Par Aksel Mohamed
De l’assurance, de la solidité d’arguments, de la profondeur du propos. Tout y est dans le discours prononcé par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, devant les deux chambres du Parlement.
Un discours qui intervient à un moment crucial, une réponsesentencieuse à certaines voies réputées être des « trouble-fêtes » leur précisant que le pays se porte comme un charme. Le Chef de l’Etat, depuis son premier mandat,ne cesse de faire de labonne gouvernance son mot d’ordre. Autrement dit, c’est l’ADN de cette Algérie nouvelle qui épate, émerveille et convainc. Une Algérie qui prend de la hauteur sur le plan continental et international. Sa voix est entendue, écoutée. Face aux parlementaires, M. Tebboune évoque, à juste titre, les codes communaux et de wilaya qui sont, dans la pratique, « le prélude à la démocratie véritable et au parachèvement de l’édifice étatique ». Après les élections présidentielles anticipées, qui l’ont donné grand vainqueur, le Président Tebboune compte poursuivre les réformes institutionnelles auxquelles il accorde un intérêt particulier. Le tout se fera dans «le calme, loin du chahut et de la surenchère».
De la stabilité politique, oui. Mais aussi, des indicateurs économiques impressionnants qui, faut-il, sont réalisés dans une période qui n’était pas de tout repos. Les institutions internationales attestent cette offensive menée par l’Algérie dans différents domaines. Outre les prouesses de rétablir des équilibres financiers, de mener une politique inédited’augmentation salariale dans l’objectif de préserver le pouvoir d’achat du citoyen, le président Tebboune voit plus grand. « Nous sommes en bonne voie pour rejoindre, d’ici quelques mois, les pays émergents », affirme-t-il sous un tonnerre d’applaudissements. Ce n’est pas une simple promesse.Les projets engagés renseignent sur la grandeur de l’Algérie. « La ligne ferroviaire qui ira jusqu’à la wilaya de Tamanrasset nous aidera à exploiter des ressources minières très importantes », affirme M. Tebboune. Leport d’Oran « recevra les premières cargaisons de fer de Gara Djebilet en 2026 ».Du dossier énergétique, le président de la République a fait observer que « l’Algérie a réalisé l’autosuffisance en électricité et dispose d’un excédent de 12.000 mégawatts pour l’exportation ». Les chiffres parlent également en faveur du secteur agricole. Une production de 37 milliards de dollars. Excusez du peu ! Après le blé dur, l’Algérie se fixe l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en blé tendre.
La sécurité alimentaire se voit réservée une série de mesures importantes. Stockage de céréales en silos, avec une prévision d’atteindre 9 millions de tonnes d’ici 2025, de projet d’envergures comme celui baptisé «Baladnadont la première phase de production débutera en 2026, modernisation des cultures stratégiques…Pour Dr Lotfi Gharnaout, enseignant à l’université de Toulouse, affirme que le secteur agricole connaît actuellement une « profonde transformation grâce à l’adoption d’approches modernes et à un choix pertinent de modèles techniques, notamment dans les filières stratégiques telles que les céréales ». Cette dynamique repose sur une « planification stratégique et prospective, soutenue par une révision rigoureuse des priorités nationales ».
Même tempo pour l’industrie. Dans son discours, le président de la République a aussi évoqué les start-ups, à travers lesquelles les jeunes algériens ont su « relever le défi ». Dans son speech, M. Tebboune n’a pas manqué à relever les effets de la colonisation qui « a laissé la désolation en Algérie ». Sur le plan international, le Chef de l’Etat s’attelle, non sans fierté, sur la position immuable et le soutien indéfectible de l’Algérie aux causes sahraouie et palestinienne. Une chose est sûre : le président Tebboune ne pouvait être plus clair. Son message se veut une ode à l’optimisme, à l’assurance. Sous sa conduite, l’Algérie avance à grands pas. Le meilleur est à venir.
A. M