ALGERIE
Politique
Le ministre de la Communication a présidé la cérémonie de célébration du 63e anniversaire de la création de l’APS
Le ministre de la Communication, M. Mohamed Meziane, a présidé, dimanche à Alger, une cérémonie organisée par l’Agence Algérie presse service (APS) à l’occasion du 63e anniversaire de sa création, marquée par le lancement d’un service d’information en langue russe, dans le cadre de la concrétisation de sa stratégie d’élargissement de ses services et de contribution à faire entendre la voix de l’Algérie à l’international.
« Soixante-trois années de parcours reflètent clairement les étapes franchies par cette agence pionnière, qui a porté l’étendard des valeurs du peuple algérien durant la Révolution de libération. Partie de moyens traditionnels, elle rivalise aujourd’hui, à juste titre, avec les grandes agences de presse internationales », a déclaré le ministre de la Communication, lors de cette cérémonie en présence du conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la communication à la Présidence de la République, M. Kamel Sidi Said, ainsi que des directeurs d’établissements médiatiques nationaux et de cadres de la tutelle. Après avoir mis l’accent sur « l’importance pour l’Agence d’intégrer tous les espaces institutionnels et médiatiques afin de maîtriser les technologies, acquérir des compétences en intelligence artificielle et autres technologies, tout en renforçant la formation pour relever les défis », le ministre a souligné que l’APS « allie modernité dans l’utilisation des technologies et authenticité dans le contenu au service des intérêts suprêmes de la nation ». De son côté, M. Sidi Said a exprimé « sa fierté de voir l’APS atteindre un niveau comparable à celui des grandes agences de presse régionales, en diffusant désormais son contenu dans 6 langues ». Il a salué les efforts déployés à cet effet au cours des cinq dernières années. Il a souligné que « la visite des différents services de l’agence à cette occasion a permis de mesurer les acquis et les avancées réalisés depuis sa création en 1961 grâce aux générations successives ». Après avoir adressé ses félicitations à l’ensemble du personnel de l’agence pour cet anniversaire, M. Sidi Said a affirmé que la question des bureaux de l’agence à l’étranger « sera réglée dans les plus brefs délais ». Il a loué à cet égard « le rôle de l’APS dans la défense contre toutes les attaques ciblant le pays et son adaptation constante à la modernisation pour répondre aux ambitions de l’Algérie ». Pour sa part, le directeur général de l’APS, M. Samir Gaïd a indiqué que cette célébration était « l’occasion de rappeler une étape importante de la mémoire nationale, car l’agence a vu le jour en pleine Révolution de libération nationale, dont l’Algérie célèbre cette année le 70 anniversaire du déclenchement ». « Le 63e anniversaire survient alors que l’agence franchit des pas géants dans tous ses domaines de compétence, alignant son action sur les intérêts suprêmes du pays », a déclaré M. Gaïd, rappelant « plusieurs réalisations accomplies, notamment son déploiement accru à l’international et la transformation majeure qu’elle a connue sur les plans technique et technologique ». Le directeur général de l’APS a également rappelé « les sacrifices des martyrs de la profession pour la patrie, ainsi que les efforts de tous ceux qui ont été admis à la retraite, après des années de travail acharné et professionnel ».
