Salama News

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Algérie

Le Président Tebboune entame dimanche une visite d’Etat en Turquie

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, entame dimanche une visite d’Etat de trois jours en Turquie, a indiqué samedi un communiqué de la Présidence de la République. A l’invitation de son frère, M. Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie, pays frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune entame, dimanche, une visite d’Etat de trois jours en Turquie », lit-on dans le communiqué.

« Monsieur le Président aura avec son frère le président de la République de Turquie, des entretiens sur les relations algéro-turques et les moyens de les renforcer au mieux des intérêts des deux peuples frères, ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun », a ajouté la même source.

L’ancien SG de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Said placé en détention provisoire

Le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger,  a ordonné, jeudi, le placement en détention provisoire de l’ex-Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a-t-on  appris vendredi de source judiciaire.

Sidi Saïd avait comparu, dans la matinée de jeudi, devant le Procureur de la République près la même juridiction en compagnie de ses deux fils pour les auditionner sur des affaires de corruption. Le juge d’instruction a, par la suite, ordonné le placement en détention provisoire de l’ex-SG de l’UGTA et d’un de ses fils, alors que l’autre a été placé sous contrôle judiciaire.

Abdelmadjid Sidi Said a quitté son poste de SG de l’UGTA qu’il avait occupé depuis 1997, après avoir annoncé en juin 2019 son intention de ne plus se présenter pour un nouveau mandat à l’occasion de la tenue du congrès de l’UGTA.

Bijoux de la région des Aurès: un héritage civilisationnel qui refuse de disparaître

KHENCHELA –  Les bijoux en argent fabriqués dans la wilaya de Khenchela constituent un héritage civilisationnel aux origines lointaines et une source de fierté pour les femmes de la région et traduisent l’identité amazighe des Aurès.

Les bijoux en argent de la région des Aurès se présentent sous forme de mosaïques aux couleurs et aux motifs multiples, liés étroitement à l’environnement dans lequel évoluent les habitants de cette aire géographique de l’Algérie.

Ces couleurs que les artisans bijoutiers de Khenchela donnent aux bijoux ont une symbolique particulière, affirme à l’APS le chercheur en patrimoine amazigh, Mohamed-Salah Ounissi, qui souligne que le jaune, fréquemment utilisé pour fabriquer ces bijoux, symbolise le soleil, tandis que le vert renvoie à la verdure et la nature, le corail rouge reflète le feu et le sang, alors que le bleu évoque le ciel et la mer.

Chaque pièce de ces bijoux comporte une signification sociale, assure ce chercheur, comme  »El Khelkhel », un bijou en forme d’anneau porté au niveau de la cheville par les jeunes mariées des dechras d’Ouled Rechache, El Mehmel, Babar et les tribus des Nememcha et qui symbolise, par son poids, le souhait de raffermir les pieds de la mariée dans son nouveau foyer et lui assurer une longue et stable vie conjugale, ajoute M. Ounissi.

Les techniques de fonte de l’argent, matière première de ces bijoux amazighs, dans les communes de Khenchela, n’ont pas trop évolué et demeurent à ce jour conformes aux procédés traditionnels, où l’argent est travaillé sur une petite enclume, tandis que la technique de la coloration par la résine exige un travail minutieux avec de fins fils d’argent, a-t-il soutenu.

Artisan-bijoutier de Khenchela cumulant 15 ans d’expérience dans ce métier acquis de père en fils, sur plusieurs générations à Chetaia dans la commune d’Ain Touila, Zoubir Merdagh assure, de son côté, que le bijou des Aurès est fabriqué avec trois matériaux : l’argent, le corail et la résine.

Et d’ajouter: « Ce travail nécessite beaucoup de maîtrise, de savoir-faire et de précision pour façonner une œuvre finement ciselée et joliment décorée avec des pierres en corail ».

S’adaptant à l’évolution du secteur de la bijouterie, cet artisan dont le local est situé en plein centre-ville de Khenchela, a élargi sa gamme de produits pour répondre à la demande des femmes de la région, mais il œuvre aussi à promouvoir, dit-il, des modèles de bijoux traditionnels authentiques en faisant des copies adaptées à tous les budgets et susceptibles d’intéresser les clientes qui souhaitent les porter lors des fêtes et d’occasions diverses.

Reconnaissant certaines difficultés à vendre les produits locaux, Merghad affirme qu’il ne renoncera jamais au métier de ses aïeuls et continuera à préserver ce legs et à le transmettre à ses fils, en dépit de la concurrence jugée déloyale des produits importés de Chine et de Turquie proposés à de bas prix par rapport au bijou local authentique qui est plus cher en raison du coût élevé des matières premières.

