Algérie
Président Tebboune: des mesures pour améliorer le niveau de vie du citoyen
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, samedi soir, que l’Etat avait pris une série de mesures pour améliorer le niveau de vie du citoyen et protéger son pouvoir d’achat. « Nous œuvrons, dans la mesure du possible et de manière progressive, à augmenter le pouvoir d’achat du citoyen », a déclaré le Président Tebboune lors de son entrevue périodique avec les représentants de la presse nationale.
Le chef de l’Etat a rappelé, dans ce sillage, les mesures prises, notamment l’augmentation du point indiciaire et des pensions de retraite, ainsi que la réduction de l’impôt sur les salaires des fonctionnaires et des non-salariés.
Il a cité en outre l’instauration de l’allocation chômage en Algérie, seul pays au niveau africain et arabe à initier pareille mesure, en sus de la carte Chiffa dont a bénéficié la catégorie des chômeurs.
Toutes ces mesures ont pour objectif l’augmentation du pouvoir d’achat du citoyen, a fait observer le Président Tebboune.
Le président de la République a tenu à rassurer la classe ouvrière qu' »une augmentation des salaires et de l’allocation chômage interviendra d’ici la fin de l’année et entrera en vigueur début janvier 2023″.
Le SG du FLN appelle à une plus grande participation des jeunes à la vie politique
Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji a insisté samedi à Alger sur la nécessité de renforcer la participation des jeunes à la vie politique.
S’exprimant lors d’une conférence sur « la jeunesse et la politique en Algérie », M. Baadji a indiqué que les partis sont appelés à assurer les « cadres de formation appropriés » afin de permettre aux jeunes de « participer à la vie politique et de s’engager dans l’action politique en toute confiance ».
Il a souligné que la formation politique des jeunes « implique la conjugaison des efforts de tous les acteurs de la société en favorisant le dialogue avec cette catégorie qui reste un atout important pour l’Algérie », a-t-il dit.
M.Baadji a évoqué les axes les plus importants du parti pour élargir l’adhésion des jeunes au sein de ses structures, saluant à ce propos la performance des jeunes élus qui, selon lui, ont su « renouveler le discours politique en proposant notamment des solutions adéquates à divers problèmes ».
Cette conférence animée par l’enseignant en Sciences politiques et relations internationales, Mustapha Rihi (université de Blida), a porté sur les raisons de la réticence des jeunes à s’engager dans la vie politique.
Des recommandations ont été proposées dont la nécessité d’eouvrer à « assurer les cadres de formation appropriés au profit des jeunes et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’action politique pour attirer cette frange de la société ».
La loi sur l’investissement présentée en Conseil des ministres d’ici un mois
La nouvelle loi sur l’investissement sera présentée en Conseil des ministres d’ici un mois, a annoncé samedi soir le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, le Président Tebboune a affirmé que 2022 se voulait une « année économique par excellence » grâce aux nombreuses facilitations accordées dans le domaine économique et en faveur de l’investissement.
Rappelant la levée des obstacles sur « plus de 800 projets sur 900 projets d’investissement gelés », le chef de l’Etat a précisé que ces mesures permettront la création de 52.000 emplois, « un miracle » qui s’est produit, a-t-il dit.
Le Président Tebboune a également rappelé les acquis réalisés dans le domaine de la lutte contre la spéculation illicite qui a été criminalisée en vertu d’une loi, en sus de la réglementation des opérations d’importation et d’exportation.
Il a, en outre, évoqué la préparation d’une loi de finances complémentaire pour l’exercice 2022 en vue de prendre en charge les dépenses supplémentaires inscrites au titre de l’exercice en cours.
France
Présidentielle 2022 : les Français appelés à départager Emmanuel Macron et Marine Le Pen
Depuis plusieurs heures maintenant, les bureaux de vote ont ouvert en France pour ce second tour de l’élection présidentielle. Le président sortant Emmanuel Macron affronte Marine Le Pen, la candidate d’extrême droite, cinq ans après le même second tour. Les résultats devraient être plus serrés cette année en raison de l’abstention plus importante.
Motivé ou désabusé: plongée dans la France qui vote, ou pas
e Maison-Alfort à Dijon, de Nouméa à Bersée dans le Nord, des millions de Français se sont mobilisés dimanche pour faire leur « devoir de citoyen » voire « éviter une guerre civile ». D’autres, désintéressés ou désabusés ont préféré bouder les urnes.
Alors que les trois zones scolaires sont en vacances, l’abstention risque d’être élevée et l’un des arbitres de ce scrutin présidentiel où les électeurs doivent choisir, parfois à contre-coeur, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Devant l’école Trégain, dans le quartier sensible de Maurepas, au nord de Rennes, c’est de fait « plus calme qu’il y a deux semaines » où « on n’avait pas fait de pause », rapporte Fabien Toulemonde, 47 ans, secrétaire du bureau de vote 151.
