Salama News

Salama News

365

Algérie

Résolution du PE sur la liberté de la presse en Algérie: « une immixtion éhontée dans les affaires internes du pays »

L’Assemblée populaire nationale (APN) a condamné, jeudi, dans les termes les plus forts, la résolution « au contenu infondé et erroné » du Parlement européen (PE) sur la liberté d’expression et de la presse en Algérie, affirmant qu’il s’agit d' »une immixtion éhontée dans les affaires internes du pays ».

« Nous avons pris connaissance avec une profonde indignation de la résolution du Parlement européen sur la liberté d’expression et de la presse en Algérie », indique l’APN, soulignant que ce document reprenait des éléments « totalement infondés, erronés, et loin de la vérité sur la situation en Algérie où la scène médiatique connait une dynamique, une ouverture et une liberté ». Condamnant « dans les termes les plus forts le contenu de cette résolution », l’APN a estimé qu’il s’agit d' »une immixtion éhontée du Parlement européen dans les affaires internes de notre pays, résolument déterminé à amorcer un véritable décollage à travers l’édification de ses institutions constitutionnelles souveraines ».

« Souveraine dans ses décisions et ses positions, l’Algérie croit en le principe d’égal à égal dans ses relations avec les pays du monde, y compris l’Union européenne, et ne tolère d’aucune manière la politique des deux poids deux mesures qui sert des agendas connus de tous », a affirmé la chambre basse du parlement. L’APN a exprimé, dans son communiqué, « son extrême étonnement » de l’attitude du Parlement européen qui a « ignoré le canal direct de communication entre les deux instances, à savoir la Commission parlementaire mixte « Algérie-UE » qui vient d’avoir un nouveau président, élu par la partie européenne suite à la démission de l’ancien pour son implication dans des affaires de corruption ».

« On est par conséquent en droit de s’étonner des pratiques d’une institution parlementaire dont la crédibilité est entachée par les scandales de corruption et de pot-de-vin, une institution qui ferme les yeux sur les souffrances du peuple palestinien, meurtri, opprimé et agressé, et tourne le dos au peuple sahraoui occupé dont les richesses sont pillées simplement pour avoir revendiqué son droit à recouvrer ses territoires et sa liberté », poursuit la même source. Exprimant « avec regret les pratiques persistantes et excessives du Parlement européen, contrôlé par des cercles connus qui tentent de couvrir et de déformer les faits », l’APN a affirmé rejeter la politique de cette institution parlementaire européenne qui « détourne les regards sur les causes justes et le droit des peuples à la liberté et au recouvrement de leurs territoires usurpés ».

« L’Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s’est résolument engagée sur la voie du renforcement de l’Etat des institutions sur les fondements de la véritable démocratie et du respect de la souveraineté des peuples, loin des faux slogans. Elle demeure attachée à ses positions et principes qui ont été sa source d’inspiration dans sa lutte armée et sa quête pour réaliser la justice et assurer le droit des peuples à la prospérité, au développement et à la souveraineté », a conclu le communiqué.

Le Conseil de la nation exprime « son rejet catégorique » du contenu du communiqué du PE

Le Conseil de la nation a exprimé, jeudi, son rejet catégorique du contenu du communiqué du Parlement européen (PE), dont il fustige les « flagrantes contrevérités véhiculées sous le couvert des principes du Droit international, ce qui constitue une immixtion éhontée dans les affaires internes d’un Etat souverain », indique un communiqué du Conseil de la nation.

« Le bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de M. Salah Goudjil, président du Conseil, exprime son rejet catégorique et fustige une bévue récurrente du Parlement européen qui vient de rendre public, sans scrupules, sous couvert du Droit international et des principes moraux, un communiqué tronqué de contrevérités éhontées », souligne le communiqué du Conseil.

« Cette dépravation et ce dérapage dangereux, rejetés, représentent une immixtion récurrente dans les affaires internes d’un Etat souverain. Il s’agit, en fait, d’un déchainement de parties malveillantes qui ont, toujours, instrumentalisé cette institution, la dénuant de toute crédibilité auprès des âmes éprises de liberté de par le monde », a-t-il ajouté.

Il a affirmé que le Parlement européen qui « se tient, avec impudence, sur un piédestal d’arrogance et de mépris, appelle au respect des droits de l’homme dans certains pays et à leur étouffement dans d’autres. Luttant, tantôt, pour l’indépendance et affichant, tantôt, un mutisme assourdissant face à la tyrannie. Il appelle au respect de la légalité tout en se nourrissant de l’exploitation, s’appuyant, en cela, sur des contre-vérités juridiques, politiques, diplomatiques et morales ». De ce fait, le Bureau du Conseil de la Nation appelle le Parlement européen à « se départir de la politique des deux poids deux mesures et à ne pas faire preuve de haine et de rancune envers les pays qui ne se soumettent pas à ses politiques ».

