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Algérie

La non-adhésion de l’Algérie aux BRICS n’altère en rien sa « nouvelle orientation » consacrée par le président de la République

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé mardi à Alger, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait consacré l’orientation vers l’Asie centrale et l’Asie comme l’un des axes de la politique étrangère du pays, arguant que la non-adhésion de l’Algérie au groupe des « BRICS » n’altère en rien cette « nouvelle orientation ».

Animant une conférence de presse lors de laquelle il a présenté l’initiative du président de la République pour le règlement de la crise au Niger, M. Attaf a indiqué que « le président de la République a orienté l’un des axes de la politique étrangère vers l’Asie centrale et l’Asie augurant d’un avenir prospère », soulignant que « les BRICS n’ont altéré en rien ces orientations ni notre capacité à défendre nos intérêts, dans le cadre de la nouvelle orientation décidée par le président de la République ».

M. Attaf a affirmé, en outre, que l’Algérie aspirait à adhérer aux BRICS pour renforcer les cadres de déploiement de sa politique étrangère, assurant qu’en dépit de sa non-adhésion au groupe, l’Algérie « poursuivra résolument ses choix ». L’Algérie, qui a de tout temps plaidé en faveur de la multipolarité dans les relations internationales et le rétablissement de la coopération multilatérale, continuera à défendre ses choix avec ses alliés des BRICS dans d’autres cadres comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le groupe des 77 et le Mouvement des non-alignés, a soutenu M. Attaf.

Il ne faut pas considérer la non-adhésion comme une défaite, car « l’Algérie dispose toujours de cadres suffisants pour défendre ses intérêts diplomatiques, politiques, stratégiques et économiques, notamment vers la nouvelle orientation vers l’Asie centrale et l’Asie », a estimé M. Attaf.

Parmi ces cadres et choix, M. Attaf a évoqué les efforts de l’Algérie pour rejoindre la Nouvelle banque de développement (NBD) des BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai, rappelant sa contribution au capital de la Banque de Shanghai pour l’investissement dans les infrastructures.

Tous ces pays membres des BRICS sont « amis et alliés », sans exception, a affirmé le ministre. Répondant à une question sur le rôle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la région, M. Attaf a salué le rôle de cette organisation régionale dans « la réalisation de l’intégration économique africaine en tant qu’entité financière, commerciale et douanière qui a atteint des niveaux élevés dans la concrétisation de cette intégration », insistant sur la nécessité de « ne pas remettre en question les capacités de ce groupe » qui a également joué, a-t-il rappelé, « un rôle axial dans le domaine sécuritaire ».

Le président de la République insiste sur la prise en charge des préoccupations des jeunes

 Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a affirmé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait insisté, lors de l’audience qu’il lui a accordée ainsi qu’aux membres du Bureau du conseil, sur la prise en charge des préoccupations des jeunes et le renforcement des liens avec les jeunes de la communauté nationale.

Dans une déclaration au terme de l’audience, M. Hidaoui a fait savoir que le président de la République avait insisté sur la nécessité de « prendre en charge les préoccupations et les ambitions des jeunes » et de « renforcer les liens avec les jeunes de la communauté nationale, en coordination avec différents acteurs concernés, notamment la Mosquée de Paris ».

A cette occasion, M. Hidaoui a mis en exergue la « grande symbolique » de cette rencontre, qui a permis, a-t-il dit, de « passer en revue le bilan des activités du conseil, un an après la mise en place de sa structure administrative et organisationnelle et le lancement de ses rencontres avec les jeunes à travers les wilayas du pays ».

Le Président Tebboune a « recommandé, lors de la rencontre, de prendre en charge les préoccupations des jeunes et de tenir compte de leurs avis et propositions », a précisé M. Hidaoui, assurant que le CSJ s’y employait à travers les différentes rencontres qu’il organise.     

Le président du Conseil supérieur de la jeunesse a dit avoir « perçu une volonté politique sincère de miser sur cette précieuse force vive de la société algérienne », évoquant l’appel du président de la République à la nécessité de « renforcer la démocratie participative à travers les différentes activités que nous menons au profit de cette catégorie et la cohésion avec nos jeunes dans les différentes wilayas du pays, pour en faire des acteurs de la dynamique nationale que connaît le pays ».

Le président de la République lance une initiative politique pour le règlement de la crise au Niger

 Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a lancé une initiative politique pour le règlement de la crise au Niger dans le cadre d’une vision garantissant le respect du principe de rejet des changements anticonstitutionnels et l’adhésion de toutes les parties à l’option pacifique, loin de toute intervention militaire, a annoncé mardi à Alger le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf.

