Salama News

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ALGÉRIE

Politique

Proclamation de l’Etat de Palestine en Algérie, étape charnière dans l’histoire de la question palestinienne

Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé, mercredi à Alger, que la proclamation de la création de l’Etat de Palestine en Algérie avait constitué « une étape charnière et cruciale dans l’histoire de la question palestinienne ». Dans une allocution lors d’un forum organisé par l’Association Machaâl Echahid et le quotidien « El Moudjahid », à l’occasion du 36e anniversaire de la proclamation de la création de l’Etat de Palestine en Algérie, lue en son nom par le membre du Conseil de la nation et premier vice-président du Parlement arabe (PA), M. Fouad Sebouta, M. Goudjil a souligné que la proclamation de la création de l’Etat de Palestine en Algérie, avait constitué « une étape charnière et cruciale dans l’histoire de la question palestinienne », ce qui, selon lui, confirme la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune que « la Palestine est une cause nationale pour l’Algérie ». Pour M. Goudjil, « la proclamation de l’Etat de Palestine incarne les décisions de la légalité internationale, bloquées par la politique de deux poids, deux mesures et marginalisées par l’alliance des puissances coloniales dans le monde, pour protéger ses intérêts et assurer la continuité de l’idéologie coloniale obsolète ». La question palestinienne n’est pas née du Déluge d’Al-Aqsa, mais elle est en réalité un crime de génocide qui perdure depuis 76 ans, a-t-il rappelé. Et d’ajouter: « Inspirés par la Révolution de Novembre, nous affirmons que l’héroïsme est de transformer les échecs en victoires, de même que le génocide commis, similaire à celui que nous avons vécu lors des massacres du 8 Mai 1945, est celui qui signera la fin de l’occupation sioniste, vaincra son orgueil et réprimera sa cruauté sanguinaire et ses violations ». C’est pourquoi, poursuit M. Goudjil, « l’Algérie poursuivra, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, son soutien et son appui inconditionnel à la cause et au droit du peuple palestinien d’établir son Etat indépendant, avec Al-Qods Echarif comme capitale… et nous continuerons à revendiquer l’admission de l’Etat de Palestine comme membre de plein droit à l’ONU, l’arrêt du génocide ainsi que la criminalisation et la sanction de l’occupant et nous ne cesserons d’appeler le Conseil de sécurité et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités vis-à-vis des peuples colonisés ». Lors de cette occasion qui a coïncidé également avec le 20e anniversaire de la mort du président palestinien Yasser Arafat, M. Goudjil a rappelé les qualités de ce leader révolutionnaire qui a voué sa vie à la cause palestinienne, affirmant que « sa mémoire rappellera toujours la voix de la vérité et de la lutte humaine honorable contre le colonialisme ». De son côté, le représentant de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Bachir Abou Hatab, a dit que « l’Algérie soutient la question palestinienne en la considérant comme une cause nationale, et qu’elle coordonne avec la Palestine dans tous les domaines qui la servent, sans ingérence dans ses affaires intérieures », précisant que « le peuple palestinien reste attaché à sa terre malgré la guerre génocidaire menée par l’occupation pour l’expulser, jusqu’à ce que l’Etat de Palestine obtienne son indépendance ». Pour sa part, le membre de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Boualem Cherifi a indiqué que « l’Algérie se tient aux côtés du peuple palestinien et défend sa liberté », rappelant les acquis historiques et les victoires obtenues par la cause palestinienne sur le plan international. Le président du Comité algérien pour l’Histoire et la Mémoire, Lahcen Zeghidi a, quant à lui, qualifié la question palestinienne de cause nationale, affirmant que « les Algériens n’ont jamais renoncé à défendre cette cause, et que la diplomatie algérienne, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réussi à transférer la guerre de l’entité sioniste des terres palestiniennes au Conseil de sécurité de l’ONU, permettant ainsi au monde de reconnaître la légitimité de la cause (…) cette cause qui frappe aux portes de la liberté, et le monde finira par y répondre », a-t-il dit. A ce titre, le coordonnateur du Comité algérien de solidarité avec le peuple palestinien, Mohamed Dilmi a indiqué que « l’Algérie maintient sa position constante envers le peuple palestinien et sa cause, et qu’elle reste fidèle à son engagement de soutien, en apportant encore aujourd’hui un appui populaire et politique pour contrer le projet de l’entité sioniste visant à annexer les terres palestiniennes ». Ce forum de solidarité avec le peuple palestinien a été rehaussé par la présence des personnalités nationales, des diplomates, des parlementaires et des journalistes.

