant que « le noble objectif escompté est de permettre à la justice algérienne de faire montre d’efficacité et de capacité en matière de prise en charge des différentes affaires et dossiers avec audace, intégrité et engagement, tout en valorisant les valeurs de la justice et en préservant l’intérêt public avec conscience et honneur ».
M.Ghazali a rappelé, dans ce cadre, l’allocution du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, dans laquelle il a affirmé que « la Justice algérienne a toutes les raisons de se hisser à des niveaux reflétant effectivement les capacités mobilisées ».
Il a évoqué « la rigueur avec laquelle les tribunaux ont traité les actes criminels dont les auteurs ont cherché à semer la panique et le chaos » et « la fermeté dont fait preuve la Justice face à la diffusion de fake-news et de discours haineux », en veillant à la protection de l’économie nationale.
Il a en outre salué les efforts des magistrats spécialisés dans les crimes complexes, électroniques et organisés, ainsi que ceux liés au terrorisme.
A l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2022-2023, M. Ghazali a passé en revue le bilan de l’activité de la Cour et des tribunaux sous sa juridiction, durant la période allant d’octobre 2021 et mi-octobre 2022.
Le nombre d’affaires tranchées en civil s’est élevé à 70.320, tandis que celui des affaires restantes a atteint 21.793.
S’agissant des affaires pénales, il a fait état de 99.271 affaires tranchées et de 15.561 restantes, ajoutant que le nombre des affaires tranchées au niveau du tribunal correctionnel de première instance a atteint 345, et il reste encore 217 autres, en sus de 342 traitées au niveau des tribunaux criminels d’appel, dont 332 en cours.
Concernant les statistiques du courrier au niveau de la Cour, 22169 courriers ont été traités avec 6647 restants. Au niveau des tribunaux, le nombre de courriers traités a atteint 241322 avec 65223 restants.
De son côté, le procureur général près la Cour d’Alger, Moussa Othmane a affirmé poursuivre le travail « afin de lutter fermement contre les crimes de corruption » en vue de saisir et confisquer ces revenus à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
La Cour d’Alger « a confisqué un nombre important de biens meubles à l’intérieur du pays, suite à la condamnation des auteurs en vertu de jugements et d’arrêts définitifs », a-t-il rappelé.
Dans ce cadre, il a ajouté que « la traçabilité des fonds pillés se fait vigoureusement » à travers l’exécution de nombreuses commissions rogatoires destinées à plusieurs Etats dans le cadre de la coopération juridique internationale, indiquant que cette démarche « trouve un écho favorable à l’international ».
La justice poursuit ses efforts pour lutter contre tous les crimes ciblant la stabilité de la société, la sérénité du citoyen et la confiance du citoyen dans les institutions de l’Etat, notamment les crimes de spéculation illicite, des bandes de quartiers, de discours de haine et des crimes des feux de foret, a-t-il dit.
Le procureur général près la Cour d’Alger a évoqué, par ailleurs, les progrès réalisés par la justice en matière d’amélioration de services au profit des justiciables, d’introduction des technologies de l’information et de la communication, en sus des programmes de formation destinés aux juges et aux fonctionnaires.
Bati-expo Constantine: plus de 40 accords de partenariat signés
CONSTANTINE – Plus de 40 accords de partenariat ont été signés au cours du 5ème salon international de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics de l’Est, Bati-expo Constantine 2022, clôturé jeudi.
Le commissaire du salon Ahmed Haniche a affirmé à l’APS, en marge de la clôture de la manifestation, que plus de 40 accords de partenariat ont été passés entre les opérateurs économiques et concernent les divers domaines des travaux publics, du bâtiment et du marketing.
La plupart de ces accords sont des marchés d’investissement et commerciaux d’approvisionnement de plusieurs entreprises publiques et privées en divers produits (ciment, fer, peinture, céramique et plastique), a précisé M. Haniche, ajoutant que certains autres accords portent sur la création de filiales à des entreprises mixtes et locales à Constantine.
La même source a mis l’accent sur l’importance de ce salon annuel à l’Est du pays initié par l’entreprise privée de communication Sunflower et s’affirmant comme rendez-vous privilégié pour les opérateurs économiques pour promouvoir leurs produits, échanger des expériences et conclure des affaires.