Lors d’une conférence de presse au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, M. Attaf a précisé que l’initiative du président de la République s’articulait autour de six axes, dont « l’impérative association de toutes les parties au Niger, sans exclusion aucune, aux arrangements politiques de sortie de crise, qui doivent être conduits dans un délai ne dépassant pas les six mois, sous le contrôle d’une autorité civile, conduite par une personnalité consensuelle, acceptée par tous les courants de la classe politique au Niger, afin d’aboutir au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans ce pays ».

A une question sur d’éventuelles concertations avec la France sur la crise au Niger, le ministre a souligné que « c’est le président de la République qui décide quand et avec qui établir des contacts », évoquant des rencontres programmées avec de hauts responsables au ministère français des Affaires étrangères « dans une semaine à 10 jours ».

M.Attaf a insisté sur l’impératif de prioriser la solution politique et d’écarter le recours à la force au regard des répercussions désastreuses que pourrait entraîner cette option pour le Niger et la région tout entière. Dans le cadre de l’initiative du président de la République, l’Algérie œuvre pour l’organisation d’une Conférence internationale sur le développement au Sahel dans le but de promouvoir une approche basée sur le développement et mobiliser les financements nécessaires à la mise en œuvre de programmes de développement dans cette région, « qui a cruellement besoin d’infrastructures sociales et économiques, à même de garantir une stabilité et une sécurité durables », a soutenu le ministre.

L’approche politique pour le règlement des problèmes dans la région « ne suffit pas » et « une action complémentaire et intégrée sur le plan économique est nécessaire », a affirmé M. Attaf, qui a souligné que cette conférence internationale viendra « couronner le processus politique ».

« Historiquement, le problème au Sahel est lié à la concentration des efforts sur la solution politique et sécuritaire, au détriment du développement, raison pour laquelle la nouvelle méthodologie repose sur la réalisation du développement, afin d’asseoir les solutions politiques et sécuritaires sur des bases solides », a-t-il expliqué.

L’Algérie défend le principe de la multipolarité dans les relations internationales

 A une question sur l’Union du Maghreb, M. Attaf a souligné que l’Algérie n’avait aucune responsabilité dans le gel de l’action maghrébine, intervenu suite à une demande formulée par le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères marocain de l’époque, Abdellatif Filali, ajoutant que « les conditions n’ont pas changé. Elles se sont même détériorées ». « Aussi, il est difficile aujourd’hui de parler de la relance de l’Union du Maghreb arabe », a-t-il soutenu.

Concernant les velléités de normalisation entre l’entité sioniste et certains pays du Maghreb qui auraient été évoquées, M. Attaf a fait savoir que « l’Algérie traite avec les faits et ne peut émettre d’analyse qui ne repose pas sur des faits concrets ». Le ministre a précisé, dans ce sens, que le président de la République avait reçu, il y a environ deux semaines, un « envoyé spécial » de Tunisie, qui a « réfuté catégoriquement toute velléité de normalisation », ajoutant que le ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, l’a informé de l’intention de son pays d’adopter une loi criminalisant toute forme de normalisation avec l’entité sioniste. Quant à la Libye, M. Attaf a déclaré : « en ce qui concerne les informations relayées par la presse internationale sur la rencontre entre la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla El-Mangoush, et le ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste, des communiqués ont été publiés par le Gouvernement libyen d’unité nationale pour clarifier la situation, et nous n’avons pas plus d’informations à ce sujet ».

Répondant à une question sur les relations algéro-espagnoles, le ministre a précisé qu’elles « sont au point mort » et que « les raisons qui ont conduit à la détérioration de ces relations sont toujours d’actualité ».

Au sujet de la Syrie, le ministre a mis en avant la solidarité de l’Algérie avec ce pays et sa ferme condamnation des attaques qu’il subit, rappelant le soutien d’Alger à Damas au début de la crise en 2011.

Concernant la situation au Mali, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que l’Algérie, avec l’appui des Nations Unies, était en train de réfléchir à une « alternative » à la décision de retrait de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) , afin de relancer la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger, soulignant que l’ONU partageait la « même réflexion, celle de trouver une alternative ».

A une question sur la position de l’Algérie vis-à-vis des conclusions du dernier sommet des Brics à Johannesburg (Afrique du Sud), M. Attaf a affirmé que l’Algérie qui « défend le principe de la multipolarité dans les relations internationales et le rétablissement de la coopération multilatérale, continuera à défendre ces choix avec ses alliés du groupe des Brics dans d’autres cadres », comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le groupe des 77 et le Mouvement des non-alignés, soulignant que ces « objectifs sont toujours de mise ».

