Algérie
Diffusion samedi soir de l’entrevue du président de la République avec les représentants des médias nationaux
L’entrevue du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avec les représentants des médias nationaux, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sera diffusée samedi soir à partir de 21H00 sur les chaînes de télévision. »Suivez cette nuit à partir de 21H00 sur les chaînes de télévision, l’intégrale de l’entrevue, avec la presse, du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse », a écrit la Présidence de la République sur sa page officielle Facebook.
L’APS lance un Forum national d’information
L’Agence nationale d’information « Algérie Presse Service » (APS) lance, ce samedi, un Forum national d’information évoquant les principales questions intéressant le peuple algérien et ayant trait au passé, au présent et au futur de la Nation, une initiative visant à contribuer à l’enrichissement de la dynamique positive marquant la scène nationale. L’APS a décidé d’organiser la 1ère édition de ce Forum national en tenant une rencontre d’honneur conviant une personnalité nationale et historique.
L’édition inaugurale intervient à la veille de la Journée nationale de la Mémoire, instituée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour commémorer la lutte et les sacrifices des Chouhada des massacres du 8 mai 1945. Dans ce cadre, le Forum reçoit le président du Conseil de la nation, le moudjahid Salah Goudjil pour évoquer le contexte historique des évènements du 8 mai 1945, leur rôle et leur prolongement dans le processus de lutte nationale, couronné par le déclenchement de la Glorieuse guerre du 1er Novembre 1954. Le président de la chambre haute du Parlement, le moudjahid Salah Goudjil abordera avec une analyse profonde les principaux faits ayant marqué cette période charnière de l’histoire de l’Algérie, étroitement liée au processus d’adhésion de l’élite du mouvement national à l’option de la guerre pour l’indépendance. Il évoquera en outre le contexte national et international prévalant à l’époque et les étapes de structuration du mouvement national en préparation au déclenchement de la Glorieuse guerre de libération.
La ministre de la Culture prend part à la réunion des ministres de la Culture du « Groupe des 77+Chine »
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji prend part à la réunion des ministres de la Culture du « Groupe des 77+Chine », organisée à La Havane, capitale de Cuba, et qui traite cette année du thème du « Patrimoine culturel et développement durable », et ce les 4 et 5 mai 2023, selon un communiqué du ministère. La réunion des ministres de la Culture du « Groupe des 77+Chine » tend essentiellement à coordonner les positions des pays émergents concernant les grandes questions culturelles soulevées lors des réunions des Nations unies et des organisations internationales et contribue à la mise en place de l’agenda propres aux politiques culturelles adoptées à l’horizon 2030. Organisée sous la supervision de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la réunion de La Havane connaîtra le débat de plusieurs thèmes relatifs à la protection du patrimoine, des mécanismes de coopération entre les deux pays, de la dimension socio-économique de la culture et du rôle des économies créatives et des industries culturelles dans les pays en voie de développement. La ministre de la Culture et des Arts a donné la communication inaugurale, lors des travaux de la 1ère séance de la Réunion, intitulée « La culture en tant que propriété publique internationale: mécanismes, voies et moyens de la coopération Sud-Sud pour un développement durable ». Cette manifestation a, également, connu la participation des ministres de la Culture des Etats membres du groupe, en sus de responsables de l’UNESCO, à l’instar de M. Lazare Assomo, directeur du patrimoine mondial, représentant de M. Ernesto Ottone Ramirez, sous-directeur général pour la culture à l’UNESCO. Le communiqué final de cette réunion a été adoptée, en présence du président de la République de Cuba, M. Miguel Diaz-Canel qui a présidé la cérémonie de clôture. Selon le communiqué, la ministre a également pris part auparavant aux activités de la conférence internationale autour de « La protection du patrimoine culturel », tenue en marge des travaux du Groupe des 77+Chine.
Lutte contre la toxicomanie: les associations une « interface » entre la société et les institutions
Les associations constituent un « partenaire incontournable » dans la lutte et la prévention contre les stupéfiants et une « interface » entre la société et les institutions, s’accordent à dire, dans des déclarations à l’APS, des spécialistes. Dans ce sens, le responsable de la Promotion de la Santé mentale au ministère de la Santé, le Pr Mohamed Chakali, a tenu à mettre en garde contre la menace « croissante » des stupéfiants en Algérie, touchant en particulier les jeunes, considérant que la société civile « a un rôle très important à jouer dans le cadre des efforts de prévention, de sensibilisation et d’accompagnement menés sans relâche par les pouvoirs publiques ». Il a suggéré de faire contribuer les associations mais aussi les anciens toxicomanes aux efforts de lutte à travers leurs témoignages. Le Pr Chakali a mis en avant l’importance d’impliquer tous les secteurs dans les campagnes de sensibilisation, insistant sur « la multiplication des formations complémentaires dédiées au personnel médical spécialisé dans la prise en charge des personnes sous l’emprise de la drogue ». Il a rappelé à ce propos que le ministère de la Santé avait formé, depuis 2018, quatre promotions de médecins généralistes. Une démarche, a-t-il estimé, qui demeure insuffisante ». Le Pr Messaoudi Abdelkrim, chef de service à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de psychiatrie de Chéraga, a regretté pour sa part, « la propagation des différentes drogues en Algérie, surtout dans le milieu des jeunes, cible des réseaux criminels », constatant que « de plus en plus de jeunes consomment des drogues dures qui agissent directement sur le cerveau ». « Le centre de soins intermédiaires des addictions ouverts en 2014 a été érigé en 2016 en unité de soins des addictions, qui reçoit des patients venus de toutes les wilayas du pays avec une moyenne de 40 consultations par jour », a précisé le spécialiste. Il a expliqué que « son unité a entamé, depuis l’année dernière, des soins par substitution par méthadone (médicament qui soulage les douleurs de la dépendance) en plus des soins nécessaires aux malades addicts sur les plans psychologique, médical et biologique mais aussi la prise en charge et l’accompagnement à domicile des toxicomanes ». Le Pr Messaoudi a indiqué, en outre, que la prise en charge des personnes dépendant de la drogue « doit être pluridisciplinaire et reposer le plus souvent sur l’association d’une prise en charge psychologique individuelle et collective, d’un traitement médicamenteux pour les addictions à certaines substances et d’un accompagnement social ». Il a mis en avant le rôle des acteurs de la société civile et des associations dans le domaine de la prévention de la toxicomanie, en appui aux efforts déployés par les pouvoirs publics ainsi que le rôle des parents dans le contrôle et le suivi des comportements de leurs enfants en vue d’agir au moment opportun ». Le Pr Rachid Belhadj, chef de service de médecine légale au Centre Universito-Hospitalier (CHU) Mustapha Bacha, a également mis en garde contre « les proportions que prend le phénomène en Algérie », soulignant que le nombre de toxicomanes que reçoit son service est en hausse chaque semaine. Il a fait savoir qu’un projet de création d’une unité de prise en charge de toxicomanes dotée d’équipements de pointe est en cours de réalisation au niveau du CHU Mustapha Bacha pour faciliter au service des urgences et réanimations de poser le bon diagnostic. « Nous sommes aussi en train de réfléchir à la création d’unités d’addiction multidisciplinaires », a-t-il conclu.