Le salon qui se tient depuis lundi dernier à l’intérieur de deux grandes tentes dressées sur la place attenante à la salle Ahmed-Bey a connu une grande affluence des visiteurs, selon M. Haniche qui a relevé que le salon est une opportunité de valorisation et de promotion du produit local à l’Est de l’Algérie.
Les divers stands du salon ont présenté différents matériaux, équipements et engins utilisés en bâtiment, travaux publics et électricité qui révèlent une grande maitrise des sociétés et entreprises exposantes capables de répondre aux besoins du marché local et d’aller vers l’exportation et la diversification en dehors des hydrocarbures.
Cette 5ème édition du salon international Bati-expo Constantine a regroupé 122 exposants entre sociétés nationales et étrangères des secteurs de l’immobilier, du bâtiment et des travaux publics dont des producteurs de matériaux de construction, de rond à béton, de matériel d’électricité, de plomberie, de peinture, de portes, de fenêtres et de mobilier d’intérieur ainsi que des promoteurs immobiliers, des banques et des sociétés d’assurance.
Culture:
Le Premier ministre approuve la création de 52 bibliothèques de lecture publique
ALGER- Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a approuvé la création de 52 bibliothèques de lecture publique dont la mise en exploitation aura lieu au titre des exercices 2023-2024-2025, indique, mercredi, un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.
Cette décision vient « conforter les acquis réalisés par le secteur de la culture dans le domaine de la lecture publique et renforcer le réseau des bibliothèques publiques notamment dans les wilayas nouvellement créées et les zones d’ombre », précise la même source.
Ces espaces de lecture contribueront assurément à l’insertion des jeunes, en leur garantissant le droit à la lecture ainsi qu’à la création de 1050 nouveaux postes d’emploi dans le secteur de la culture », ajoute la même source.
Ainsi, la création de 52 bibliothèques de lecture publique constitue « un des acquis réalisés par le secteur de la culture au cours de ces dernières années en matière de lecture publique et un tremplin pour renforcer la politique de l’Etat visant à diffuser le savoir et la lecture » à travers les différentes régions du pays.
Les zones d’ombre « se taillent la part du lion dans ces bibliothèques, conformément à la politique judicieuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour le développement et la promotion de ces zones », ajoute le communiqué.
AFRIQUE
Burkina Faso
Le pays privilégie le défi sécuritaire à l’ultimatum de la CEDEAO
Le Burkina Faso privilégie le défi sécuritaire à l’ultimatum de la CEDEAO. « Nous n’allons pas sacrifier nos efforts de ramener la paix en courant derrière un calendrier intangible », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Alors que l’ultimatum donné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aux nouvelles autorités du Burkina Faso pour fournir un chronogramme « clair » devant aboutir à des élections arrive à échéance ce lundi, le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo a réaffirmé la veille que le pays n’allait pas sacrifier ses efforts de lutte contre le terrorisme en courant derrière un calendrier.
S’exprimant dimanche soir, à la télévision publique (RTB), Bilgo a soutenu que les discussions se poursuivent et que le Burkina Faso était dans une « très bonne disposition » à entendre aussi les remarques de la CEDEAO.
« Par contre une chose est sûre et certaine. Nous avons des priorités. Comme l’a dit son Excellence le Président du Faso, si toutefois la paix revienne le plus rapidement possible, nous serons prêts à organiser des élections pour qu’un régime constitutionnel voté par les Burkinabè prenne place. Par contre, nous n’allons pas sacrifier nos efforts ( de ramener) la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible et dont le délai ne tient pas du tout compte des réalités du terrain ».
CEDEAO et contexualisation des réalités de Burkina Faso
« Je pense très sincèrement que cette CEDEAO doit contextualiser son regard et prendre en compte les réalités de chaque pays et de chaque territoire. Le régime MPP (le régime déchu de Roch Marc Christian Kaboré) a dû annuler des élections sur le territoire burkinabè parce qu’il n’était pas capable de les organiser vu la situation sécuritaire », a-t-il rappelé.
« Est- ce qu’on est capable aujourd’hui, de faire 150 kms sur notre territoire de gauche à droite, pour organiser des élections dans la paix et la quiétude et mettre en danger des vies humaines alors que notre priorité est de sécuriser le territoire burkinabè », s’est interrogé le porte-parole du gouvernement.
