Salama News

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ALGERIE

Le président du CNDH reçoit l’ambassadeur de la République de Chine à Alger

 Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani a reçu, jeudi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, Li Jian, avec lequel il a évoqué les relations historiques solides entre les deux pays, indique un communiqué du Conseil.

La rencontre a permis aux deux parties d' »évoquer les relations historiques solides entre l’Algérie et la Chine », précise le communiqué. A ce propos, M. Zaalani a affirmé que « l’Algérie qui partage avec la Chine plusieurs positions sur des questions importantes, joue un rôle pivot en sa qualité de membre du Conseil onusien des droits de l’Homme, en faveur des causes justes et du principe du droit des peuples à l’autodétermination ».

Les deux parties ont également discuté de « la vision commune de leurs pays respectifs en matière de réalisation du développement durable sur la base du principe participatif et selon l’approche qui affirme que l’individu doit s’acquitter de ses devoirs envers les autres », considérant que « la priorité pour les deux pays amis, l’Algérie et la Chine, est de réaliser le  développement durable pour jouir du droit à une vie digne ».

L’accent a été mis, lors de cette rencontre, sur « la nécessité d’approfondir le partenariat et d’échanger les expériences dans le domaine des droits de l’homme entre le CNDH en Algérie, la Fondation des droits de l’homme et l’Institut de recherche en matière de droits de l’homme en Chine ».

Dans le même sillage, l’ambassadeur de Chine a affirmé que l’Algérie était « un pôle important dans le continent africain et un allié stratégique de la Chine dans la région », relevant la nécessité d’établir « tous les aspects de la coopération conformément à cette approche ».

Parution de la bande dessinée « Le long chemin jusqu’aux accords d’Evian, souvenirs de Suisse »

 « Le long chemin jusqu’aux accords d’Evian- Souvenirs de Suisse (1960-1962) », est une bande dessinée relatant l’histoire et la progression des négociations d’Evian entre l’Algérie et la France coloniale, qui ont mis fin à 132 ans de colonisation et abouti, en premier lieu, à un cessez-le-feu proclamé le 19 mars 1962.

Paru aux éditions Barzakh, l’ouvrage de la bédéiste algérienne, Bouchra Mokhtari, est un récit basé sur le scénario de l’historien suisse Marc Perrenoud, puisé des mémoires de protagonistes ayant participé à ces négociations ainsi que des documents historiques qu’il a collectés.

En 47 planches en noir et blanc, la dessinatrice puise dans le récit de Marc Perrenoud, pour retracer de façon chronologique le long chemin parcouru par les représentants algériens du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA).

Rencontres, ruptures, reprises de négociations, le scénario replonge dans l’atmosphère tendue de ces entretiens, entamés en 1960 à Melun, près de Paris, pour aboutir, deux ans plus tard, aux pourparlers d’Evian, couronnés par des accords signés le 18 mars.

Des premiers contacts, entamés en 1960, en passant par des réunions officieuses tenues dans des hôtels en Suisse, jusqu’aux pourparlers, organisés du 7 au 18 mars 1962 à Evian, cette bande dessinée restitue les principales étapes de ces négociations.

Personnalités politiques, algériennes, françaises et suisses, sont représentées dans leurs traits et gestes. Ferhat Abbas, premier président du GPRA, Krim Belkacem, chef de la délégation algérienne, Ahmed Boumendjel et Tahar Boulahrouf, sont ressuscités dans les dialogues de cet album, au coté de diplomates et émissaires français comme Louis Joxe, Georges Pampidou, et suisses aussi dont Olivier Long.

Le scénariste a fait aussi la part belle au rôle « facilitateur » des autorités helvétiques qui ont accueilli et hébergé les représentants du GPRA, en revisitant de hauts lieux chargés d’histoire le palais fédéral-siège du gouvernement suisse-, et les hôtels qui ont abrité émissaires et rencontres.

L’ouvrage met également en relief le rôle important des médias helvétiques et européens, qui ont accordé un grand intérêt à ces négociations.

La couverture de la BD est illustrée de photos dont celle de la délégation algérienne à Evian, conduite par Krim Belkacem, descendant d’un hélicoptère suisse.

Dans sa préface, le cinéaste et photographe suisse, Jean Mayerat, militant qui a soutenu la cause algérienne, a souligné que cet ouvrage révèle « les aléas tour à tour plein d’espoir ou chargés par l’angoisse de la rupture d’un parcours de négociations aux enjeux tragiques ».

Pour Bouchra Mokhtari, cette première expérience de BD historique, est un « défi » qui l’a initiée au filon historique, après des expériences antérieures dans le genre comique.

Auteure de la bande dessinée « Les aventures de Zozo la bourrique », primé au Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA), elle a participé à plusieurs projets collectifs dont « Kronikers » avec le bédéiste belge, Etienne Shréder.

Le nouvel ambassadeur iranien en Algérie affirme la volonté de son pays de promouvoir la coopération bilatérale

Le nouvel ambassadeur de la République islamique d’Iran à Alger, Mohammad Reza Babaie a affirmé, jeudi, la volonté de son pays de renforcer et promouvoir les relations de coopération avec l’Algérie sur tous les plans.