Réunion du Gouvernement

Suivi des progrès réalisés en matière d’amélioration des services publics

Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé, mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée au suivi des progrès réalisés en matière d’amélioration et de modernisation des services publics, en exécution des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué des services du Premier ministre, dont voici le texte intégral. « LePremierministre, Monsieur Nadir Larbaoui, a présidé, ce mercredi 13 novembre 2024, une réunion du Gouvernement consacrée au suivi des progrès réalisés en matière d’amélioration et de modernisation des services publics, en exécution des instructions de Monsieur le Président de la République.

En effet, le Gouvernement a entendu des communications relatives aux mesures prises par les secteurs de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Poste et des Télécommunications, de la Santé et des Transports, pour répondre aux attentes et aux préoccupations quotidiennes des citoyens à travers l’amélioration de la qualité des services publics, notamment à travers la lutte contre la bureaucratie et la mise en œuvre de la transformation numérique. Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des directives de Monsieur le Président de la République relatives à la réalisation de la sécurité hydrique, notamment en matière de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable au profit des citoyens des régions touchées par le stress hydrique, le Gouvernement a entendu une communication sur l’état d’avancement du projet de réalisation des 5 méga stations de dessalement d’eau de mer au niveau des wilayas de Tipaza, Boumerdes, Oran, Bejaia et El-Tarf, ainsi que le projet de transfert d’eau souterraine à partir du champ de captage El Guetrani à Beni Ounif, pour l’approvisionnement en eau potable de la population des villes de Béchar, Abadla et Kenadsa. Le Gouvernement a également examiné un projet de décret présidentiel fixant les conditions et les modalités de réalisation et d’édification des œuvres artistiques dans les espaces publics et leur entretien, qui devra permettre d’assurer le respect des dimensions historiques, culturelles et sociales de la Nation algérienne, ainsi que les normes techniques et esthétiques dans la réalisation des différentes œuvres artistiques, stèles commémoratives et fresques murales.

Enfin, et dans le cadre de la poursuite de l’élaboration des projets de textes d’application de la loi n 24-04 du 26 février 2024, portant les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable, le Gouvernement a examiné un projet de décret exécutif relatif aux plans d’intervention en matière des risques de catastrophes, fixant l’organisation et la coordination des secours et de l’intervention en cas de risque de catastrophe ou risque particulier touchant les installations et les ouvrages industriels ».

Economie

Conseil de la Nation: M. Faid présente le texte de loi de finances 2025

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a entamé, jeudi, la présentation du texte de loi de finances pour 2025 au Conseil de la Nation, lors d’une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, en présence de membres du gouvernement. Le texte, adopté mercredi par l’Assemblée populaire nationale (APN), a été élaboré sur la base d’un prix de référence fiscal du baril de pétrole brut de 60 dollars sur la période 2025-2027, avec un prix de marché du baril à 70 dollars sur la même période. Il prévoit une croissance économique de 4,5% (2025 et 2026) et une croissance hors hydrocarbures de 5% en 2025. Les exportations de biens atteindraient 50,9 milliards de dollars (mds USD), tandis que les importations de biens devraient se situer à 46,07 mds USD, soit un excédent de la balance commerciale de 4,83 mds USD, et un excédent de la balance des paiements de 1,17 mds USD. L’encours des réserves de change atteindrait 72,95 mds USD, représentant 16 mois d’importations de biens et services. Le texte de loi table sur des recettes budgétaires en hausse de 3,5%, à 8.523,06 mds de DA, avec une fiscalité pétrolière de 3.453,96 mds de DA, et sur des dépenses budgétaires en hausse de 9,9%, à 16.794,61 mds de DA, soit un déficit budgétaire de 8.271,55 mds de DA. Il prévoit des mesures visant à promouvoir l’investissement et à soutenir l’économie et la production nationales, et d’autres visant à soutenir le pouvoir d’achat et à améliorer les conditions de vie des citoyens. Le texte de loi de finances pour 2025 consacre, en outre, l’élargissement de l’assiette fiscale et introduit plusieurs incitations et dispositions de simplification au profit de diverses activités économiques, sans inclure de nouveaux impôts. Outre la présentation du texte de loi, la séance de la matinée sera marquée par la présentation du rapport préliminaire de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil, suivie des interventions des membres du Conseil de la nation. Le débat général se poursuivra jeudi après-midi et durant toute la journée du vendredi, avant que les sénateurs ne procèdent samedi au vote du texte de loi.