Cet artisan regrette, toutefois, le fait que plusieurs artisans bijoutiers de la wilaya de Khenchela aient été contraints d’abandonner cette activité ancestrale pour se tourner vers d’autres activités, après que les importateurs de produits asiatiques ont mis en péril l’avenir de centaines de familles vivant exclusivement de ce métier, reflet du patrimoine culturel et civilisationnel de la région des Aurès.

Dimension symbolique et fonction sociale

Pour Djamila Fellah, présidente de l’association locale « Djawahir Thakafia », les bijoux de la région des Aurès sont porteurs d’une symbolique et d’une fonction sociale qui s’ajoutent à la dimension esthétique de la femme chaouie qui les porte avec « El Melhfa », la tenue traditionnelle chaouie, lors des fêtes et des occasions heureuses.

« On ne peut dissocier ces bijoux en argent des tenues chaouies qui traduisent l’élégance de la femme de la région », affirme-t-elle.

Selon cette actrice du mouvement associatif, jusqu’à un passé récent, les femmes chaouies ne se séparaient jamais de leurs bijoux, même lorsqu’elles vaquaient à leurs occupations et tâches quotidiennes.

Intrinsèquement liés à l’identité chaouie, ces bijoux sont sacrés et doivent impérativement figurer dans le trousseau de la mariée, ajoute Mme Fellah, assurant que certains bijoux sont même transmis de mère en fille sur plusieurs générations, de même que ces bijoux ne sont jamais vendus par leurs propriétaires en raison de leur grande valeur symbolique.

Monde

74 ans après la Nakba, l’entité sioniste intensifie ses violations contre les droits humains

La commémoration, dimanche, 15 mai, du 74e anniversaire de la « Nakba », intervient dans un contexte marqué par l’intensification des violations commises par l’entité sioniste et la multiplication des provocations de la part des colons contre les Palestiniens dans les territoires occupés, avec pour conséquence des dizaines de martyrs et de blessés.

La « Nakba » désigne la « catastrophe » que fût pour les Palestiniens la création de l’entité sioniste en 1948 sur les trois quarts de la Palestine poussant environ 800.000 Palestiniens, aujourd’hui plus de 6 millions avec leurs descendants, à se réfugier dans des pays voisins.

La catastrophe fût aussi la destruction entre 1947 et 1949, de plus de 500 villages palestiniens, dont le plus connu est Deir Yassine, avec ses 250 habitants massacrés par les forces d’occupation.

Le projet sioniste s’est en effet accompagné de massacres, tueries, exécutions et meurtres de masse. En 74 années, plus de 100.000 Palestiniens ont été tués à travers différentes parties des territoires palestiniens occupés, dont 357 durant l’année 2021. L’année 2014 a été la plus sanglante lorsque 2.240 Palestiniens ont trouvé la mort, dont 2.181 dans la bande de Ghaza, lors de l’agression contre l’enclave sous embargo pour la 14ème année consécutive.

En 2021 la population palestinienne a atteint 13,8 millions (dont plus de la moitié vivent dans la Palestine historique, (Cisjordanie, bande de Ghaza), selon le Bureau central palestinien des statistiques (PCBS).

Le PCBS a constaté que 28,4% des réfugiés palestiniens sont dispersés dans 58 camps gérés par l’agence onusienne UNRWA  (10 camps en Jordanie, 9 en Syrie, 12 au Liban, 19 en Cisjordanie et 8 à Ghaza). La diaspora palestinienne, l’une des plus importantes au monde, manifeste chaque année pour revendiquer le droit du retour.

Cette année, le 74e anniversaire de la Nakba, célébré le 15 mai, intervient au milieu d’une intensification des agressions et des provocations de la part de l’entité sioniste et de ses colons dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Al-Qods.

 En 2022, cinq fois plus de Palestiniens tombés en martyr qu’en 2021

 Dans un récent rapport, l’observatoire Euro-Med Monitor a déclaré qu’il avait recensé le meurtre de 47 Palestiniens, dont 8 enfants et deux femmes, par les forces sionistes dans divers incidents depuis le début de l’année  2022, notant que ce nombre est pratiquement 5 fois supérieur à celui des Palestiniens tombés en martyr au cours de la même période l’année dernière, qui était de 10.

