
Par Axel Mohamed
Accords avec le Kenya, participation en Italie à «Gastech» 2025, engagements de grands projets en hydrogène…
La compagnie nationale ne cesse de gagner en gallons. En dépit d’une concurrence qui bat son plein à l’échelle internationale, Sonatrach qui a su répondre à une demande croissante en gaz pour les pays européens secoués par une crise énergétique, et à la faveur de projets stratégiques notamment liés aux énergies propres, a des atouts à faire -valoir.
Sur plusieurs fronts, Sonatrach, après avoir conclu un protocole d’accord avec la National Oil Corporation du Kenya, en marge de la 4e édition de l’IATF, annonce, ce matin, sa participation à la conférence et exposition «Gastech» 2025 se tient à Milan, en Italie sous le thème : «Façonner un avenir énergétique durable». Deux évènements annonciateurs d’une volonté de renforcer sa présence en Afrique, mais aussi de s’affirmer en acteur important sur la scène internationale notamment en gaz, en énergies renouvelables et en hydrogène vert. Avec d’autres compagnies et institutions, Sonatrach aura à discuter en Italie, de l’avenir de l’industrie gazière et d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat. La participation de Sonatrach à cet événement stratégique s’inscrit dans la continuité de sa présence permanente sur les scènes internationales et soutient sa position en tant que partenaire des grandes institutions mondiales, en plus d’être un fournisseur efficace et fiable sur le marché gazier mondial. L’évènement verra la participation de 150 pays, 7 000 délégués et 1000 exposants. S’étendant sur 15 programmes et 160 sessions à travers 3 conférences, Gastech offre une plateforme inclusive à plus de 1 000 intervenants pour aborder les défis énergétiques mondiaux. L’objectif est de garantir que les innovations transformatrices soient soutenues par des politiques robustes et des investissements substantiels, ouvrant ainsi la voie à des changements significatifs pour transformer le système énergétique mondial. Pour l’hydrogène vert, Sonatrach pourra produire 40 Térawatts en 2040 dont 300 000 tonnes seront réservées à l’usage local. La valeur de l’investissement alloué par l’Algérie dans le cadre de cette stratégie est estimée à 25 milliards de dollars pour atteindre cet objectif à l’horizon 2040.Cette démarche est répartie en trois grandes phases, à savoir le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l’expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l’industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).L’Algérie dispose d’un potentiel important pour produire de l’hydrogène vert, grâce aux énergies renouvelables, ainsi que d’infrastructures énergétiques et d’une grande expérience dans le domaine.

Signature d’un Mémorandum Sonatrach avec le Kenya
Une série d’indicateurs la propulsent pour devenir un leader en Afrique et dans la région méditerranéenne dans ce secteur. Dans un autre créneau, La Banque mondiale, dans une étude, affirme que l’Algérie dispose de capacités techniques de 4.000 gigawatts dans l’éolien.Côté Afrique, le Mémorandum signé avec le Kenya est révélateur. Dans son propos, Rachid Hachichi, PDG de la compagnie, Sonatarch a affirmé que «la complémentarité et le partenariat au niveau africain sont la meilleure voie pour parvenir à un développement global et durable pour les peuples de notre continent ». Ce protocole définit en effet un cadre pratique de coopération à travers l’échange d’expertise et de savoir-faire, et la mise en œuvre de projets conjoints dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures, ainsi que dans l’approvisionnement du marché kényan en gaz de pétrole liquéfié (GPL) et en produits pétroliers». Il s’agit d’«une étape qualitative dans le partenariat énergétique entre nos deux pays, et reflète l’ambition de notre entreprise d’étendre ses activités à travers le continent et de consolider sa position en tant qu’acteur clé du secteur énergétique tant au niveau régional qu’international ».
A.M