Culture

SILA 2024

« Migrations et expressions culturelles », une conférence animée par les écrivains-romanciers, Akli Tadjer et Kaouther Adimi

Une conférence intitulée « Ecrivains en dialogue : migrations et expressions culturelles », a réuni, mercredi à la grande salle de conférences de la Safex, deux belles plumes du roman algérien dans un échange d’expériences où l’Algérie était très présente. Organisée dans le cadre du 27e Salon international du livre d’Alger (Sila: 6-16 novembre) et en célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, cette rencontre a été l’occasion pour les deux auteurs de présenter leurs derniers ouvrages et de parler de leurs expériences d’écrivains et de leurs rapports avec leurs pays et avec les autres. Très attachés à leur pays, Akli Tadjer et Kaouther Adimi, ont d’abord exprimé leur « bonheur d’être en Algérie et de figurer parmi les invités du 27e SILA », pour étaler ensuite leurs expériences prolifiques respectives, empreintes d’une grande volonté d’écrire et de dire les choses avec beaucoup de tact, d’assurance et de sérénité. Dans leurs romans, Akli Tadjer et Kaouther Adimi, promènent leurs personnages ailleurs que dans leurs pays d’origine, les faisant évoluer entre Tendresse, humour teinté de malice, mêlés à une cruelle actualité, tout cela saupoudré de la nostalgie des bonbons d’antan. Publiés chez Casbah, « D’amour et de guerre », « D’audace et de liberté » et « De ruines et de gloire », trois romans constituant la trilogie d’Akli Tadjer, dans lesquels, il se raconte et cultive un antagonisme délibéré avec une dualité permanente entre ses différents personnages. Devant des personnages d’horizons différents, qui ne se ressemblent en rien, mais réunis dans une même trame, Akli Tadjer entend défendre le droit la différence, gardant jalousement son ouverture et son sourire envers les autres. Editée chez Barzakh, Kaouther Adimi, est venue avec « Au vent Mauvais », paru après quatre autres titres, dont « Nos richesses » et « Les petits de décembre ».Le 27e Sila, qui célèbre cette année le 70e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération sous le slogan « Lire pour triompher », se poursuit jusqu’au 16 novembre, avec plusieurs conférences dans différentes thématiques et les exposants de 1007 maisons d’édition issues de 40 pays, dont l’Etat du Qatar, présent en invité d’honneur.

Le 27e Sila ouvre ses portes au public tous les jours de10h00 à 22h00 au Palais des expositions (Safex) aux pins maritimes à Alger.

INTERNATIONAL

Moyen-Orient

Palestine

Des dizaines de colons sionistes prennent d’assaut l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa

Des dizaines de colons sionistes ont pris d’assaut jeudi l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la ville occupée d’El-Qods, sous la protection de la police d’occupation sioniste, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Les colons se sont introduits par groupes successifs dans l’enceinte de la mosquée, ont mené des marches provocatrices dans ses cours et effectué des rituels talmudiques, précise Wafa. Par ailleurs, les forces d’occupation filment des véhicules dans le quartier de Ouadi Hilwa, dans la ville de Silwan et leur impose des amendes, soulignent des sources dans le gouvernorat d’El-Qods. Les forces d’occupation imposent délibérément de lourdes amendes aux Palestiniens d’El-Qods dans le cadre d’une politique de restrictions les visant, ajoutent les mêmes sources. Troisième Lieu-Saint de l’Islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et agents de la police sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d’El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte.

