Salama News

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Algérie

Politique

 

Le président de la République reçoit l’ambassadeur du Portugal à Alger

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, lundi à Alger, l’ambassadeur du Portugal, M. Luiz de Alburqueque Veloso, qui lui a rendu une visite d’adieu au terme de sa mission en Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République. L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire général de la Présidence de la République, M. Abdallah Moundji.

Le Conseil de la nation prendra part au 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel du 1er au 3 mai en Azerbaïdjan

Une délégation parlementaire du Conseil de la nation prendra part aux travaux du 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel, prévu du 1er au 3 mai prochain à Bakou (Azerbaïdjan), indique lundi un communiqué de l’institution parlementaire. « Chargée par le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, une délégation parlementaire de l’institution, composée de M. Ali Talbi, vice-président du Conseil de la nation et chef de la délégation, et de M. Akhmado Khafi, sénateur, prendra part aux travaux du 6e Forum mondial sur le dialogue interculturel, prévu du 1er au 3 mai 2024 à Bakou en République d’Azerbaïdjan », précise le communiqué. Ce forum s’inscrit dans le cadre du « Processus de Bakou », initié en 2008 par le président azerbaïdjanais, M. Ilham Aliyev, en vue de « promouvoir le dialogue, la compréhension et l’harmonie entre les cultures ». Il s’agit d’une plateforme permettant aux Gouvernements, aux organisations internationales, aux experts et aux universitaires d’échanger sur les meilleures pratiques et les mécanismes les plus récents favorisant le dialogue interculturel et contribuant à l’instauration de la paix et de la sécurité internationales. Plusieurs thèmes sont à l’ordre du jour de ce Forum, dont « le dialogue pour une renaissance culturelle mondiale », « ‘l’IA: une chance ou une menace pour la culture humaine ? », « le rôle du pouvoir législatif et les meilleures pratiques en matière de protection du patrimoine culturel », « le rôle de l’éducation et la participation des jeunes à la lutte contre la discrimination et la xénophobie » et « le renforcement de la confiance par le dialogue interreligieux ».

Culture

Festival du film méditerranéen : « une occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma »

Le 4ème Festival du film méditerranéen d’Annaba est une « occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma et lui redonner goût aux salles obscures », a estimé, dimanche à Annaba, le musicien et metteur en scène international, Safy Boutella. S’exprimant en marge d’une master class qu’il animait au profit de professionnels, d’étudiants et d’amateurs du 7ème art, Safy Boutella a souligné, dans une déclaration à l’APS « l’importance du cinéma dans le développement des peuples », avant d’insister sur l’importance de « fidéliser » le public au cinéma à travers, notamment « l’ouverture et l’aménagement de salles de cinéma, et l’encouragement de la réalisation de films ».

Appelant à « stimuler le cinéma et l’industrie cinématographique », l’auteur de l’album jazz « Mejnoun » est revenu sur « le potentiel de l’Algérie en la matière », insistant, dans ce cadre, sur « l’importance de bien encadrer et d’accompagner les talents pour faire gravir un autre échelon au cinéma algérien ».

Réaffirmant sa « volonté de contribuer à l’essor du cinéma en Algérie », Boutella a ajouté, au sujet de la master class qu’il a animée, que « ce fut, pour (lui), une façon de participer aux efforts déployés dans le sens du renouveau du 7ème art algérien ». Ce musicien de renommée internationale a également indiqué que le fait de prendre part à un festival de cinéma en Algérie est « exceptionnel », d’autant que ce type d’événements culturels « constituent des lieux d’échanges et de communication entre professionnels, nécessaires pour avancer ». La master class a été mis à profit par Safy Boutella pour revenir sur son parcours professionnel, et montrer « comment composer une musique de film, comment trouver l’inspiration et comment travailler en collaboration avec le réalisateur et tout son staff ». Le musicien et metteur en scène algérien, diplômé du Berklee College of Music de Boston (USA), a avoué que le cinéma « est, certes, l’expression d’un talent, mais qui risque d’être insuffisant s’il n’est pas bonifié par l’amour du cinéma ».