== Un service en langue russe pour renforcer l’écho de l’Algérie ==
Lors de la cérémonie de lancement du nouveau service en langue russe, M. Gaïd a expliqué que « cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’écho et du message de l’Algérie aux niveaux régional et international, ajoutant que cette démarche est conforme aux normes appliquées par les agences de presses mondiales ». L’APS, qui diffuse désormais ses contenus d’actualités sur son site électronique dans les langues étrangères les plus utilisées dans le monde, « prévoit de lancer prochainement un service en langue chinoise », a fait savoir le directeur général de l’APS qui a ajouté que le lancement des services d’information en différentes langues « permettra certainement de contrer les fake-news propagées par certaines entités médiatiques hostiles à l’Algérie ». Concernant les différents services de rédaction de l’APS, M. Gaïd a souligné l’harmonie et la coordination totales entre eux, pour garantir un service d’information de qualité, caractérisé par « la crédibilité et l’instantanéité », relevant, à cet égard, que l’agence « continue de développer ses services de rédaction dédiés à la veille médiatique ». M. Gaïd a également révélé « un projet d’élargissement du système de veille de l’Agence relatif à la diffusion télévisée, par l’augmentation de la capacité de stockage des données pour la diffusion télévisée internationale ». Il a souligné que le renouvellement de toutes les infrastructures des services techniques de l’Agence « constitue une priorité à l’heure actuelle, notamment pour garantir la cybersécurité », relevant que l’APS « représente l’un des aspects de la souveraineté numérique de l’Algérie et que des efforts considérables ont été déployés à cet égard ». Le DG de l’APS a passé en revue les caractéristiques de la nouvelle plateforme numérique de diffusion multimédia de l’Agence, qui sera lancée au début de l’année 2025 dans le cadre de « la transformation de l’APS en une agence d’information globale ». Lors de cette cérémonie, plusieurs journalistes et employés de l’Agence admis à la retraite ont été honorés. Par ailleurs, une cérémonie similaire a été organisée à travers l’ensemble des directions régionales de l’Agence, avec plusieurs conférences sur l’histoire de l’Agence et des distinctions de retraités.
Attaf s’entretient à Oran avec le haut représentant de l’UA pour faire taire les armes et président du Mécanisme africain sur le Soudan
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, s’est entretenu lundi à Oran avec le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour l’initiative « Silencing the Guns » (faire taire les armes) et président du Mécanisme africain de haut niveau sur le Soudan, M. Mohamed Ibn Chambas. Cette rencontre, tenue en marge des travaux du deuxième et dernier jour du 11e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, a permis d’examiner les contributions de l’Algérie au renforcement de la paix et de la sécurité sur le continent africain, ainsi que les perspectives de leur consolidation, à la lumière des résultats du Processus d’Oran. Les deux parties ont également échangé leurs points de vue et analyses sur l’évolution de la crise au Soudan frère, ainsi que sur la situation dans la région du Sahel. M. Ibn Chambas a souligné, dans une déclaration à la presse après ces entretiens, que l’Union africaine, avec le soutien des Nations Unies, joue un rôle essentiel dans la promotion de la paix et de la sécurité dans le continent africain, insistant sur l’importance pour l’Afrique de rester unie afin de jouer un rôle actif et dynamique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a également rappelé que la majorité des questions de paix et de sécurité débattues dans ce cadre concernent le continent africain. Par ailleurs, il a salué la participation des trois pays africains représentant actuellement le continent au Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que l’adhésion prochaine de la Somalie, en janvier, en tant que nouveau membre du Conseil. Il a estimé que cette participation collective représente une « opportunité pour l’Afrique de travailler ensemble, dans un esprit de solidarité, pour défendre ses intérêts et relever les défis auxquels elle est confrontée ». M. Mohamed Ibn Chambas a exprimé sa profonde préoccupation concernant la situation au Soudan, soulignant qu’il est impératif de poursuivre la mise en œuvre des décisions du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et de mettre fin aux combats dans cette région. Il a également insisté sur la nécessité de fournir une aide humanitaire aux populations affectées, affirmant que « le Soudan traverse actuellement l’une des pires crises humanitaires au monde ». Concernant la situation dans la région du Sahel, notamment dans les zones frontalières avec le Nigeria, M. Ibn Chambas a estimé que la situation « reste préoccupante ». Il a exprimé l’espoir que les efforts conjoints des pays africains contribueront à prévenir les ingérences étrangères et à renforcer la stabilité dans cette région. Il a ajouté qu’il est crucial d’adopter une approche globale pour traiter la crise dans la région du Sahel, une approche qui ne se limite pas, a-t-il dit, à des solutions militaires mais englobe également l’amélioration des conditions de vie des populations, le renforcement de l’unité nationale et la promotion de la cohésion sociale. Enfin, il a souligné que tous ces défis nécessitent une coopération renforcée entre les Etats africains et une mobilisation collective pour bâtir un avenir de paix et de prospérité.
