Salama News

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Algérie

Politique

Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres

Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, préside, dimanche, une réunion du Conseil des ministres consacrée à des exposés concernant plusieurs secteurs et à des questions intéressant les citoyens, indique un communiqué de la Présidence de la République. « Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, préside, en ce moment, une réunion du Conseil des ministres consacrée à des exposés concernant notamment l’allocation touristique, l’allocation du hadj, l’état d’avancement des projets ferroviaires et le Plan agricole 2024-2025, ainsi qu’à des questions intéressant les citoyens », lit-on dans le communiqué de la Présidence de la République.

Economie

Elaboration d’une stratégie nationale pour la protection des marques commerciales algériennes

Une stratégie nationale de protection des marques commerciales algériennes, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, est en cours d’élaboration, a déclaré, samedi à Sétif, le directeur des Affaires civiles et du Sceau de l’Etat au ministère de la Justice, Ahmed Ali Salah. Intervenant à l’ouverture d’un séminaire national consacré à la lutte contre la contrefaçon des marques commerciales, organisé à la salle de conférences du Club des avocats par l’Ordre des avocats de la région de Sétif, en coordination avec l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) et le Bureau extérieur de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le responsable central a souligné qu’une commission interministérielle composée de plusieurs secteurs concernés (justice, commerce, douanes, industrie et banques) s’attèle à l’élaboration d’une stratégie nationale de protection des marques nationales à l’intérieur et, surtout, à l’extérieur du pays.

Cette stratégie vise à assurer la protection juridique et à prévenir la contrefaçon des produits algériens à l’intérieur du pays et à l’étranger, a-t-il ajouté, notant que l’Algérie dispose d’une législation récente dans ce domaine, conforme aux conventions internationales, et que la justice algérienne joue un rôle important dans le traitement de la question de la contrefaçon, mettant notamment fin, en coopération avec les différents acteurs, à certaines pratiques, et résolvant plusieurs litiges devant les juridictions civiles et les tribunaux de commerce spécialisés. Ahmed Ali Salah a souligné la « grande attention » accordée par l’Etat à cette question, citant l’existence de tribunaux de commerce, seules juridictions compétentes pour juger de tels litiges et poursuivre les contrevenants à la législation en vigueur, et d’un comité interministériel de lutte contre la contrefaçon, en plus de l’arsenal juridique existant. Pour sa part, le président de l’Union nationale des ordres des avocats, Me Ibrahim Taïri, a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la formation continue des avocats et des magistrats, d’autant qu’il s’agit, a-t-il dit, d’un  » thème d’une grande importance puisque la marque est l’un des éléments les plus importants de la propriété intellectuelle « . Il a également souligné que la contrefaçon des marques est un  » phénomène mondial dangereux « , qui cause de grands dommages aux personnes physiques et morales (sociétés, entreprises) en raison de son impact négatif sur la croissance économique, sur l’innovation et sur les droits de propriété intellectuelle, tout en constituant une pratique déloyale dans le domaine commercial. Selon Me Taïri, cette rencontre vise à mettre en lumière les problèmes juridiques les plus importants auxquels la marque commerciale est confrontée, à débattre de la question et à mettre en évidence la position du droit et du pouvoir judiciaire algériens sur le phénomène de la contrefaçon des marques, ainsi que l’efficacité et l’efficience des mécanismes juridiques disponibles, tout en identifiant les répercussions de ce phénomène et en recherchant les moyens juridiques d’en venir à bout. Les participants ont débattu de deux thèmes principaux : « Les mécanismes civils de lutte contre la contrefaçon  » et  » Les moyens pénaux de lutte contre la contrefaçon » et ce, lors de huit interventions d’avocats, de magistrats, d’universitaires, de spécialistes de l’INAPI et de l’administration des douanes. Ont également pris part à cette rencontre, placée sous l’égide du ministère de la Justice, le wali de Sétif, Mustapha Limani, le procureur général près la Cour de Sétif, Fayçal Zerdani, le président de la Cour, Hadj Mihoub Sidi Moussa Kamel, plusieurs magistrats, des responsables de 24 barreaux régionaux, des présidents de Cours, des procureurs de la République et les procureurs généraux près les Cours de Bordj Bou Arreridj et de M’sila, en plus d’acteurs et de parties concernées par la question.