En janvier, 5 Palestiniens sont tombés en martyr, en février, 6 Palestiniens, et en mars, le nombre est passé à 18, alors que 18 Palestiniens sont tombés en martyrs en l’espace de 14 jours au mois d’avril.

En mai, la mort de la journaliste de la Chaîne qatarie El Jazeera, Shireen Abu Aqleh a provoqué une onde de choc qui s’est répandue dans le monde.

L’autre face du drame palestinien est visible à travers l’intensification de la colonisation en violation du droit international. Depuis le début 2022, l’entité sioniste a approuvé la construction de 3 365 unités de colonies à Al-Qods. Les estimations palestiniennes indiquent qu’il y a environ 650 000 colons vivant dans 164 colonies et 116 avant-postes en Cisjordanie, y compris à Al-Qods occupée.

A cela s’ajoute, les entraves imposées au travail des associations palestiniennes. Fin 2021, les autorités sionistes ont désigné six importantes organisations de la société civile palestinienne comme des organisations « terroristes » et « illégales ».

Aussi, la démolition de maisons palestiniennes, avec la spoliation des biens, a continué en 2021 et se poursuit toujours en 2022. Il s’agit en effet, d’une politique d’occupation très ancienne.  Le nombre de maisons palestiniennes démolies depuis la Nakba, en 1948, est estimé à 170 000.

El-Qods

La police sioniste attaque le cortège funèbre de la journaliste Shireen Abu Aqleh

La police sioniste a attaqué vendredi matin le cortège funèbre de la journaliste de la chaîne Al-Jazeera, Shireen Abu Aqleh, tombée en martyr mercredi à la suite de tirs des forces de l’occupation à Jénine en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne, WAFA.

La police sioniste a bouclé l’hôpital Saint Joseph, où le corps de Shireen Abu Akleh est conservé, installant des barricades aux entrées de l’hôpital et le long des routes où passe son cortège funèbre, interdisant le passage des véhicules ou des piétons palestiniens, a précisé WAFA.

Les forces de l’occupation, lourdement armées ont ensuite pris d’assaut les locaux de l’hôpital et attaqué des dizaines de personnes en deuil qui criaient des slogans condamnant l’occupation et hissaient des drapeaux palestiniens.

Des images retransmises par des télévisions palestiniennes montrent le cercueil de la reporter de la chaine quatarie, manquer de tomber au sol alors que des policiers sionistes dispersent la foule.

« De brutales forces spéciales (sionistes) attaquent le cortège funèbre de Shireen Abou Akleh sortant de l’hôpital Saint-Joseph », a dénoncé sur Twitter Hanane Achraoui, une ancienne ténor de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le cercueil de Shireen Abu Akleh a finalement été transporté vers la Vieille Ville où est célébrée une messe dans une église, avant l’inhumation dans un cimetière à proximité.

La journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, 51 ans, a été exécutée avec sang-froid mercredi matin par un tir de l’armée d’occupation sioniste alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine, avait rapporté Wafa. Elle portait un gilet pare-balles siglé « Presse » lors de l’exercice de sa mission.

L’assassinat de Shireen Abu Aqleh continue de susciter de vives condamnations palestinienne, arabe et internationale.

France

Le premier ministre va finalement rester en France, en raison du déplacement du président de la République, dimanche, aux Emirats arabes unis pour rendre hommage au président mort Khalifa Ben Zayed Al Nahyane. Les deux têtes de l’exécutif français ne peuvent se trouver simultanément hors du territoire national.

Ce devait être son 352e et dernier déplacement en tant que premier ministre. Jean Castex ne se rendra finalement pas au Vatican, dimanche 15 mai, pour assister à la canonisation de l’explorateur Charles de Foucauld. Alors que sa démission est attendue dans les prochaines heures, ce voyage à Rome a été annulé samedi en raison du déplacement express d’Emmanuel Macron aux Emirats arabes unis, dimanche, pour rendre hommage au président défunt, le cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, mort vendredi à l’âge de 73 ans. Afin d’éviter que les deux responsables de l’exécutif ne se trouvent simultanément hors de France, M. Castex sera remplacé au Vatican par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

 

Un dernier buffet avec les ministres

A un mois des élections législatives, et alors que le second mandat d’Emmanuel Macron a débuté officiellement samedi à minuit, M. Castex s’apprête à quitter ses fonctions, un peu moins de deux ans après sa nomination, en juillet 2020, pour prendre la suite d’Edouard Philipe. Au début de mai, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait annoncé que M. Castex et ses ministres « resterai[ent] en place », jusqu’au 13 mai au moins. « Le gouvernement Castex ira au bout de sa tâche et restera en place jusqu’à la fin du premier quinquennat d’Emmanuel Macron », avait-il fait savoir. Quant au nom et à la date de la nomination du prochain chef ou de la prochaine cheffe du gouvernement, le mystère reste à cette heure entière.