Le président de l’APN participe aux travaux du Parlement latino-américain au Panama
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, entamera, mardi, une visite officielle en République du Panama à la tête d’une importante délégation pour participer à la 38e session ordinaire du Parlement latino-américain et des Caraïbes (Parlatino), indique lundi un communiqué de l’APN. Cette visite coïncidant avec la célébration du 60e anniversaire de la création du Parlatino est prévue du 3 au 5 décembre 2024 à Panama City, précise le communiqué. La participation du président de l’APN revêt une importance particulière car c’est la première du genre depuis l’obtention par l’Assemblée de la qualité de membre observateur du Parlatino, souligne la même source. La visite de M. Boughali, qui sera accompagné des députés Bouamri Rachid, Mouilhi Ali et Refice Merouane, permettra de renforcer la coopération parlementaire entre l’Algérie et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, d’approfondir les partenariats multilatéraux et d’examiner les questions d’intérêt commun, notamment à la lumière des mutations régionales et internationales actuelle s, lit-on dans le communiqué.
Société
Le Directeur général de la Protection civile en visite officielle en République tchèque
Le Directeur général de la Protection civile, le colonel Boualem Boughlef, accompagné d’une délégation de cadres centraux, a entamé une visite officielle en République tchèque, à l’invitation de son homologue le général Vladimir Vlitchik, a indiqué, lundi, un communiqué de la Direction générale de la Protection civile. Le directeur général de la Protection civile le colonel Boughlef a été reçu par le responsable tchèque avec lequel il a abordé les moyens de renforcer la coopération et l’échange d’expertises dans le domaine de la gestion des catastrophes, précise la même source ajoutant que le Colonel Boughlef a invité son homologue tchèque à visiter l’Algérie, ajoute le communiqué. Dans le cadre de cette visite de quatre jours, le colonel Boughlef et la délégation l’accompagnant auront à visiter les différentes structures et infrastructures administratives et opérationnelles de la direction générale de la Protection civile de la République tchèque, selon le communiqué. La délégation algérienne présentera également un exposé sur « la structure organisationnelle et les missions de la direction générale de la protection civile algérienne et l’unité nationale d’instruction et d’intervention, le Centre national de coordination opérationnelle et le mode d’organisation et de coordination des opérations de secours lors des grandes catastrophes, mettant en exergue l’expérience algérienne dans la gestion des catastrophes et les efforts de l’Etat dans la prise en charge des victimes, en prenant comme exemple les incendies de forêts et les récentes inondations », conclut le communiqué.
Culture
Signature à Alger de deux conventions de coopération pour soutenir la distribution de la production cinématographique et théâtrale via la télévision publique
Deux conventions de coopération ont été signées, samedi à Alger, entre l’Etablissement public de télévision (EPTV), d’une part et le Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi et le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), d’autre part, en vue de soutenir la distribution de la production cinématographique et théâtrale sur les chaines de la télévision publique et de promouvoir l’image de l’Algérie. La cérémonie de signature a été présidée au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, par le ministre de la Communication, M. Mohamed Meziane, et le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, en présence du conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la communication, M. Kamel Sidi Said ainsi que des directeurs de nombreux médias publics et des artistes. La première convention entre l’EPTV et le CADC a été signée respectivement par les directeurs des deux établissements, Mohamed Baghali et Zineddine Arkab, et porte sur « la diffusion de 17 films produits dans le cadre du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, via les chaines de de la télévision publique ». La deuxième convention entre l’EPTV et le TNA Mahieddine Bachtarzi, a été signée par M. Baghali et M. Mohamed Yahiaoui, et prévoit « la diffusion de 16 pièces de théâtre produites dans le cadre du 60e anniversaire sur les chaînes de télévision publique ». M. Ballalou a déclaré que ces deux conventions « permettront de créer une dynamique compétitive dans le cinéma et le théâtre, ainsi que de remettre le cinéma sur le devant de la scène, avec l’ambition de le transformer en véritable industrie », rappelant les films produits au