Nécessité de trouver une alternative à la décision de retrait de la Minusma du Mali

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé mardi à Alger que l’Algérie, avec l’appui des Nations unies, était en train de réfléchir à une « alternative » à la décision de retrait de la mission de l’ONU au Mali, afin de relancer la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

Maintenant que la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) est en cours de retrait du pays, « nous sommes en train de réfléchir à une alternative car elle servait notamment de support et d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger », a déclaré M. Attaf devant la presse, lors d’une conférence au Centre international des Conférences (CIC), Abdelatif-Rahal.

« Il faudra trouver une alternative à la Minusma et nous y réfléchissons avec le soutien des Nations unies », a plaidé M. Attaf, soulignant que l’ONU partageait la « même réflexion, celle de trouver une alternative ».  Le ministre des Affaires étrangères a rappelé le rôle important de cette mission onusienne qui était financée, dit-il, « à hauteur de 1,2 milliard de dollars et comptait quelque 19.000 hommes dont 11.000 militaires et 8.000 personnels civils déployés au nord du Mali ». Elle était chargée, a-t-il poursuivi, d’exercer un effet dissuasif sur les groupes terroristes et servait notamment de support et d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.

« C’est elle qui garantissait le cessez-le-feu, elle occupait le terrain et allait jusqu’à assurer le secrétariat de la médiation internationale. Elle faisait un travail de soutien logistique à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger », a assuré M. Attaf. Lundi devant le Conseil de sécurité, le patron de la Minusma, El Ghassim Wane, avait indiqué que la mission onusienne était « sur la bonne voie » pour quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, suite à une demande du gouvernement malien de transition.

Monde

Essais nucléaires-Journée

Une occasion pour réitérer les appels à mettre fin à cette pratique destructive

Le monde célèbre mardi la Journée internationale contre les essais nucléaires, une occasion pour réitérer les appels à mettre fin à cette pratique destructive héritée du passé afin de parvenir à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires, selon l’ONU.

Le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, bien qu’il ne soit pas encore entré en vigueur, « continue d’attester avec force la volonté de l’humanité de dissiper une fois pour toutes la menace d’un anéantissement de notre monde par l’arme nucléaire », souligne le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, réitérant son appel aux pays qui ne l’ont pas encore ratifié à le faire « immédiatement et sans conditions ».

Dans son message à l’occasion de cette Journée internationale contre les essais nucléaires, célébrée le 29 août de chaque année, M. Guterres a qualifié d' »étape primordiale dans notre quête d’un monde exempt d’armes nucléaires », l’interdiction juridiquement contraignante de tous les essais nucléaires. Plus de 2.000 essais nucléaires ont causé « d’effroyables souffrances humaines » depuis 1945, ajoute le chef de l’ONU. Ils ont « empoisonné l’air que nous respirons et ravagé des paysages dans le monde entier ».

Avec un stock mondial de près de 13.000 armes nucléaires, dont des pays s’emploient à améliorer la précision, la portée et la puissance destructrice, « nous sommes sûrs d’aller vers l’anéantissement », prévient encore le SG de l’ONU.

Le premier essai nucléaire a eu lieu le 16 juillet 1945. Au fil des années, il est apparu clairement que les essais nucléaires ont des conséquences redoutables et tragiques, surtout en cas de défaillances des conditions de réalisation, d’autant que les armes nucléaires actuelles sont beaucoup plus puissantes et destructrices qu’à l’époque, selon l’ONU.

La Journée internationale contre les essais nucléaires a été proclamée le 2 décembre 2009 par l’Assemblée générale de l’ONU, lors de sa 64e session, en adoptant la résolution 64/35 pour mettre fin à cette pratique destructrice héritée du passé. Cette résolution appelle à éduquer le public et à le sensibiliser « aux effets des explosions expérimentales d’armes atomiques et autres explosions nucléaires et à la nécessité d’y mettre fin, en tant que moyen parmi d’autres de parvenir à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires ».

Syrie

Les manifestations antirégime se poursuivent dans le sud

Des centaines de Syriens sont de nouveau descendus dans la rue mardi à Soueida dans le sud du pays pour protester contre le régime, une contestation déclenchée il y a près de deux semaines par une hausse vertigineuse des prix, selon des militants.

Afrique

Gabon

Coup d’Etat en cours

Les réactions internationales

Le président du Gabon Ali Bongo Ondimba est « en résidence surveillée » entouré de sa famille et de ses médecins et l’un de ses fils a été arrêté, notamment pour « haute trahison », ont annoncé mercredi les militaires auteurs d’une tentative de coup d’Etat dans la matinée. « La France condamne le coup d’État militaire qui est en cours au Gabon », a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, en indiquant que Paris « surveille avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation ».

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