Economie

Nouveau système électronique de cryptage des données pour le suivi des demandes d’importation. Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a annoncé, dimanche dans un communiqué, le lancement, à partir du 1er mai, d’un nouveau système électronique de cryptage des données sur la plateforme de suivi des demandes d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état. Ce nouveau système numérique, qui intervient en application des directives du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, et dans le cadre de la numérisation du secteur et de la promotion de la transparence, vise à « améliorer l’efficacité et la transparence du traitement des demandes du document de domiciliation bancaire et à sécuriser les données des opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinés à la revente en l’état », précise la même source. Ainsi, le ministère a appelé les opérateurs économiques activant dans ce domaine à suivre le guide de cette opération via la plateforme de suivi des demandes d’importation des matières premières, de produits et de marchandises destinés à la revente en l’état.

INTERNATIONAL

AFRIQUE 

Magheb

Le G3 est né à Carthage: Le Maghreb de l’action succède au Maghreb des slogans

L’acte de naissance de l’initiative tripartite algéro-tuniso-libyenne signe la diplomatie du pragmatisme. L’éclosion de cette nouvelle entité régionale est la démonstration que dans la politique, comme dans la vie, l’action est toujours préférable à l’inertie.

« L’Accord de Carthage », « UMA bis », « Trio de Tunis », les observateurs se sont confondus en appellations sur le sommet qui a réuni les trois Présidents algérien, tunisien et libyen. Les sceptiques étaient de sortie pour anticiper sur les résultats de cette trilatérale, lui prédisant le pire avenir. A savoir que le sommet ne se tiendrait pas. Reste que le 22 avril est une rencontre fondatrice d’une approche nouvelle. L’année prochaine, 2025, équivaudra à exactement 30 ans depuis que la mort clinique de l’UMA (Union du Maghreb arabe) a été actée, et que l’UMA n’existe plus sur le terrain. A l’époque, le ministre marocain des Affaires étrangères, Fillali, avait annoncé le gel de l’UMA et depuis, toutes les institutions de l’UMA ont été désactivées, à l’exception du secrétariat général de cette « Union » mis sous contrôle du Makhzen. Payé et utilisé par le Makhzen, selon le besoin pour légitimer ses actions par un pseudo-accord de l’UMA. Pour les amnésiques, en 1995, le MAE marocain Fillali a saisi par écrit ses homologues de l’UMA pour leur signifier le gel de l’Union maghrébine. Et depuis, sous prétexte du problème du Sahara Occidental, l’UMA a cessé d’exister. Si un secrétaire général de l’UMA a été maintenu, ce dernier a été bien pris en charge par le Palais Royal, se transformant en un diplomate marocain auxiliaire qu’un secrétaire général d’une Union maghrébine en mort cérébrale. De ce fait, la rencontre de Carthage est arrivée pour discuter du … cadavre. N’importe quel praticien aura la lucidité de conclure, après un coma aussi profond qu’irréversible, qu’une entité déclarée morte ne peut ressusciter après un aussi long décès cérébral. L’UMA est dans ce cas. Le plus ironique est que l’Algérie, tenue pour responsable de cet épisode, est celle qui a invité ses frères Maghrébins, à l’occasion du forum des chefs d’Etats des pays exportateurs de gaz organisé à Alger en mars dernier, à réfléchir à une autre voie, la Tunisie emboitant le pas en organisant le sommet de Tunis. Le Président de République, M. Abdelmadjid Tebboune, n’a jamais caché ses intentions dès qu’il s’est agi de coopération, d’échanges politiques et économiques, dans la confection de la feuille de route tripartite. Il avait précédé le sommet d’annonces telles que la création de cinq zones franches avec le Mali, la Mauritanie, le Niger, la Tunisie et la Libye précisément, même si dans le lot, certains de leurs gouvernements sont dans une attitude hostile. Une manière de baliser le terrain quand le voisinage recouvrera sa clairvoyance. D’ailleurs, aujourd’hui, tous les pays africains sont organisés en communauté régionale sauf l’Afrique du Nord, à cause du Maroc qui a privilégié des alliances avec l’entité sioniste et en s’invitant dans d’autres structures organiques du Machrek. Depuis 30 ans, les contributions, subventions et salaires de fonctionnaires de l’UMA sont un gouffre inutile pour les pays adhérents, perfusant une coquille vide. L’Algérie qui a pris les devants diplomatiques a, toutefois, assorti sa proposition d’une dynamique pragmatique incluant les dossiers les plus urgents, comme la sécurité des frontières communes, la lutte contre la migration irrégulière, le lancement de grands projets d’investissements communs dont énergétiques, la production de céréales ou le dessalement de l’eau de mer et les défis climatiques. Des groupes de travail conjoints ont été installés pour accélérer cette projection avec déjà la signature d’un accord pour la résolution entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye du dossier des eaux souterraines communes dans la région du Sahara septentrional. Un dossier qui avait été source de conflits latents entre les trois pays depuis leurs indépendances respectives. La preuve en est que prendre le taureau par les cornes est l’esprit même de la Déclaration de Carthage. Maintenant, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Kaïs Saïed et M. Mohamed Younes Al-Manfi ont eu l’audace de refuser le statu quo morbide de l’UMA pour se lancer dans une initiative résolue qui, non seulement a le mérite d’exister en G3, mais également de sceller une union stratégique pour s’adapter aux mutations régionales et internationales. Le G3 est, de ce fait, un premier pas, un embryon pour créer cette alliance des pays d’Afrique du Nord que la Mauritanie va rejoindre un jour. Leurs aspirations communes ne peuvent laisser indifférentes, ni l’Union européenne, du fait de la géographie et des ressources des trois partenaires, ni l’Union africaine, du fait de la profondeur de ce bloc compact, et encore moins, les pays professionnels de l’ingérence, qui vont mal digérer cet acte collectif de souveraineté. L’Alliance née à Carthage a déjà le mérite d’être une alternative régionale proactive qui s’imposera, avec le temps, comme un interlocuteur crédible et responsable face aux autres entités partenaires. Que l’on veuille ou pas, le Maghreb de l’action a succédé au Maghreb des slogans.

