Don Quichotte et les spectres

Don Quichotte et les spectres

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Don Quichotte

Par Nabil Khalfaoui

Attaque sournoise de l’entité sioniste, recrudescence de la propagande numérique, ciblage insidieux de la communauté algérienne à l’étranger : ce que nous observons depuis plusieurs jours ne relève pas du hasard. C’est une guerre hybride, menée à coups de désinformation, de menaces à peine voilées et de stratégies d’intimidation, contre un pays dont l’histoire et le présent font trembler ceux qui redoutent la dignité.

L’Algérie, fidèle à son histoire de résistance et à sa vocation solidaire, est de nouveau la cible d’attaques aussi insidieuses que coordonnées. Les réseaux sociaux bruissent de rumeurs, de provocations ciblées, de comptes anonymes amplifiant une haine importée. Et à travers ces manœuvres, c’est bien l’âme algérienne que l’on tente de souiller, notre engagement pour la cause Palestinienne et le Sahara occidental  que l’on cherche à punir, et notre souveraineté que l’on veut tester.Il ne faut pas s’y tromper. L’Algérie dérange. Elle dérange parce qu’elle est libre. Elle dérange parce qu’elle ne courbe pas l’échine. Elle dérange parce qu’elle n’a jamais trahi les peuples opprimés.Depuis la fin de la guerre de 12 jours qui a vu l’Iran tenir tête à l’entité sioniste avec une démonstration de force symbolique et géopolitique, un nouvel ordre s’esquisse à l’Est. Les accords stratégiques entre Téhéran, Pékin et Moscou ont accéléré la bascule. Dans ce contexte, le soutien sans faille de l’Algérie au peuple Palestinien gêne ceux qui cherchent à isoler la résistance. L’entité sioniste et ses relais régionaux, dont certains au sein même de la diaspora, tentent une guerre psychologique et symbolique contre l’Algérie.Sur les réseaux sociaux, les tentacules numériques de l’entité sioniste et de ses relais du Makhzen s’activent. Leur objectif est simple : sonder le mental algérien, affaiblir la foi nationale, provoquer le sursaut prématuré. Le MAK, cette nébuleuse séparatiste téléguidée, se révèle pour ce qu’elle est : une arme étrangère braquée contre la souveraineté nationale.La réactivation médiatique du MAK, groupe séparatiste classé terroriste, dont les chefs, protégés en Europe et financés en sous-main, se permettent des appels à l’insurrection. Lorsque le leader sans titre Ferrat Mehenni déclare que « si l’indépendance de la Kabylie n’est pas obtenue diplomatiquement, elle le sera par d’autres moyens », c’est une menace directe contre l’unité nationale. C’est une provocation. C’est un avertissement. Mais l’Algérie n’a pas peur. Car l’Algérie connaît ses ennemis. Elle les a vus venir, partir, puis revenir sous d’autres masques.Nos services de sécurité observent, analysent, anticipent. L’État est conscient des menaces, et le peuple doit l’être aussi.

Les Algériens le jour de l’indépendance

 Le combat qui se joue ne se mène pas seulement sur le terrain militaire. Il se mène aussi dans les esprits, sur les plateformes numériques, dans les discours, dans la mémoire collective. Et c’est là que chaque citoyen devient un soldat du front intérieur.

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir. »

En ce mois sacré de mémoire et de commémoration de notre indépendance du 5 juillet, chaque citoyen doit être une sentinelle, un relais de vigilance, un rempart face aux trahisons, un bras tendupour défendre l’honneur de la patrie. L’Algérie n’est pas seule. Elle est respectée. Écoutée. Soutenue.

Et surtout, elle est prête. Prête à défendre ses frontières. Prête à protéger sa mémoire. Prête à affronter le tumulte avec l’assurance d’une nation forgée par le sacrifice.

« Préparez contre eux toute la force que vous pouvez réunir… afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre. » [Sourate Al-Anfal – 60]

Ceux qui tentent aujourd’hui de nous faire douter de nous-mêmes n’ont rien compris à ce que signifie être algérien. Nous sommes les enfants du 1er Novembre. Nous sommes les héritiers des Aurès, de la Casbah, de la Soummam. Et ce peuple qui a résisté à l’un des plus puissants empires coloniaux du XXe siècle ne sera jamais soumis par des mots, ni par des manigances. L’Algérie est un roc. Son peuple, une armée. Sa mémoire, un bouclier.

N.K

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