Pour Yolande Yédagni, 57 ans, au chômage, née en France de parents centrafricains, c’est pourtant « un devoir d’aller voter ». « Je suis citoyenne, il faut que je vote », dit-elle, en ne se disant pas inquiète du résultat de l’élection. Inquiet, Bernard Maugier, 76 ans, retraité à lunettes et casquette siglée NY, l’est davantage. Cet habitant de Maurepas dit avoir voté « pour éviter une guerre civile ».
C’est également l’avis de Pierre Charollais, 67 ans, retraité, qui estime qu’il faut « faire le bon choix » car « il y a une situation particulière » avec la guerre en Ukraine et la présidence française de l’Union européenne.
« Il faut quelqu’un qui sache gérer cette situation, insiste-t-il.À Bersée, calme commune rurale du Nord d’environ 2.200 habitants, à une trentaine de kilomètres de Lille, l’animation se concentre d’abord dimanche midi au bar PMU L’imprévu.
Au comptoir, avec les courses hippiques en fond sonore, Nicolas Moreau, 44 ans, conseiller municipal d’opposition, explique que, pour lui, ça a été « un vote par obligation ». « Ca a été un peu compliqué pour moi. C’est pas mes convictions mais il faut faire un choix ».
Véronique traverse le village en vélo, casque sur la tête. Cette promeneuse arrive de Lille, où elle a voté dans la matinée. « Entre les 2 choix on essaye de choisir le moins mauvais », résume-t-elle.
« Sans aucune conviction »
En banlieue parisienne, le petit bureau de vote installé dans la pimpante école maternelle Edouard Herriot de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) est vide.
Entre 09H00 et 10H00, il n’y avait toujours pas foule et les électeurs se succédaient au compte-gouttes. Dans la file, Anny Platroze, 76 ans, qui « pour la première fois de sa vie » n’a « pas su pour qui voter au premier tour », n’a « plus aucun espoir ».
Mais elle est là, comme Katia, hôtesse de vente de 27 ans, venue « sans aucune conviction, un peu lasse », parce qu’elle a « toujours voté », ses parents « l’ayant éduquée comme ça ».
Cédric, ingénieur de 46 ans, a, lui, voté « car les gens qui se plaignent et ne votent pas n’ont qu’à la fermer ». Changement d’ambiance dans le centre-ville de La Possession, commune de l’ouest de l’île de la Réunion. Des dizaines de paroissiens sortent de l’église. La plupart s’engouffrent direct dans leurs voitures garées à quelques mètres de la mairie où se trouve le bureau centralisateur de la commune.
Traditionnellement, c’est à la sortie des messes que les bureaux de vote font le plein d’électeurs sur l’île. Moins cette fois. « Je ne suis pas allé voter au premier tour. J’attendais le second pour me décider et au final je n’ai franchement pas envie d’aller glisser un bulletin dans l’urne. Je ne vois pas l’intérêt je vais tranquillement passer mon dimanche en famille », lance Emmeline Picard une jeune femme de 28 ans en recherche d’emploi.
« La rue qui décide »
En Nouvelle-Calédonie, où l’abstention avait atteint un taux record au premier tour (66,65 %), le second tour s’annonce sous les mêmes auspices. Steeve Lauret, employé municipal, se dit « peu surpris », rappelant que les indépendantistes ont appelé à l’abstention.
A 16.000 km de là, à Tulle en Corrèze, l’ex-président François Hollande, arrive avec sa compagne Julie Gayet sous une pluie battante. « On prend tous les risques pour aller voter, on fait déjà beaucoup d’efforts », plaisante-t-il en repliant son parapluie. « Là il y a pour beaucoup d’électeurs une obligation, une contrainte pour ceux qui ne voulaient ni de l’un ni de l’autre », ajoute-t-il plus sérieusement.
A Dijon, Lucien Chameroy, 80 ans, dit n’avoir eu « absolument aucune hésitation » pour venir voter. « Je pense que les gens ne s’en rendent pas compte: si on ne vote pas et que c’est la rue qui décide, ce seront les minorités qui prendront le pouvoir », dit le retraité.
Morgan Mouiche, 30 ans, vote à « quasiment toutes les élections » depuis ses 18 ans. « C’est notre futur », dit-il en berçant le landau où repose bien au chaud sa petite fille de quelques mois.
A l’autre bout de la ville, dans le bureau de vote 28, situé dans un quartier plus modeste où Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête avec près de 30 %, Charley Grolleau, 41 ans, reconnaît que son bulletin est allé à « un candidat qui n’est pas parfait ».