Les enfants privés de traitement contre la malnutrition aiguë dans le nord de Ghaza

La situation nutritionnelle déjà désespérée des enfants de Ghaza ne cesse de s’aggraver au nord de l’enclave palestinienne, ont alerté des agences humanitaires des Nations unies, mettant en cause les déplacements, les attaques sionistes contre les services de santé et les difficultés d’accès à l’aide humanitaire en raison des restrictions imposées par les forces d’occupation. A la suite de l’escalade de l’agression sioniste, des ordres d’évacuation et du renforcement du siège dans le nord de Ghaza par l’armée d’occupation, les partenaires du pôle nutrition ont dû interrompre toutes leurs activités. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), il s’agit notamment des traitements et de l’alimentation complémentaire pour les enfants et les personnes souffrant de malnutrition aiguë. De plus, le déplacement massif des populations du nord de Ghaza vers la ville de Ghaza a entraîné des retards dans la détection et l’instauration du traitement des cas de malnutrition. Selon l’OCHA, cela a compromis le suivi nécessaire des enfants déjà sous traitement. Or, la baisse drastique du nombre de camions commerciaux entrant dans la bande de Ghaza a non seulement fait grimper les prix des produits de base et menacé la stabilité du marché, mais également aggravé l’état nutritionnel des enfants et des femmes vulnérables qui, depuis des mois, ont un accès très limité à la nourriture, l’eau et les produits d’hygiène adéquats. Comme pour aggraver une situation déjà préoccupante, le rétrécissement de l’espace humanitaire et les complications persistantes de la chaîne d’approvisionnement, notamment l’impossibilité de récupérer de manière fiable les fournitures au point de passage de Karam Abu Salem en raison de l’insécurité, ont empêché la couverture totale des besoins, malgré le prépositionnement de quantités adéquates de fournitures en dehors de Ghaza. La pénurie alimentaire a également de graves répercussions sur les femmes enceintes, dont les bébés sont plus susceptibles de naître avec des complications de santé. En outre, les nouvelles mères sont de plus en plus incapables d’allaiter, ce qui expose les nourrissons à un risque accru de contracter des maladies infectieuses, en particulier à l’approche de l’hiver, a détaillé l’OCHA dans son dernier rapport de situation. Par ailleurs, les partenaires du pôle éducation notent que le fait de vivre dans un état d’insécurité alimentaire persistante, parallèlement à la violence et aux déplacements continus, a eu des effets psychologiques profonds sur les enfants d’âge scolaire qui connaissent « des niveaux accrus d’anxiété, de dépression et de traumatisme ». Ce qui fait qu’il leur est de plus en plus difficile de se concentrer et de s’engager dans des activités d’apprentissage.

« La faim contribue également à l’absentéisme pour cause de fatigue ou de maladie, ce qui perturbe les progrès scolaires des enfants », a insisté l’OCHA.

EUROPE

 

France-Israël, un rendez-vous à haut risque et ultra-sécurisé

L’équipe de France reçoit Israël dans une ambiance très tendue, jeudi, au Stade de France où un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place en plein conflit au Proche-Orient. Un climat de tension exacerbé par les violences de la semaine dernière en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. C’est un match sous haute surveillance. L’équipe de France reçoit Israël dans une ambiance très tendue, jeudi 14 novembre, au Stade de France. Dans un contexte marqué par la guerre en Proche-Orient et des incidents survenus la semaine dernière lors du match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam, l’enjeu est davantage sécuritaire que sur le terrain.

Un total de 4 000 policiers et gendarmes seront déployés autour et, fait rare, dans le stade, ainsi que dans les transports en commun et dans Paris. Environ 1 600 agents de sécurité seront également mobilisés au Stade de France et le Raid, l’unité d’élite de la police nationale, est engagé pour la sécurité de l’équipe d’Israël, enfermée dans une bulle depuis son arrivée en France lundi.

Seuls les drapeaux français et israélien seront autorisés dans le stade et les bannières palestiniennes, de même que « les messages à caractère politique » seront bannis, a indiqué le préfet de police Laurent Nuñez. Tout autre drapeau, même des régions françaises, sera interdit, a précisé une source policière.

La France dit utiliser « tous les moyens » pour bloquer le traité entre l’UE et le Mercosur

La France intensifie ses efforts pour bloquer l’adoption de l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur, que les agriculteurs français jugent menaçant. Le ministre de l’Économie Antoine Armand a affirmé jeudi que la France mobilisait ses alliés au sein du Conseil européen pour former une minorité de blocage. La France utilise « tous les moyens » pour bloquer l’adoption du traité entre l’UE et des pays du Mercosur, a voulu rassurer jeudi 14 novembre le ministre de l’Économie Antoine Armand, au moment où ce projet est rejeté en bloc par des agriculteurs.