Clôture de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up

La 3e édition de la Conférence africaine des start-up, organisée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a pris fin, samedi soir à Alger. Lors de cette rencontre qui s’est tenue au Centre international de conférences (CIC), sous le thème « Ré-imaginer l’Afrique grâce à l’intelligence artificielle », les participants ont examiné, trois jours durant, les opportunités et défis liés au développement de l’intelligence artificielle en Afrique. Ils ont discuté des moyens de transformer les idées novatrices en projets concrets contribuant à la réalisation du développement durable, des résultats de la mise en œuvre de la feuille de route continentale des start-up et de la Déclaration d’Alger pour le développement des start-up en Afrique, adoptées lors des éditions précédentes, et de la mise en place d’une nouvelle feuille de route pour le développement de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique. La 3e édition de la Conférence a vu la participation de ministres et de responsables des pays africains et de l’Union africaine (UA) dans le domaine de l’innovation et des start-up, aux côtés de 500 start-up, d’investisseurs et d’experts des quatre coins du continent. Lors de la cérémonie de clôture, « la Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’intelligence artificielle en Afrique » a été lue. Les ministres africains ont, ainsi, appelé à l’adoption de politiques continentales unifiées sur l’intelligence artificielle, à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en assurant le cadre règlementaire adéquat. Ils se sont, également, félicités des efforts déployés par l’Algérie pour promouvoir et soutenir les start-up africaines en réunissant les principaux acteurs dans ce domaine pour la troisième année consécutive. A cette occasion, l’adoption par l’Algérie de la stratégie nationale d’intelligence artificielle (IA) a été annoncée, et ce, dans le but d’utiliser cette technologie au service des différents secteurs et de s’aligner avec les progrès en matière d’innovation technologique. La Conférence s’est achevée par l’annonce officielle de la nomination de la Secrétaire générale du ministère de l’Economie de la connaissance, des startups et des micro-entreprises, Mme Nacima Arhab, en tant que Secrétaire générale de la Conférence africaine des Start-up, ainsi que la nomination de Yacine Laskri en tant que président de la Fédération africaine des anges d’affaires (African Federation of Business Angels Networks-AFBAN), créée lors de la 2e édition. Dans des déclarations à la presse suite à la clôture des travaux de la Conférence, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah a mis l’accent sur l’importance de miser sur les jeunes, au vu de leurs capacités innovantes. Le ministre a salué les recommandations de la 3e édition de la Conférence, notamment en ce qui concerne le plan d’action de la réunion ministérielle à l’horizon 2063, ainsi que l’accord visant à unifier les efforts des pays africains pour s’appuyer sur l’IA afin de développer les économies des pays du continent. Le ministre a, en outre, salué l’annonce relative à la stratégie algérienne pour l’IA, qui repose sur « les grands efforts des chercheurs algériens », soulignant que l’IA était désormais « une nécessité et non un choix ».

« Il est nécessaire d’utiliser l’IA de manière optimale pour améliorer la vie des citoyens, résoudre les problèmes des entreprises économiques et passer progressivement d’une économie traditionnelle à une économie basée sur la connaissance et les compétences », a ajouté M. Ouadah. S’agissant du Salon des start-up, le ministre a mis en avant l’importance de cet événement qui revêt une dimension africaine et internationale, notamment avec la participation de dizaines de start-up de 22 pays africains, d’Europe et d’Asie, et plus de100 start-up algériennes. Lors d’une conférence de presse tenue avant la cérémonie de clôture, le ministre d’Etat à l’Innovation et de la Technologie de l’Ethiopie, Bayissa Bedada, invité d’honneur de cette édition, a appelé à dynamiser l’action commune pour valoriser les ressources disponibles et accélérer la transformation numérique sur le continent. Il a, par ailleurs, salué les efforts des start-up africaines, « qui ont démontré des capacités significatives lors de cette Conférence, et dans lesquelles il faut investir pour trouver des solutions aux problèmes de la vie sociale ».