« Mais j’ai voté par conviction. Je ne me voyais pas ne pas aller voter », ajoute-t-il, regrettant tout de même une « campagne pas comme d’habitude, du fait de l’Ukraine et du Covid, où on est passé au-dessus de certains sujets comme l’écologie ».
Guerre en Ukraine
La diplomatie américaine attendue à Kiev dimanche
En ce dimanche de Pâque orthodoxe, Antony Blinken va se rendre dans la capitale ukrainienne, sa première visite après deux mois de guerre. es chefs de la diplomatie et de la défense des États-Unis sont attendus à Kiev, dimanche 24 avril, jour de la Pâque orthodoxe. C’est la première visite américaine en Ukraine au bout de deux mois exactement d’une guerre qui fait toujours rage dans l’est et le sud du pays. De son côté, l’ONU a appelé dimanche à une trêve immédiate à Marioupol pour évacuer les 100 000 civils encore coincés dans ce port ukrainien.
Le secrétaire d’État Antony Blinken et le ministre de la Défense Llyod Austin doivent discuter des livraisons d’armes américaines à l’Ukraine. Le président ukrainien les voudrait « encore plus lourdes et puissantes » face à l’armée russe. La Pologne a déjà pour sa part fourni pour 1,6 milliard de dollars d’armes à l’Ukraine. Et les pays de l’Otan commencent à fournir des lance-missiles S300 à Kiev pour ses défenses aériennes.
Chine
Covid : le bilan s’alourdit à Shanghai, la ville de Pékin en alerte
Le bilan des décès du Covid-19 s’est alourdi dimanche à 87 morts à Shanghai, toujours confinée, tandis que la capitale chinoise Pékin a appelé à « agir sans attendre » après un rebond de cas positifs. La Chine, qui affronte ces dernières semaines sa pire flambée épidémique depuis deux ans, a confiné depuis début avril la quasi totalité des 25 millions d’habitants de sa capitale économique Shanghai, épicentre de la contagion. Le géant asiatique, qui suit une stricte stratégie de zéro Covid, a réussi à limiter le bilan total à moins de 5.000 morts depuis l’apparition fin 2019 du virus dans le centre du pays. La faible mortalité interpelle, d’autant que les taux de vaccination sont faibles chez les plus âgés.
Quant aux contaminations, elles restent en-deçà de 200.000, si l’on s’en tient aux chiffres officiels, très inférieurs aux décomptes internationaux. Mais le variant Omicron, plus contagieux, a frappé de plein fouet les habitants de Shanghai, placés sous confinement pour une durée indéterminée, dans des conditions parfois spartiates. Dimanche, la métropole a annoncé la mort de 39 personnes en raison du Covid, ce qui porte à au moins 87 le nombre de décès depuis le début du confinement de Shanghai. Il s’agit du plus lourd bilan quotidien signalé dans la ville, qui avait déjà fait état la veille de 12 victimes.
Des personnes âgées souffrant de pathologies comme l’hypertension représentent la majeure partie des décès annoncés dimanche, selon les autorités. Deux patients de 39 et 48 ans, ainsi que cinq personnes vaccinées figurent toutefois parmi les victimes. Les seuls vaccins disponibles dans le pays sont ceux des fabricants locaux. Ils offrent une protection jugée fiable contre les formes graves du Covid mais sont réputés avoir une efficacité moindre que nombre de vaccins étrangers, selon plusieurs études.
« La situation est grave »
En dépit d’un confinement strict à Shanghai, près de 22.000 nouveaux cas positifs ont par ailleurs été enregistrés dimanche. La plus grande ville de Chine totalise près d’un demi-million de cas depuis début mars. La quasi-totalité des Shanghaïens sont confinés chez eux depuis début avril, certains depuis bien plus longtemps.
Beaucoup d’habitants ont des difficultés pour s’approvisionner en produits frais et pour voir un médecin. De nombreuses entrées d’immeubles ont par ailleurs été scellées, suscitant la colère des internautes après l’incendie samedi d’un bâtiment résidentiel qui n’a pas fait de victimes.
A plus d’un millier de kilomètres, la capitale Pékin a annoncé dimanche 22 cas positifs, tandis que les autorités préviennent que des mesures urgentes doivent être prises pour enrayer la contagion. « La situation est grave, toute la ville doit agir sans attendre », a affirmé samedi devant la presse une responsable de la santé de Pékin, Pang Xinghuo.
Des fermetures ciblées ont déjà été imposées dans certains quartiers où des cas ont été découverts et des établissements scolaires fermés. La capitale impose également un contrôle strict aux entrées de la ville. Tout nouvel arrivant doit présenter un test Covid de moins de 48h. Les personnes en provenance de zones où un seul cas de Covid a été signalé au cours des deux dernières semaines sont pour leur part strictement interdites d’entrée.