« Le Parlement européen doit faire montre de plus de crédibilité et d’engagement et avec autant d’enthousiasme affichés à l’égard d’autres régions, pour dénoncer les exactions que subit le peuple palestinien sans défense et la profanation de ses lieux sacrés et de son patrimoine, les crimes commis contre les femmes, les vieillards et les enfants de ce peuple étant encore vivaces dans les esprits », poursuit le communiqué. « Aussi, le pullulement des cas de pot de vin et autres cas d’achat des consciences de certains membres du Parlement européen ont-ils eu pour conséquence l’occultation du droit à l’autodétermination d’un peuple qui lutte pour son autodétermination ». Le Bureau du Conseil de la Nation réaffirme, à nouveau, que le peuple algérien « s’est soulevé contre le colonialisme abject pour défendre des valeurs et des principes des droits de l’homme, consacrer la suprématie de la loi et faire régner la Justice », en soulignant que « l’Algérie nouvelle, sous la direction de son président, M. Abdelmadjid Tebboune, a franchi des pas géants et réalisé des acquis à la hauteur de sa renommée, des acquis dont l’écho retentit au niveau des institutions internationales et de tous les pays ou entités qui peinent à digérer le succès éclatant d’un pays qui a retrouvé son lustre et renoué avec sa réputation digne de respect et de considération, forçant le respect, l’admiration et la reconnaissance de la Communauté internationale, un pays qui n’accepte point de diktat ou de protectorat ». Le Conseil de la nation a, en outre, tenu à rappeler que les institutions de l’Etat « accomplissent leurs missions, dans le respect de la Constitution du 1er novembre 2020 et des lois de la République. La Justice qui y règne est sous-tendue par le principe de séparation des pouvoirs, une justice indépendante qui rend ses verdicts au nom du peuple algérien et ne se soumet pas aux désirs, ni aux humeurs ou encore moins aux injonctions comme le prétend vainement le Parlement européen qui veut ternir son image en lui imputant des accusations sans fondement ». « Cette entité n’a d’autre choix que de reconnaitre que les relations de l’Algérie avec les autres pays sont fondées sur le principe d’égal à égal et de respect mutuel », conclut le Bureau du Conseil de la nation.

Société

 

Prise de mesures pour assurer des accompagnateurs aux enfants autistes en classes spéciales

 

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou a affirmé, jeudi à Alger, que des mesures avaient été prises à l’effet d’assurer des accompagnateurs aux enfants autistes au niveau des classes spéciales des établissements éducatifs. Lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, Mme Krikou a indiqué que « la décision d’assurer ou non un accompagnateur à l’enfant atteint d’autisme au niveau des classes spéciales, sera prise par une commission spécialisée, selon le besoin et la situation de chaque enfant ». Après avoir expliqué que cette démarche avait pour but « l’intégration d’un plus grand nombre d’enfants autistes dans des classes ordinaires, étant les plus aptes à leur dispenser l’enseignement adéquat », la ministre a précisé que cette action sera renforcée à travers « les résultats de la commission multisectorielle installée récemment en vue d’examiner et mettre en place un système juridique qui engloberait tous les aspects liés à cette catégorie, notamment celui des accompagnateurs ». Dans le même contexte, la ministre a souligné que cette stratégie devra « permettre aux autistes de vivre de manière autonome et d’assurer leur intégration dans la vie sociale, à travers l’action de coordination entre les différents secteurs ministériels ». En chiffres, M. Krikou a fait savoir que les établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés relevant du secteur de la solidarité nationale s’élèvent à 239 établissements et 17 annexes, en sus de 1194 classes spéciales dans les établissements éducatifs, ce qui a permis la prise en charge de 33.000 enfants au titre de l’année scolaire 2022/2023. La ministre a, par ailleurs, abordé la stratégie du secteur dans l’accompagnement psychologique de cette catégorie, en associant les parents d’élèves et en œuvrant à la prise en charge précoce de la catégorie d’âge de 3 à 5 ans, outre l’intégration de cette catégorie d’enfants dans les classes ordinaires, à travers la généralisation de l’ouverture de classes spéciales au niveau de toutes les wilayas notamment dans les deux cycles moyen et secondaire. Quant à la catégorie des formateurs, Mme Krikou a estimé que l’activité du secteur revêt un caractère humanitaire plus qu’éducatif, d’où la nécessité de s’orienter vers l’appui de la formation à travers les centres, en vue de renforcer l’action psychologique, pédagogique, éducative et sociale des personnels des différents centres.

 

Culture

Vers la restructuration des festivals locaux des arts et des cultures populaires

La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a affirmé, jeudi à Alger, que son département ministériel était en passe d’élaborer une étude pour la restructuration des festivals locaux des arts et des cultures populaires, et qui seront relancés dans le cadre des semaines culturelles à travers toutes les wilayas. Lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme Mouloudji a insisté sur l’impératif d’instituer un festival pour chaque wilaya dans le souci de valoriser le patrimoine culturel de chaque région et d’y promouvoir la scène artistique et culturelle.