Bilgo a soutenu que le Burkina Faso a toujours expliqué à la CEDEAO que ce calendrier qui a été mis en place de façon consensuelle est un calendrier réfléchi et qui tient compte du défi majeur « que nous avons aujourd’hui, qui est le rétablissement de la sécurité.
« Si nous arrivons à le faire, en dessous des trois années comme l’a dit le président Damiba, nous organiserons ces élections et nous croyons que ce délai est raisonnable et qu’avec l’ensemble des Burkinabè, nous allons y arriver », a-t-il insisté.
Les autorités burkinabè ont proposé une durée de trois ans pour la transition. La CEDEAO qui s’est dite « préoccupée » par cette durée a exigé lors de son dernier sommet extraordinaire tenu à Accra au Ghana, fin mars, un chronogramme clair devant aboutir aux élections, avec comme date butoir ce 25 avril, sous peine de sanctions contre le pays.
La CEDEAO n’a pas encore réagi à cette sortie du gouvernement burkinabè.
Le Burkina Faso est toujours suspendu des instances de plusieurs organisations internationales telles que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de l’Union africaine et de la Francophonie.
Jeudi dernier, Damiba a rassuré le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso ainsi que les représentants des organisations internationales et interafricaines sur la conduite de la transition amorcée depuis le putsch du 24 janvier dernier.
« Des relations amicales ne doivent être cloisonnées ni par des murs physiques ni par des principes intangibles. Aucun principe ne saurait nous limiter. Au nom de la coopération qui doit nous lier, nous devons éviter des barrières infranchissables qui n’aideront pas à maintenir les formes de coopération et d’amitié que nous avons », a déclaré Damiba.
FAO :
1,79 milliard d’euros pour la lutte contre la famine en Afrique
Les sécheresses extrêmes, l’épidémie de Covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine sont « autant de facteurs qui exacerbent » les risques de famine au Sahel et en Afrique de l’Ouest, avaient alerté mercredi les spécialistes réunis à l’OCDE, lors d’une table ronde à l’initiative de l’Union européenne et du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Plusieurs pays dont les Etats-Unis et la France ont promis d’augmenter leur aide financière. L’Union européenne a notamment promis 67 millions d’euros supplémentaires, portant son engagement à 240 millions d’euros pour 2022, a précisé la FAO dans un communiqué. La France apportera de son côté 166 millions d’euros cette année.
L’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a prévenu que « la faim et la malnutrition pourraient toucher 38,3 millions de personnes d’ici juin » faute de mesures appropriées, évoquant une crise d’une « ampleur exceptionnelle ».
Oxfam ou Action contre la faim avaient fait part mardi de leurs inquiétudes concernant une « chute brutale de l’aide internationale en Afrique ». Elles s’appuient notamment sur l’exemple du Danemark, qui a affecté en mars deux milliards de couronnes (environ 269 millions d’euros) alloués à des programmes au Sahel pour financer l’accueil des réfugiés ukrainiens.
Le Burkina Faso privilégie le défi sécuritaire à l’ultimatum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Le Burkina Faso privilégie le défi sécuritaire à l’ultimatum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déclaré le porte-parole du gouvernement.
EUROPE
Royaume-Uni:
La Première ministre Liz Truss démissionne
« Etant donnée la situation, je ne peux accomplir le mandat pour lequel j’ai été élue par le parti conservateur. J’ai donc parlé à sa majesté le Roi pour lui notifier que je démissionne », a déclaré la dirigeante de 47 ans devant le 10 Downing Street, dans une très courte prise de parole.
Un scrutin pour lui trouver un successeur au sein du parti conservateur aura lieu « d’ici à la semaine prochaine », a ajouté la dirigeante conservatrice, qui jette donc l’éponge et devient le Premier ministre à être resté le moins longtemps à Downing Street dans l’histoire britannique moderne, avec seulement 44 jours en poste.
Jeudi matin encore, elle semblait pourtant s’accrocher au pouvoir, un porte-parole assurant à la mi-journée qu’elle « travaillait » avec son ministre des Finances Jeremy Hunt pour préparer leur plan économique de moyen terme, au lendemain d’une journée catastrophique pour elle.
