Par Nabil Khalfaoui
Dans les brumes d’un monde troublé, où les vents du destin soufflent sans répit, l’Algérie se tient, solitaire et inébranlable, sur les rives de la mer tumultueuse de la géopolitique. Elle est ce navire antique, accablé par les tempêtes, mais dont le cap reste droit.
Le tumulte des attaques incessantes contre sa démocratie frappe sans relâche les côtes de son âme.Les ennemis de la liberté, dissimulés sous des masques de discours et de manœuvres sournoises, cherchent à briser les cordes invisibles qui relient ce peuple à son idéal sacré. L’Algérie, ce bastion de la justice, porte en elle les cicatrices de la guerre, un héritage lourd et précieux. La poésie de Kateb Yacine résonne dans l’air comme un cri intemporel : « L’Algérie est un pays où les hommes ont payé de leur vie pour la liberté » — une liberté, certes, mise à l’épreuve par les tempêtes modernes. Mais le souffle des ancêtres ne faiblit pas, et le peuple se bat avec une vigueur insoupçonnée, telle une bête blessée mais farouche, refoulant chaque attaque, chaque mensonge.Cette Algérie, immense et vaste, telle un océan d’âmes, devient le théâtre d’un jeu complexe, où l’on cherche à semer discorde et confusion parmi ses enfants, qu’ils soient nés sous son sol ou façonnés par les vagues de l’exil. Ceux-là, souvent accusés, résistent pourtant. Ils ne se laissent pas happer par l’illusion des conflits idéologiques qui se tissent autour d’eux. Ils marchent en silence, comme des athlètes du stoïcisme, avançant dans un monde où les éclats d’attaque éclatent autour d’eux. Mais il n’est pas de paix pour ceux qui portent la flamme du passé. Chaque jour, des ombres s’abattent, cherchant à ternir le nom de cette terre. L’Algérie, cœur battant de la liberté, est transformée en un simple prétexte dans un théâtre d’accusations. Mais le mal qui frappe ne s’arrête pas là. Il s’attaque à l’essence même de l’Algérie : son unité sacrée, son idéal de justice. Il frappe à la porte de l’Histoire, tentant de voler son héritage. Et l’ombre d’un affront s’élève, celui de la reconnaissance du Sahara Occidental par des mains étrangères, un acte qui défie le vent de la légitimité, mais qui percute douloureusement le cœur de l’Algérie. C’est une dissonance assourdissante, un écho de l’époque coloniale, qui résonne encore dans les veines des Algériens. Il est là, ce cri muet : l’Algérie, cette terre sacrée, cette terre qui se souvient.

Le président Abdelmadjid Tebboune
Comme une promesse solennelle, le président Abdelmadjid Tebboune, héritier des voix muettes des martyrs, déclare : « Nous ne laisserons jamais la mémoire de nos martyrs être bafouée ». Le soutien à la cause palestinienne est ce phare inébranlable qui guide l’Algérie à travers les brumes de la diplomatie mondiale. Même lorsque les vagues mondiales se lèvent, l’Algérie reste, fidèle à son serment de justice, ne cédant pas aux sirènes de la facilité. Ce soutien ne se limite pas aux mots. Il est inscrit dans l’âme de chaque Algérien, tel un serment de sang. Ce n’est pas une question de politique, mais une question de justice humaine, de dignité partagée.Mais tout héroïsme, même celui des ancêtres, a son prix. La trahison, parfois, prend des formes insoupçonnées. Un écrivain, autrefois nourri à la table des Algériens, aujourd’hui se détourne et attaque l’essence même de cette nation. Il crache sur la mémoire des ancêtres, il souille ce qui est sacré. Mais l’Algérie, souveraine et intouchable, ne peut que répondre à ces coups. Elle porte la parole de Mouloud Mammeri, comme une épée en son cœur : « L’Algérie est une terre sacrée, elle ne se marchandera pas ». L’Algérie, comme un phare, demeure figée dans l’éternité de sa résilience.Et cette Algérie, sur les bords du fleuve du temps, cherche à accomplir son dernier grand rêve. Son indépendance, non plus simplement politique, mais aussi économique. Le grand sage Pierre Rabi, emporté par les vagues de l’Histoire, laisse derrière lui ces mots : « L’Algérie ne sera véritablement indépendante que lorsqu’elle maîtrisera sa production, notamment alimentaire ». Ce n’est pas qu’un souhait, c’est un combat. Une bataille où les algériens sont les guerriers. Malgré les tempêtes et les voiles de confusion, l’Algérie avance. Le vent soufflant sur ses rives, la nation lutte contre les incertitudes créées par les puissances qui cherchent à obscurcir sa vision. Mais l’Algérie, dans sa quête silencieuse, poursuit son chemin.
La haine semble se déverser sur cette terre, mais d’où vient-elle ? Pourquoi tant de violence envers une nation qui, par ses efforts, a su renaître des cendres de l’isolement et de la souffrance ? Pourquoi cette fureur contre une Algérie qui, lentement mais sûrement, se forge une place parmi les nations respectées, un phare dans la brume ? L’Algérie, aujourd’hui, n’a plus à prouver sa valeur à quiconque. Elle impose sa dignité, comme une mer calme mais profonde, capable de repousser toutes les tempêtes. L’ancien ministre Abdelaziz Belkhadem l’a dit avec l’assurance d’un oracle : « L’Algérie ne se laisse pas intimider, elle s’impose par sa dignité et sa capacité à défendre ses intérêts. »Face aux marées médiatiques, l’Algérie choisit un silence stratégique. Elle ne se bat pas dans l’arène des mots, mais dans celle du temps. Elle attend que les vagues de calomnie se dissipent, et alors, elle avancera, sereine et inébranlable. Aujourd’hui, l’Algérie est un acteur respecté sur la scène internationale, un partenaire dans de nombreux domaines — infrastructures, énergie, coopération mondiale. Et, tandis que la France, déchirée par ses propres démons, se débat dans les filets de ses contradictions, l’Algérie tisse sa toile, une toile forte, solide, où ses bases économiques se renforcent et où ses alliances se solidifient.La France, dans sa sagesse ancienne, devrait comprendre : l’Algérie a changé. L’hégémonie post-coloniale n’a plus sa place dans le monde moderne. Un monde où le respect des souverainetés, des valeurs humaines, prime avant tout. L’Algérie, patiente comme le fleuve, attend que le temps reconnaisse cette vérité. Il ne s’agit que d’un temps avant que les grandes puissances ne comprennent cette réalité indéfectible.Ainsi, l’Algérie, dans son silence d’aujourd’hui, se nourrit de la force de demain. Elle ne se résume plus à un simple sujet de discussion pour politiciens et diplomates. Elle est cette nation en mouvement, une grande Histoire en marche. Comme le disait le poète, cette Histoire ne s’arrêtera pas : « Elle est en marche, et personne ne peut l’arrêter ». Et l’Algérie, avec fierté et dignité, la tracera, vers un avenir libre, un avenir prospère.
N. K