cours des cinq dernières années, au nombre de « 38 films dans le cadre de l’aide publique, dont 17 films dans le cadre du soixantenaire de l’indépendance », en sus de renforcer la diffusion des œuvres théâtrales à travers la télévision publique. Elles permettront également de « donner aux artistes l’opportunité de distribuer leurs œuvres, et de commercialiser leur image », tout en générant des bénéfices grâce aux droits de diffusion, soulignant la « poursuite de l’activation des mécanismes de distribution, de numérisation et d’accompagnement dans le domaine du livre, des arts visuels et autres, dans le but de réaliser une « intégration dans l’approche économique conformément aux directives du président de la République ». De son côté, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane a affirmé que les institutions des secteurs de la Communication et de la Culture « constituent des piliers du rayonnement intellectuel, civilisationnel et culturel de l’Algérie, dans ses dimensions africaine, arabe, islamique et mondiale, ainsi que des leviers pour le développement et la promotion du patrimoine culturel et artistique puisé dans l’héritage civilisationnel riche, authentique et millénaire de la nation algérienne », ajoutant que la signature de ces deux conventions est « une concrétisation effective de ce qui est requis pour établir des ponts de partenariat et de coopération » entre ces institutions. Le ministre a souligné que ce partenariat entre les deux secteurs « est une mission sensible et noble, qui nécessite la conjugaison des efforts des deux secteurs, la Communication et la Culture, pour le promouvoir, étant l’un des objectifs que le président de la République, M. Abdelmadjid à toujours mis en avant, étant donné que le rayonnement intellectuel, civilisationnel et artistique de la nation est un élément fondamental du poids de l’Etat et de son influence, ainsi qu’un pilier de sa sécurité dans un sens global ». Le ministre de la Communication a également salué cette initiative « comme étape importante dans le renforcement de la coopération et du partenariat entre les institutions des deux secteurs », car elle « jette les bases d’une coopération élargie et plus riche pour soutenir et promouvoir la production cinématographique et théâtrale algérienne, ancienne et contemporaine. Cette démarche vise également à mieux faire connaître ces œuvres au grand public, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ». Il a appelé la corporation des médias et de la culture « à œuvrer dans ce sens, à même de renforcer la coopération au service de la culture, de la pensée, de l’art et de l’esthétique contribuant ainsi à enrichir ce patrimoine dans un pays aussi beau que riche ». A son tour, M. Kamel Sidi Said s’est félicité de la signature de ces deux conventions, s’inscrivant dans le cadre du « retour du cinéma algérien sur le devant de la scène », et qu’il s’agit « d’une importante étape vers le développement du cinéma ».,Le conseiller du président de la République a rappelé les diverses réalisations enregistrées durant les dernières années, notamment les pièces théâtrales et les films réalisés dans le cadre du 60e anniversaire de l’Indépendance, espérant que l’année 2025/2026 sera « l’occasion de concrétiser tous les projets cinématographiques attendus, et sera riche en réalisations dans les domaines du cinéma, du théâtre et du livre ».
INTERNATIONAL
Moyen-Orient
Liban
Le président du Parlement dénonce la « violation flagrante » sioniste du cessez-le-feu
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a dénoncé lundi la « violation flagrante » du cessez-le-feu par l’entité sioniste, après que des frappes sionistes ont visé un poste de l’armée et un village frontalier. Dans un communiqué, M. Berri, qui a joué un rôle de premier plan dans les négociations ayant conduit à la trêve, a affirmé que l’entité sioniste avait violé à « au moins 54 reprises » l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.
Il a appelé le comité chargé de superviser la trêve « à entamer urgemment son action et contraindre » l’entité sioniste à « arrêter ses violations et à se retirer » du territoire libanais.
Plusieurs frappes sionistes ont visé le Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Lundi, un drone sioniste a visé un poste de l’armée libanaise dans le Hermel, une région de la plaine de la Békaa dans l’Est du Liban, faisant un blessé parmi les militaires, selon l’armée.
Un homme est par ailleurs tombé en martyr suite à une frappe de drone sioniste sur le village de Marjeyoun, dans le Sud du Liban, a rapporté le ministère libanais de la Santé. L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) a précisé que l’homme circulait à moto.