Mais en fin de matinée, elle a rencontré le député à la tête du puissant Comité 1922 chargé de l’organisation interne du parti conservateur (et donc d’une éventuelle procédure de remplacement), au moment où la dirigeante conservatrice se débattait avec une majorité de plus en plus frondeuse, la liste de parlementaires demandant son départ s’allongeant d’heure en heure.
« Liz Truss doit partir dès que possible », avait lâché l’ancien ministre conservateur David Frost, qui la soutenait ardemment auparavant, dans une tribune au Daily Telegraph.
En pleine crise économique du coût de la vie, qui voit des millions de Britanniques souffrir de l’inflation, le parti conservateur réenclenche une élection interne pour se trouver un nouveau dirigeant –le cinquième en six ans–, alors que la précédente a eu lieu cet été, après la démission de Boris Johnson, sur fonds de scandales à Downing Street et dans la majorité.
Quels seront les candidats, alors que depuis des jours, plusieurs noms circulent pour succéder à Liz Truss, comme ceux de Rishi Sunak, Jeremy Hunt, Penny Mordaunt –la ministre chargée des relations avec le Parlement– voire même Boris Johnson, le Premier ministre qu’elle a remplacé en septembre.
Des élections générales « maintenant »
Les Tories ont décidé d’éviter des législatives anticipées, au moment où l’opposition travailliste caracole en tête dans les sondages.
Après l’annonce de Liz Truss, leur chef Keir Starmer a appelé à convoquer une élection générale dès « maintenant » et non fin 2024 ou début 2025 comme prévu.
Les conservateurs « manquent à leur devoir patriotique de base de laisser les Britanniques en dehors de leurs querelles pathétiques », avait-t-il attaqué jeudi matin dans un discours devant le Congrès des syndicats (TUC), au moment où de nombreux mouvements sociaux agitent le pays face à la crise du coût de la vie.
Pour Liz Truss, la journée de mercredi a viré au mélodrame. Moins d’une semaine après le départ du ministre des Finances Kwasi Kwarteng, remplacé par Jeremy Hunt, nouvel homme fort du gouvernement, c’est la très à droite ministre de l’Intérieur Suella Braverman qui a quitté le gouvernement pour des divergences grandissantes avec Liz Truss sur l’immigration, selon les médias britanniques.
Elle a été remplacée par Grant Shapps, ancien ministre des Transports sous Boris Johnson, dans se qui se voulait un geste d’ouverture à l’égard des ex-adversaires de Liz Truss dans la course à Downing Street, Shapps ayant soutenu Rishi Sunak.
La soirée a ensuite été mouvementée au Parlement où un vote –remporté par le gouvernement– à propos de la levée du moratoire sur la fracturation hydraulique a visiblement tourné à la foire d’empoigne entre les conservateurs.
Des députés de la majorité ont refusé de voter dans le sens du gouvernement, malgré les représailles auxquelles ils s’exposent, Downing Street ayant expressément demandé de respecter la consigne de vote.
La Première ministre britannique Liz Truss a démissionné jeudi après seulement 6 semaines au pouvoir dont le programme économique radical avait provoqué une crise politique et financière.
France
La France obtient le retrait de médias russes d’une plateforme vidéo américaine
« A ma demande, la plateforme américaine Odysee a cessé de diffuser Russia Today France et Sputnik France », a indiqué le ministre sur Twitter.
Accusés d’être des instruments de « désinformation » de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine, les médias russes RT et Sputnik sont officiellement bannis de l’Union européenne depuis mars.
Odysee est une plateforme de diffusion de vidéo décentralisée, particulièrement prisée par les producteurs de contenus complotistes.
Elle a été fondée par le libertarien Jeremy Kauffman, qui voulait créer une plateforme de diffusion vidéo avec la plus extrême liberté de publication.
Son audience reste limitée, figurant à la 2.400ème place des sites mondiaux, selon le classement du site spécialisé Similarweb.
« Un signalement a été fait concernant d’autres chaînes » de RT et Sputnik, et « sont en cours d’instruction par la plateforme », a encore indiqué une source proche du dossier.