Répondant à une question du député Madjed Cherid (indépendants), Mme Mouloudji a fait savoir que la programmation de grands festivals locaux pourrait intervenir en partenariat avec les collectivités locales, à l’instar des APC qui pourrait également organiser des festivités en harmonie avec le caractère local, et ce, à travers un accompagnement technique du ministère de la Culture qui offre également assistance et consultation. La ministre a rappelé, dans ce sens, que le nombre des festivals créés s’élève à 176 festivals, dont 33 nationaux, 29 internationaux et 114 locaux, liés à plusieurs domaines, dont le cinéma, le théâtre, la musique, la littérature, le livre et les arts plastiques. Mme Mouloudji a affirmé, en outre, que toutes les mesures avaient été prises pour la répartition géographique des festivals dans le souci de réaliser les équilibres souhaités entre wilayas, notamment les 10 wilayas nouvellement créées. Mme Mouloudji a ajouté que son ministère œuvrait à trouver une formule permettant d’instituer de nouveaux festivals et d’en transférer certains vers les nouvelles wilayas, ou encore vers celles enregistrant un manque d’activités culturelles de ce genre, indiquant que l’institution des festivals obéit à une prospective économique qui en définit la rentabilités et l’apport à l’acte culturel. La ministre qui répondait au député Massinissa Ouari (indépendants) au sujet de la sauvegarde des sites et monuments historiques dans la wilaya de Bejaïa, a assuré que la wilaya avait bénéficié d’un « programme spécifique » comportant 5 opérations de sauvegarde et de restauration de biens culturels incluant le musée « Bordj Moussa », le fort  » Sidi Abdelkader », Le fort Gouraya, le fort de « Bab Lebhar », et celui de « Bab El-louz », en plus de l’ancienne Casbah de Bejaia qui sera rouverte au public courant 2023. Dans ce même registre, Mme la ministre a ajouté dans sa réponse aux questions du député Mohammed Lamine Mebrouki (Mouvement de la  société pour la paix) relatives à la sauvegarde du site historique « Achir » dans la wilaya Médéa, qu’une enveloppe financière avait été affectée à la préservation et à la restauration de ce site d’importance historique et touristique. Le site a également bénéficié d’une opération de réhabilitation des monuments archéologiques, d’un coût de 70 millions de DA, en plus de deux autres opérations dédiées à l’élaboration de plans de sauvegarde et de restauration de ces monuments historiques.

Monde

Afrique

Soudan

Accord de principe au Soudan pour respecter les règles humanitaires

Les belligérants au Soudan ont signé dans la nuit de jeudi 11 mai à vendredi 12 mai en Arabie saoudite un accord prévoyant de dégager des couloirs pour permettre aux civils pris au piège de sortir des zones de combat tout en laissant entrer l’aide humanitaire. Mais cette déclaration de principe ne comporte pas de mention d’une trêve ou d’un cessez-le-feu.

 

L’ONU accuse l’armée malienne et des combattants « étrangers » d’avoir exécuté au moins 500 personnes

L’ONU a accusé vendredi l’armée malienne et des combattants « étrangers » d’avoir exécuté en mars 2022 au moins 500 personnes lors d’une opération antijihadiste à Moura dans le centre du pays, dans un rapport accablant du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme.

Pakistan

L’ex-Premier ministre Imran Khan libéré après l’invalidation de son arrestation

Après l’invalidation de son arrestation, qui avait déclenché des émeutes dans tout le pays, l’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est vu accorder, vendredi, la liberté sous caution par un tribunal d’Islamabad. L’ex-Premier ministre pakistanais a été libéré. Imran Khan s’est vu accorder, vendredi 12 mai, la liberté sous caution par un tribunal d’Islamabad, après l’invalidation de son arrestation, qui avait déclenché des émeutes dans tout le pays. « Le tribunal a accordé à Imran Khan un intérim de deux semaines sous caution et a ordonné aux autorités de ne pas l’arrêter » à nouveau durant cette période, a déclaré à la presse devant le tribunal l’un de ses avocats, Khawaja Harris. Imran Khan, 70 ans, avait été arrêté mardi, alors qu’il était entendu par un tribunal d’Islamabad dans une affaire de corruption, puis placé en détention provisoire le lendemain pour une durée de huit jours.

Etats-Unis

L’incertitude règne vendredi 12 mai à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, après l’expiration d’une mesure qui verrouillait depuis trois ans l’accès au territoire américain, semant la confusion chez de nombreux migrants et faisant craindre aux autorités un afflux « chaotique ».

Commentaires

commentaires

PARTAGER
Article précédentSalama News
Article suivantSalama News