« On utilise tous les moyens y compris les moyens institutionnels et de vote au niveau européen pour que le Mercosur en l’état ne passe pas », a détaillé le ministre français à la radio SudRadio, ajoutant qu’il tente de convaincre les partenaires de la France « qui peuvent parfois hésiter ».

Pour bloquer la décision, la France doit réunir une minorité de blocage au sein du Conseil, qui regroupe les États membres de l’UE.

Espagne

 

Des pluies diluviennes frappent le sud du pays

La province andalouse de Malaga, placée en alerte rouge, a été frappée par de nouvelles pluies torrentielles et des inondations. Contrairement à la catastrophe à Valence, les habitants ont bien été prévenus en amont.

AFRIQUE

 

Sénégal

 

Appel au calme à quatre jours des élections législatives

C’est la désescalade au Sénégal. Après avoir appelé à la vengeance suite à des violences menées, selon lui, contre ses supporteurs, Ousmane Sonko appelle au calme et à l’apaisement, à quatre jours des élections législatives. La campagne est marquée par la tension entre les partisans du Premier ministre et ceux du maire de Dakar, Barthélémy Dias, alors que le pouvoir en place espère obtenir une majorité au Parlement, afin de mettre en place la politique promise il y a huit mois. Egalement au sommaire : aucune solution politique n’est en vue au Soudan, en guerre depuis dix-huit mois. La situation sur le terrain est dramatique. Elle l’est plus encore pour les femmes, particulièrement touchées par l’intensification du conflit ces dernières semaines, alerte l’ONU, le viol étant utilisé comme arme de guerre.  Les 1,22 million d’habitants du Somaliland étaient appelés aux urnes ce mercredi pour élire leur président. Un enjeu majeur pour cette république autoproclamée, qui s’érige en modèle de démocratie afin d’obtenir la reconnaissance internationale. Cette région, qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, n’est actuellement reconnue par aucun pays. Enfin, en Ouganda, deux jeunes influenceurs ont été arrêtés cette semaine par les autorités. Ils sont accusés d’avoir insulté le président Yoweri Museveni et sa famille, ainsi que d’avoir diffusé de fausses informations dans des vidéos publiées sur TikTok. Ils risquent plusieurs années de prison.

Éthiopie

 

Au Tigré, des habitants restent sous le joug des soldats érythréens

Deux ans après, où en est l’application des accords de Pretoria, qui ont mis un terme à la guerre au Tigré ? Pendant le conflit qui a fait près de 600 000 victimes, selon l’Union africaine, les soldats érythréens se sont battus aux côtés de l’armée fédérale contre les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré. L’accord de paix prévoyait le retrait des troupes érythréennes du territoire éthiopien. Mais près de la frontière, plusieurs zones restent occupées par les forces érythréennes qui font la loi. Les habitants se sentent abandonnés. Reportage de Clothilde Hazard. Il y a deux ans, le 2 novembre 2022, à Pretoria, capitale sud-africaine, un accord de paix a été signé entre le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles du Tigré, afin de mettre un terme au conflit, qui a éclaté en novembre 2020 et a ensanglanté pendant deux ans cette région septentrionale de l’Ethiopie.  Durant la guerre, au moins 600 000 personnes ont été tuées, selon une estimation de l’envoyé de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique. Les autorités fédérales avaient bloqué toute aide humanitaire à la région, et suspendu les services bancaires, les télécommunications et les liaisons aériennes.  Mais des belligérants ayant combattu aux côtés des forces fédérales, comme les milices amharas ou l’armée érythréenne, n’ont pas été conviés à Pretoria pour négocier l’accord de paix. Alors que le le texte prévoyait notamment le « retrait des forces étrangères » – référence implicite aux forces érythréennes -, ces dernières n’ont pas quitté les lieux. Dans plusieurs villages, les habitants vivent sous l’occupation des forces érythréennes qui imposent leur loi, comme ils le racontent à notre correspondante dans ce reportage.

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