Ghaza
L’UNRWA suspend la livraison de l’aide via le point de passage Karam Abou Salem
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), M. Philippe Lazzarini, a annoncé la suspension de la livraison de l’aide humanitaire via le point de passage Karam Abou Salem vers la bande de Ghaza, ravagée par 14 mois d’agression génocidaire sioniste.
« Nous suspendons la livraison de l’aide via Karam Abou Salem, le principal point de passage de l’aide humanitaire vers Ghaza », a écrit M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux. Le patron de l’UNRWA a expliqué que « la route qui permet de sortir de ce passage n’est plus sûre depuis des mois ».
Et d’ajouter: « cette décision difficile intervient à un moment où la faim s’aggrave rapidement. L’acheminement de l’aide humanitaire ne doit jamais être dangereux ni se transformer en calvaire ». En outre, Lazzarini a déploré le fait que « l’opération humanitaire à Ghaza est devenue impossible en raison du siège en cours, des obstacles de la part des autorités (de l’occupation sionistes), du manque de sécurité sur les voies d’aide… ».
« Tous ces évènements ont conduit à une rupture de l’ordre public. La responsabilité de la protection des travailleurs humanitaires et des fournitures incombe à la puissance occupante (entité sioniste) », a souligné le chef de l’UNRWA.
« J’appelle une fois de plus à un cessez-le-feu (à Ghaza) qui garantirait également l’acheminement d’une aide sûre et ininterrompue aux personnes dans le besoin », a-t-il conclu dans son message. Le bilan de l’agression sioniste barbare contre Ghaza a atteint dimanche 44.429 martyrs et 105.250 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé.
AFRIQUE
Sénégal
Massacre de Thiaroye : 80 ans plus tard, les jeunes Sénégalais honorent les tirailleurs
Le Sénégal commémore le 1er décembre les 80 ans du massacre de Thiaroye survenu en 1944. À l’époque, 35 tirailleurs sénégalais, selon les chiffres – contestés – de Paris, ont été assassinés par l’armée française pour avoir réclamé leur solde, au retour de la Seconde Guerre mondiale. Pendant des décennies, l’armée française a qualifié la tuerie de « mutinerie ». Ce 1er décembre, le Sénégal commémore les 80 ans du massacre de Thiaroye, un camp militaire proche de Dakar où, en 1944, les troupes coloniales françaises ont exécuté 35 tirailleurs sénégalais qui, de retour des combats de la Seconde Guerre mondiale, réclamaient leurs arriérés de solde. Le nombre officiel de victimes est contesté par les historiens, et sans doute largement sous-estimé. L’évènement a finalement été reconnu comme un « massacre » par Emmanuel Macron jeudi 28 novembre, mais pendant des décennies, l’armée française a justifié la tuerie en la qualifiant de « mutinerie ». Il faudra attendre 2012 et la venue de François Hollande au Sénégal pour que le massacre soit requalifié de « répression sanglante ». Depuis, la vérité autour de ce drame n’a toujours pas été faite. Aujourd’hui, au sein même de la jeunesse de Thiaroye, ils sont nombreux à ignorer ce drame, qui avait pourtant traumatisé l’Afrique de l’Ouest. Face à cette situation, associations, professeurs et lycéens de la commune se mobilisent, soutenus par des chercheurs, pour que jamais le Sénégal n’oublie l’histoire de « Thiaroye 44 ».
EUROPE
Géorgie
Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues pour la quatrième nuit consécutive
Des dizaines de milliers de manifestants pro-UE se sont à nouveau rassemblés dimanche soir dans plusieurs villes de Géorgie, pour la quatrième nuit consécutive, pour protester contre le gouvernement, qui a exclu l’organisation de nouvelles législatives comme le réclame l’opposition.
France
Michel Barnier active le 49.3 sur le budget de la Sécu, LFI et RN annoncent la censure
Le Premier ministre Michel Barnier a engagé lundi la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale par l’article 49.3 de la Constitution. La France insoumise et le Rassemblement national annoncent déposer une motion de censure. Marine Le Pen confirme qu’elle votera aussi la motion déposée par la gauche.