La grève chez TotalEnergies continue en France
Après trois semaines de blocages, la mobilisation des grévistes français de TotalEnergies a commencé à faiblir avec la levée du mouvement dans plusieurs raffineries mercredi, sans lever l’incertitude sur l’approvisionnement en carburant à l’approche des vacances scolaires.
Le travail a repris à la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et au dépôt de Dunkerque (Nord), a précisé à Reuters Eric Sellini, coordinateur CGT du groupe TotalEnergies.
« Aujourd’hui fin de la grève à Dunkerque et La Mède. Pour l’instant les expéditions de Feyzin et le site de Normandie restent en grève », a confirmé un porte-parole du groupe pétrolier français.
La grève a été levée mercredi à Donges (Loire-Atlantique), cinquième site pétrolier de TotalEnergies bloqué depuis plusieurs semaines par ce conflit social autour des salaires.
Au total, 20,3% des stations-service, contre près d’un tiers le week-end dernier, étaient encore en manque d’essence ou de diesel mercredi, avec des situations plus tendues dans certaines régions, selon le ministère de la Transition énergétique.
« La situation continue à s’améliorer nettement », a souligné la Première ministre Elisabeth Borne.
« Je sais que la situation est encore difficile pour beaucoup de nos compatriotes, mais la dynamique est là et je veux une nouvelle fois appeler les salariés grévistes à reprendre le travail », a-t-elle ajouté.
La CGT a annoncé avoir proposé mercredi matin un « protocole de sortie de fin de conflit » à la direction de TotalEnergies.
Une proposition qui selon le syndicat a été rejetée par la direction, ce que TotalEnergies, interrogé par l’AFP, n’a pas confirmé.
Cette proposition demandait « des négociations sur l’emploi et les investissements », « des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes », ainsi que des « garanties sur l’absence de répression vis-à-vis des grévistes », a expliqué à l’AFP Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies.
Selon Pedro Afonso, délégué syndical CGT sur le site de Feyzin (centre-est), la direction générale a néanmoins indiqué vouloir rediriger « toutes les négociations en local ». Selon lui, elle « ne ferait aucune obstruction aux directions locales pour négocier concernant les revendications locales des grévistes sur tous les sites français de TotalEnergies ».
INTERNATIONAL
Amazon ouvrira sa première plateforme logistique en Turquie
Le géant américain de la vente en ligne, Amazon ouvrira sa première plateforme logistique en Turquie.
C’est ce qui ressort d’un communiqué diffusé mercredi par l’entreprise.
Amazon prévoit ainsi un investissement d’une valeur de plus de 100 millions de dollars en Turquie, qui permettra la création de plus d’un millier d’emplois dès la première année.
La plateforme sera opérationnelle en automne 2022 dans la métropole Istanbul, pour parvenir ainsi aux demandes croissantes.
Amazon a débuté ses opérations en Turquie en 2018.
La plateforme logistique sera mise en place dans le district de Tuzla, sur le côté asiatique de la ville.
L’entreprise a lancé le processus de recrutement pour les départements centraux, comme l’ingénierie, les ressources humaines, la comptabilité, les opérations et l’informatique.
Les membres des équipes logistiques seront recrutés dans les prochains mois. Amazon continuera de coopérer avec ses partenaires existants pour la distribution.
Le Chef du Département des Investissements de la Présidence turque, Ahmet Burak Daglioglu a déclaré, dans le communiqué, que son pays attire les investisseurs étrangers grâce à sa position stratégique exceptionnelle, ses capacités de production, ses ressources humaines, son infrastructure logistique et son contexte favorable aux investissements.
« Nous sommes un centre régional convenable pour les opérations des investisseurs étrangers, dans nombreux domaines, en termes de recherche et développement (R&D), conception, production, logistique et formation, a-t-il dit. La décision d’Amazon d’investir en Turquie, à travers une plateforme logistique qui crée des emplois et met en valeur la durabilité et la transition verte, en est la preuve. »
Pour sa part, le vice-directeur d’Amazon chargé des opérations en Europe, Stefano Perego s’est félicité de la décision de son entreprise.
« Nous voulons souligner ainsi la confiance que nous avons pour la Turquie », a-t-il conclu.