Togo

Législatives

Près de 4,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes

Après l’adoption d’une nouvelle Constitution ayant fait basculer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, les Togolais sont appelés aux urnes, lundi, pour élire les membres de l’Assemblée nationale, mais aussi leurs conseillers régionaux.

RD Congo

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, dans le collimateur de la justice

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, est dans le collimateur de la justice congolaise. Le procureur général près la Cour de cassation a ordonné, dans la nuit de samedi à dimanche, l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.

Europe

Italie

Des centaines de militants manifestent contre la réunion sur le climat du G7 à Turin

Des centaines de manifestants sont rassemblés dans les rues de Turin avant la réunion des ministres du G7 sur le climat et l’environnement.

France

L’acteur Gérard Depardieu placé en garde à vue pour agressions sexuelles

Nouvelle étape importante dans les enquêtes pour agressions sexuelles visant Gérard Depardieu: l’acteur, déjà mis en examen pour viol, a été placé en garde à vue lundi à Paris pour être entendu sur des faits dénoncés par deux femmes. Les précisions de Fabienne Silvestre, co-fondatrice et directrice du « Lab femmes de cinéma ».

 

Espagne

Pedro Sánchez décide de rester à la tête du gouvernement espagnol

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a mis fin lundi à un suspens de cinq jours en annonçant qu’il avait décidé de rester à la tête du gouvernement, malgré la « campagne de discrédit » dont il accuse l’opposition de droite et dont la dernière illustration, selon lui, est l’ouverture d’une enquête judiciaire contre son épouse.

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