« J’ai affirmé au Président de la République la volonté et l’intérêt des dirigeants et responsables de la République islamique d’Iran d’œuvrer pour le renforcement et le développement des relations et de la coopération entre les deux pays frères », a indiqué l’ambassadeur iranien dans une déclaration à la presse au sortir de la cérémonie de présentation des lettres de créance au Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Dans ce sillage, il a dit avoir affirmé au Président Tebboune « son attachement à ne manéger aucun effort en vue d’atteindre ce noble objectif ».

« L’audience avec le Président de la République a permis de passer en revue les relations bilatérales », a-t-il poursuivi.

« J’ai perçu chez le Président de la République un grand intérêt pour le développement des relations bilatérales et l’élargissement de la coopération entre les deux pays frères sur tous les plans », a souligné le diplomate iranien.

La cérémonie de présentation des lettres de créance s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf et du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Mohamed-Nadir Larbaoui, rappelle-t-on.

MONDE

France

Réforme des retraites : Onzième épisode du bras de fer, à l’approche de la décision des « Sages »

 En marge des manifestations, des incidents ont fait 154 blessés parmi les forces de l’ordre et 111 interpellations au niveau national. Ils n’ont pas dit leur dernier mot. Les manifestants sont à nouveau descendus dans la rue jeudi, un peu moins nombreux, pour la 11e fois contre la réforme des retraites alors que les discussions entre syndicats et gouvernement sont dans l’impasse, à une semaine de la décision du Conseil constitutionnel. Les syndicats ont comptabilisé « près de deux millions » de manifestants en France, tandis que le ministère de l’Intérieur en a recensé 570.000, en nette baisse par rapport à la dernière journée d’action du 28 mars (740.000). A Paris, l’Intérieur a compté 57.000 personnes et la CGT 400.000.

Nouvelle journée le 13 avril

Interrogé sur France 5 jeudi soir sur ce fléchissement, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a noté que les mobilisations restaient « importantes ». « Oui, ça devient plus dur pour certains salariés parce qu’à chaque fois c’est une perte de salaire », a-t-il ajouté. L’intersyndicale a néanmoins appelé à une 12e journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites jeudi 13 avril, à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel. Avant le départ du cortège parisien, la nouvelle secrétaire générale de la CGT Sophie Binet avait fustigé un gouvernement qui « vit dans une réalité parallèle », l’accusant de faire « comme si de rien n’était » face à la « profonde colère » contre la réforme.

PROCHE-ORIENT

L’Arabie saoudite et l’Iran donnent corps à leur rapprochement sous l’égide de la Chine

La détente irano-saoudienne crée les conditions d’une normalisation accélérée des relations de Riyad avec le président syrien, Bachar Al-Assad.
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Par l’entremise de leurs ministres des affaires étrangères, réunis à Pékin, jeudi 6 avril, l’Arabie saoudite et l’Iran se sont entendus sur les modalités de leur rapprochement. Après six ans de rupture diplomatique, les deux rivaux moyen-orientaux avaient scellé la reprise de leurs relations par un accord signé, le 10 mars, dans la capitale chinoise. Jeudi, les chefs de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal Ben Farhan Al Saoud, et iranienne, Hossein Amir Abdollahian, ont acté de premières mesures : la réouverture de leurs représentations diplomatiques, la reprise des vols aériens, des visites bilatérales et la délivrance de visas, notamment pour le pèlerinage à La Mecque. Plusieurs lieux avaient été envisagés pour cette rencontre, dont Bagdad, Mascate et Genève qui ont facilité les pourparlers secrets entre les deux pays depuis avril 2021. C’est une nouvelle fois en Chine, cosignataire de l’accord du 10 mars, que Riyad et Téhéran ont choisi de se retrouver, signe du rôle accru de Pékin au Moyen-Orient, sur fond de désengagement américain. Les chefs de la diplomatie saoudienne et iranienne devraient se réunir prochainement à Riyad et Téhéran pour approfondir leurs échanges sur la coopération bilatérale en matière économique et sécuritaire. Les deux puissances rivales semblent décidées à avancer rapidement dans la normalisation de leurs relations. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a accepté l’invitation, adressée mi-mars par le roi saoudien, Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, pour une visite officielle dans le royaume. Elle pourrait avoir lieu lors de la réouverture des ambassades, avant la mi-mai, ou lors du prochain sommet de la Ligue arabe, à Riyad le 19 mai.

ETATS-UNIS

Inculpation de Donald Trump : Des tee-shirts « non coupable » mis en vente par son équipe de campagne pour 2024

« NO SHAME » Dans cette affaire, l’ancien président des États-Unis encourt jusqu’à quatre ans de prison. De nouveau au cœur de l’actualité. Donald Trump a été inculpé le 4 avril de 34 chefs d’accusation, dont falsification de documents comptables, dans l’affaire l’opposant à Stormy Daniels. Il encourt jusqu’à quatre ans de prison. Des déboires judiciaires sur lesquels l’ancien président des Etats-Unis a tout simplement décidé de surfer, rapporte le HuffPost. Avec ses équipes, Donald Trump a créé des tee-shirts floqués de la mention « not guilty » (« non coupable »). Sur le vêtement, on voit aussi une photo de Trump sous forme de « mugshot », ces photos d’identité judiciaire prises au début d’une incarcération aux Etats-Unis. Une création imaginée par les conseillers de l’ancien président pour lancer un appel aux dons, selon Rolling Stones.

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