Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, jeudi, le projet de loi complétant l’ordonnance 06-02 portant statut général des personnels militaires.
L’adoption est intervenue
lors d’une plénière, présidée par Slimane Chenine, président de l’APN en
présence du ministre des Relations avec le Parlement, Fethi Khouil et plusieurs
membres du gouvernement.
A l’issue de l’adoption, le ministre des Relations avec le
Parlement, Fethi Khouil a précisé que ce texte de loi « s’inscrit dans le
cadre des efforts visant à renforcer notre système législatif et constitue un
appui solide aux institutions de la République, eu égard aux dispositions qu’il
contient tendant principalement à préserver la place de l’Armée nationale
populaire (ANP) dans notre société et maintenir l’institution de l’ANP loin de
tous les enjeux politiques ou partisans ».
Soulignant que ce texte « permet aux militaires d’être à l’abri de tout ce
qui pourrait attenter à l’unité nationale ou à la stabilité de l’institution de
l’armée », le ministre a indiqué que l’adoption par les
députés de ce projet de loi se veut « une expression explicite du soutien
des représentants du peuple à leurs institutions constitutionnelles », et
l’un des éléments à même de resserrer les rangs et de renforcer l’unité
nationale ». Ce texte de loi est « un élément constructif pour consolider
la position de l’ANP afin de barrer la route à toute velléité d’attenter à la
sécurité, à la souveraineté et à l’unité de notre territoire national »,
a-t-il dit, indiquant que l’Armée « n’a de cesse lutter pour la
préservation des acquis de la sécurité et de la stabilité dont jouit le
pays ».A ce propos, tout un chacun se doit « de louer les grands
efforts et les victoires successives réalisées par le Haut commandement de
l’ANP, les cadres et les personnels de cette institution qui est une fierté
pour tous les Algériennes et les Algériens ».
Pour rappel, ce projet de loi, adopté par les députés, vise à
soumettre à l’obligation de réserve le militaire remis à la vie civile et à lui
interdire l’exercice de toute activité politique ou candidature à une fonction
politique élective pendant 5 ans depuis la date de cessation définitive d’activité.
Source LD