Cette semaine, M. Castex a donc fait ses adieux au personnel de Matignon mercredi, puis jeudi soir aux ministres, conviés à un buffet dans les jardins avec leurs conjoints. Le dernier conseil des ministres du gouvernement de M. Castex a ainsi eu lieu mercredi 11 mai. A cette occasion, le chef de l’Etat « a remercié chacune et chacun pour le travail qui a été fait. (…) Il a dit avec solennité et affection qu’il avait été très fier d’être autour de cette table avec Jean Castex et son gouvernement ces deux dernières années », avait rapporté M. Attal à l’issue du conseil des ministres.

La démission du gouvernement annoncée par erreur sur son site

Par ailleurs, samedi matin, le site Internet du gouvernement a affiché pendant près d’une heure une page annonçant la démission du gouvernement Castex, « en raison de problèmes techniques », a rectifié Matignon auprès de l’Agence France-Presse (AFP), qui confirmait ainsi une information de France Télévisions. La page Web affichée par erreur sur gouvernement.fr est « régulièrement utilisée en cas de remaniement. Elle est préparée depuis un moment déjà. C’est une page fantôme qui est remontée dans les recherches Google. Le service d’information du gouvernement a pris contact avec le moteur de recherche pour rectifier », a fait savoir Matignon en précisant que la page est désormais « déréférencée et dépubliée ». « Seuls les communiqués de presse font foi. Il n’y a pas de remaniement prévu à notre connaissance aujourd’hui », a conclu l’entourage du premier ministre auprès de l’AFP.

 

Tunisie:

 

Le président Saïed annonce un dialogue national uniquement avec la société civile

Le président tunisien l’a annoncé dimanche 1er mai 2022 lors d’une allocution télévisée à la veille de l’Aïd. Ce dialogue national est attendu depuis des mois, mais il aura lieu en petit comité.

Tous les partis politiques tunisiens sont exclus de ce dialogue national. Ils sont considérés par le président tunisien comme « ceux qui ont saboté, affamé et maltraité le peuple ».

Seules quatre organisations de la société civile sont conviées : la centrale syndicale UGTT, l’organisation patronale Utica, la Ligue tunisienne des droits de l’homme, et l’Ordre national des avocats. Le « quartet » qui avait reçu en 2015 le prix Nobel de la paix pour sa contribution à la transition démocratique lors des printemps arabes.

Cela permet à Kaïs Saïed de répondre à la demande insistante de dialogue national de la part de la communauté internationale, alors que la Tunisie est en pourparlers avec le Fonds monétaire international pour obtenir un nouveau prêt. Tout en excluant les partis politiques, et en particulier sa bête noire, Ennahdha, pivot de toutes les coalitions gouvernementales depuis dix ans.

Cet appel à un dialogue national au périmètre très restreint de la part du président tunisien intervient alors qu’il a dissous le Parlement, remanié le Conseil supérieur de la magistrature et la Haute Autorité électorale, et qu’il mène une réforme constitutionnelle qui sera soumise à référendum en juillet, en attendant des élections législatives promises pour le 17 décembre.

Avec son discours non inclusif, Kaïs Saïed laisse seulement entendre qu’il est enfin prêt à s’accorder sur la ligne de la centrale syndicale l’UGTT, qui depuis dimanche a lancé un appel urgent à ce que le président entame un dialogue. « C’est probablement la dernière chance pour rassembler les forces nationales et éviter un démantèlement de l’État et un effondrement financier », a déclaré Nourredine Taboubi, le secrétaire général de la Centrale, un partenaire social crucial qui est aussi en pourparlers avec le gouvernement sur aux réformes d’austérité envisagées pour obtenir un prêt du Fond monétaire international.

Lundi 2 mai, la majorité des Tunisiens étant tournée vers les célébrations de la fête de l’Aïd, peu de politiques ont réagi au discours présidentiel, mis à part Rafik Abdesslem, membre du parti islamiste Ennahdha qui s’oppose à la prise de pouvoir de Kaïs Saïed depuis le 25 juillet. Il a déploré dans un statut Facebook, que les vœux du président aux Tunisiens pour cette fête soient tournés vers le dénigrement et l’insulte, écrit-il.

 

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