Monde
Royaume-Uni
Consécration pour Charles III, couronné en grande pompe à Londres
Le Royaume-Uni a célébré samedi le couronnement de Charles III à l’abbaye de Westminster, à Londres, 70 ans après celui de sa mère, la reine Elizabeth II, décédée en septembre dernier. Un sacre en grande pompe. La cérémonie religieuse de couronnement du nouveau roi Charles III et de la reine Camilla s’est tenue, samedi 6 mai, à l’abbaye de Westminster à Londres, en présence de quelque 2 300 invités. Point d’orgue de cette consécration, préparée sans grand enthousiasme populaire et marquée par des arrestations de manifestants anti-monarchie, l’archevêque de Canterbury a posé sur la tête du souverain de 74 ans la couronne de Saint-Edouard, en or massif et sertie de rubis. Vêtu d’une simple chemise en lin blanc, le roi avait peu avant reçu l’onction à genoux, protégé des regards par des paravents brodés, pendant que retentissait le fameux « Zadok The Priest » d’Haendel. Il a réapparu aux yeux de l’assistance et des centaines de millions de téléspectateurs attendus, pour revêtir la « supertunica », manteau en soie enveloppée de fines pièces d’or, puis le manteau impérial, en étoffe d’or.
France
Mélenchon défend la Nupes tout en reconnaissant des difficultés
Le leader insoumis a défendu à Marseille la Nupes, qui vient de fêter son premier anniversaire, tout en reconnaissant que cette alliance de gauche restait «difficile» et «compliquée».
«Il est passé une année entière depuis que nous avons créé la Nupes, bien sûr c’était difficile, bien sûr que ça le reste, bien sûr que c’est compliqué, et alors ? Il faut faire que les choses faciles dans la vie ? Alors ce serait vite fait !», a déclaré Jean-Luc Mélenchon en marge d’une «marche de toutes les colères» dans la deuxième ville de France. Il a critiqué au passage la presse et le nombre d’articles pour «expliquer les problèmes qu’il y aurait». «Tout est pourri dans ce système, l’accessoire, le débile est mis en valeur, et ce qui compte, qui est sérieux, fait avec travail est relativisé», a-t-il regretté, citant par exemple l’adoption jeudi à l’Assemblée d’une proposition de loi contre le démantèlement d’EDF portée par la gauche. Contre l’avis du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté jeudi ce texte pour «protéger EDF d’un démembrement », qui entend aussi élargir le nombre d’entreprises et collectivités bénéficiaires de tarifs réglementés de l’électricité. Cette proposition de loi, portée par la gauche et soutenue par la droite et le Rassemblement national, a été validée par 127 voix contre 89, et une abstention. L’alliance de gauche Nupes, conclue il y a un an entre Insoumis, socialistes, écologistes et communistes, a soufflé jeudi sa première bougie déjouant les pronostics les plus pessimistes, même si les points d’achoppements s’accumulent à l’approche des futures échéances électorales, notamment européennes dans un an.
Sénégal
Le retour au pays des anciens tirailleurs
Le colonel N’Dongo Dieng, tirailleur à la retraite, vient de rentrer définitivement au Sénégal. Un retour rendu possible après l’adoption d’une mesure dérogatoire par l’État français, début janvier. Avant, comme d’autres dans son cas, il était obligé de vivre en France ou de faire des allers-retours chaque année pour toucher sa pension de minimum vieillesse. Nos équipes l’ont rencontré à Dakar. L’heure des retrouvailles a sonné pour N’Dongo Dieng et sa famille à Dakar. Le colonel fait partie des neuf tirailleurs ayant combattu pour la France et arrivés le 28 avril au Sénégal pour y finir sereinement leur vie. La mesure dérogatoire décidée par le gouvernement français début janvier leur permet de vivre en permanence au Sénégal sans perdre leur allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois. Le corps français des « Tirailleurs sénégalais », créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous dans les années 1960, rassemblait des militaires des anciennes colonies d’Afrique. Le terme a fini par désigner l’ensemble des soldats d’Afrique qui se battaient sous le drapeau français. Après les départs du 28 avril, il reste encore en France 28 tirailleurs – tous d’origine sénégalaise –, dont plusieurs sont susceptibles de bientôt rentrer définitivement.