Culture

Colloque international sur « le cinéma et la mémoire » du 9 au 11 décembre à Alger

 Un colloque international sur le cinéma et la mémoire, sera organisé du 9 au 11 décembre à Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avec la participation d’experts et de spécialistes du cinéma et de l’histoire, algériens et étrangers, dans le cadre des festivités commémoratives du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre. Organisé par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), sous la supervision du ministère de la Culture et des Arts, ce colloque abordera le rôle du cinéma en tant qu' »outil pour construire et documenter la mémoire collective et renforcer les valeurs de liberté et de résistance », selon les organisateurs. Lors d’une conférence de presse tenue au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, le coordinateur du colloque Cheddad Bezia, qui est également directeur du développement et de la promotion des arts au ministère de la Culture et des Arts, a indiqué que cet évènement reflétait l’intérêt particulier que l’Etat algérien accorde au dossier de la mémoire dans tous ses volets, et aux archives cinématographiques à travers la nouvelle loi sur le cinéma. De son côté, le Directeur général du CADC et président du comité d’organisation du colloque, Zineddine Arkab, a précisé que cet évènement verra la participation de chercheurs et d’experts, algériens et étrangers, qui discuteront des principaux essais cinématographiques abordant les mouvements de libération dans le monde, du rôle du cinéma dans la documentation et le soutien aux mouvements de résistance, de la numérisation et de la restauration des films. Le Directeur du centre national du livre, Djamel Yahiaoui, président du comité scientifique, a affirmé que le colloque international du cinéma et de la mémoire était « l’occasion de passer en revue les questions scientifiques, culturelles et artistiques liées à la mémoire », soulignant le « rôle prépondérant du cinéma dans l’éveil des consciences et l’expression des problématiques politiques et culturelles ». Cette manifestation sera marquée par la présence de 30 experts et spécialistes du cinéma et de la mémoire, qui discuteront, en six séances, de questions liées principalement au rôle du cinéma dans la conscientisation à l’émancipation, à l’expérience du cinéma algérien pendant et après la Révolution et aux problématiques de la valorisation et de la promotion du film sur la résistance. Le rôle du cinéma dans la consolidation de la solidarité internationale sera également mis en exergue lors de cette rencontre au cours de laquelle un hommage sera rendu aux réalisateurs algériens décédés ayant marqué le cinéma révolutionnaire, ainsi qu’aux cinéastes internationaux qui ont soutenu la Révolution algérienne, à l’instar du serbe Stevan Labudovic, du français René Vautier et de l’italien Gillo Pontecorvo.

INTERNATIONAL

Moyen-Orient

Agression israélienne, la situation humanitaire à Ghaza s' »aggrave de jour en jour »

Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), M. Philippe Lazzarini, a annoncé que la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire s' »aggrave de jour en jour », appelant la communauté internationale à « se mobiliser » en faveur de l’agence onusienne. « La catastrophe humanitaire à Ghaza s’aggrave de jour en jour voire d’heure en heure. La faim et les maladies font rage », a écrit M. Lazzarini dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.

« Il est désormais temps pour tout le monde de se mobiliser en faveur de l’UNRWA, l’épine dorsale de l’opération d’aide internationale à Ghaza », a-t-il souligné.

M. Lazzarini a en outre souligné que les humanitaires « doivent être en mesure de faire leur travail » et que « les obstacles à l’aide doivent être levés sans plus attendre, sinon davantage de vies seront perdues ». Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza s’est alourdi samedi à 44.664 martyrs et 105.976 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé. L’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Syrie

 

Le pays en liesse après la chute du régime de Bachar al-Assad

La chute de Bachar al-Assad, renversé par une offensive éclair de rebelles islamistes, a déclenché dimanche des scènes de liesse partout en Syrie. Après cinq décennies de règne du clan Assad, les habitants célèbrent cette nouvelle ère, tandis que le pays plonge dans l’incertitude. Retour en images. Tirs en l’air, feux d’artifice, gestes et chants de victoire… Des scènes de joie explosive ont éclaté aux quatre coins de la Syrie après l’annonce de la chute, dimanche 8 décembre, du régime de Bachar al-Assad. Le règne du clan Assad a débuté en 1971 avec la présidence de Hafez al-Assad, son fils Bachar lui succédant au pouvoir en 2000.  La fuite de Bachar al-Assad a libéré une vague d’euphorie dans les rues de Damas, où de nombreux habitants se sont réunis pour exprimer leur joie en chantant et en brandissant des drapeaux. La population a investi le palais présidentiel déserté, incendié une salle de réception et pillé la luxueuse résidence du président. À travers le pays, des manifestants ont déboulonné les statues d’Assad père et fils, comme à Hama, dans le centre, à Alep, dans le nord, ou à Qamishli, dans le nord-est.

AFRIQUE

 

Ghana 

L’ancien chef de l’État John Mahama remporte la présidentielle face au candidat du pouvoir

L’ancien président du Ghana, John Dramani Mahama, a remporté dimanche le scrutin présidentiel organisé samedi dans son pays. Son adversaire, l’actuel vice-président sortant Mahamudu Bawumia, a reconnu sa défaite et a félicité le nouveau dirigeant du pays. Le vice-président ghanéen Mahamudu Bawumia, candidat du New Patriotic Party (NPP) au pouvoir, a déclaré dimanche 8 décembre qu’il reconnaissait sa défaite lors de l’élection présidentielle de la veille, précisant qu’il avait appelé son adversaire John Mahama pour le féliciter.

« Le peuple ghanéen s’est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dimanche matin à Accra, la capitale. Sur son compte X, John Mahama a confirmé avoir reçu l’appel de félicitations de Mahamudu Bawumia. Le vice-président a déclaré que John Mahama avait remporté la présidence de manière « décisive » et que le parti d’opposition NDC avait aussi remporté les élections législatives, selon le décompte interne des voix du parti au pouvoir. 

EUROPE

Les États-Unis débloquent une aide militaire de près d’un milliard de dollars pour l’Ukraine

Les États-Unis ont annoncé samedi une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’environ un milliard de dollars. Elle comprend des drones, des missiles et une aide pour la maintenance d’équipements.  Nouvelle aide militaire à l’Ukraine, estimée à 988 millions de dollars, au moment où l’administration Biden s’évertue à accélérer ses efforts envers Kiev avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier. La nouvelle aide comprend des drones, des missiles pour ses systèmes de lance-roquettes Himars et une aide accrue pour la maintenance cruciale d’équipements, a précisé le Pentagone dans un communiqué. La victoire de Donald Trump à la présidentielle de novembre a jeté le doute sur l’avenir du soutien des États-Unis à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, alors qu’il ne reste que quelques semaines pour fournir des milliards de dollars d’aide déjà budgétisés avant l’investiture du républicain. Le Secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a averti samedi que le fait de ne pas continuer à s’opposer aux actions russes pourrait avoir des conséquences désastreuses. « Nous pouvons continuer à nous opposer au Kremlin. Ou nous pouvons laisser Poutine agir à sa guise et condamner nos enfants et nos petits-enfants à vivre dans un monde de chaos et de conflits », a déclaré Lloyd Austin lors du Forum national de défense Reagan, en Californie. « Le gouvernement actuel a fait son choix. Il en va de même pour une coalition bipartisane au Congrès. La prochaine administration devra faire son propre choix », a-t-il ajouté.

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