Algérie
Fiat en Algérie : le lancement de l’usine accéléré
Le projet du constructeur italien Fiat se concrétise et le lancement de l’usine à Oran s’accélère. L’équipe de Dzair Daily vous dévoile davantage d’informations à ce sujet, dans la suite de cette nouvelle édition du lundi 13 février 2023.
En effet, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a donné quelques précisions au sujet de l’accélération du lancement de l’usine Fiat à Oran en Algérie. C’était en présence du directeur de la région Afrique et Moyen-Orient du groupe Stellantis que le premier responsable du secteur de l’industrie a évoqué les moyens par lesquels l’achèvement de l’usine serait réalisé.
D’après un communiqué du ministère de l’Industrie, une réunion s’est tenue entre les deux parties. Et ce, dans le but de discuter de l’état d’avancement du projet de l’usine d’assemblage des voitures Fiat en Algérie. Sachant que celle-ci est située dans la zone industrielle de Tafraoui dans la wilaya d’Oran. Elle s’étend sur une superficie de 40 hectares. Au fait, le ministre de l’Industrie ainsi que le représentant du groupe italien ont discuté, lors de la même réunion, sur les différentes étapes. Celles du projet qui ont été mises en place. En plus de celles qui sont en cours de réalisation. Et ce, en vue d’achever la réalisation de l’usine Fiat dans les meilleurs délais. Le site spécialisé Sayarat Live relate l’information.
Projet Fiat en Algérie : le ministre renouvelle son engagement
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie algérien, Ahmed Zeghdar, a renouvelé, par la même occasion, son engagement à accompagner le groupe italien Stellantis. Soit dans la concrétisation des différentes phases du projet de l’usine Fiat. Il est utile de noter par ailleurs qu’une équipe d’experts Fiat examine actuellement l’avancement du projet. Ces spécialistes cherchent et identifient les sous-traitants. Ainsi que les fournisseurs potentiels pour approvisionner l’usine Fiat en pièces détachées et autres. Cela dans le but d’atteindre les objectifs d’intégration locale.
Patrick Bruel en Algérie : le chanteur publie des images inédites du voyage
Exauçant l’un de ses rêves, le très célèbre chanteur français, Patrick Bruel, a publié, récemment, des images inédites de son voyage au pays de ses origines, l’Algérie. En effet, 60 ans après l’avoir quitté, l’auteur, compositeur et interprète français, revient sur son pays natal. Créant l’événement suite à sa venue, l’artiste a entamé ce qu’il a décrit comme le voyage de ses rêves. Ainsi, à l’occasion de sa visite en Algérie, Patrick Bruel a documenté son voyage par des images inédites. Effectivement, ne passant pas inaperçu, le Français a fait parler de lui en se rendant dans le pays de ses ancêtres. De son vrai nom, Benguigui, Patrick Bruel a vécu en Algérie jusqu’à ses 3 ans. Avant de la quitter, avec sa famille, pour la France. Ne cachant pas son envie de retourner voir le pays de ses origines, il a finalement remis les pieds en Algérie, 61 ans après. Très actif sur les réseaux sociaux, Patrick Bruel n’a pas cessé de partager son parcours avec ses admirateurs. Suivi de plus près, les fans du Franco-Algérien ont accompagné leur idole depuis son arrivée jusqu’à son départ. Se déplaçant de Tlemcen à Oran et en passant par Alger, l’artiste a exposé sa virée jusqu’au moindre détail.
Patrick Bruel de retour à la source : il met des images sur ses souvenirs
Vraisemblablement heureux de ce voyage, Patrick Bruel n’a visiblement pas redescendu de son nuage. En effet, se rendant en Algérie, l’artiste a partagé sa joie de retourner sur les pays de ses ancêtres. À en croire les publications sur ses réseaux sociaux, l’émotion était au rendez-vous et c’est certainement un moment qu’il n’est pas prêt à oublier. Aux dernières nouvelles, le chanteur français a posté sur ses comptes Facebook et Instagram un récapitulatif de son voyage. Très réjoui de ces retrouvailles, il a mis des images sur ses souvenirs indélébiles. C’est sur les paroles de la chanson prémonitoire intitulée « Je reviens » que Patrick Bruel a fait défiler des images inédites de son voyage « inoubliable » en compagnie de sa mère.
L’Algérie redevient la principale source de gaz de l’Espagne
Enagás a rapporté qu’en janvier, l’Algérie a fourni un quart de la demande mensuelle de gaz naturel de l’Espagne, a rapporté la presse espagnole.
L’Algérie a retrouvé sa place de principal fournisseur de gaz naturel de l’Espagne en janvier, fournissant un quart de la demande mensuelle, a déclaré jeudi l’opérateur du réseau gazier Enagás.
Enagás a déclaré que 25 %, soit 8 545 GWh, du total des livraisons de gaz à l’Espagne en janvier de cette année provenaient d’Algérie. Les deux pays sont reliés par le gazoduc sous-marin Medgaz de 757 kilomètres.
Les États-Unis et le Nigéria suivaient sur la liste des principaux fournisseurs de l’Espagne avec respectivement 20,7 % et 20,2 %, tous les volumes étant expédiés sous forme de gaz naturel liquéfié.
Les livraisons depuis la Russie ont triplé d’une année sur l’autre à 6 372 gigawattheures (GWh) contre 2 178 GWh. Il s’agit du volume le plus élevé depuis juin, lorsque l’Espagne a fourni à la Russie 8 752 GWh.
L’ancien gazoduc Maghreb-Europe a été fermé au quatrième trimestre 2021 après des affrontements entre Alger et Rabat, tandis que les tensions diplomatiques avec Madrid se sont intensifiées lorsque le gouvernement espagnol a changé de position sur le Sahara occidental, conduisant la Sonatrach algérienne à revoir les prix du gaz.
Sonatrach et le groupe énergétique espagnol Naturgy ont établi un nouveau tarif applicable rétroactivement aux volumes livrés jusqu’à fin 2022 et sont également convenus de poursuivre cette année la négociation des tarifs.
Monde
France
Réforme des retraites : Pros et anti-réforme campent sur leur position
La Majorité présidentielle et opposants de tous bords à la réforme des retraites campent dimanche sur leur position au lendemain d’une 4e journée de mobilisation
Majorité présidentielle et opposants de tous bords à la réforme des retraites campent dimanche sur leur position au lendemain d’une 4e journée de mobilisation qui a permis aux syndicats de maintenir la pression et de brandir la menace d’une « France à l’arrêt ». En réussissant à rassembler pour la première fois un samedi, entre 963.000 et 2,5 millions de manifestants selon les sources, les syndicats unis emmenés par le binôme CFDT-CGT ont démontré au gouvernement qu’ils pouvaient toujours compter sur le soutien de la rue face au report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
De quoi conforter l’intersyndicale dans sa stratégie. Celle-ci appelle à un cinquième acte le 16 février et agite le spectre d’une « France à l’arrêt » le 7 mars, selon des modalités qui varient entre les deux locomotives syndicales du mouvement : la CGT privilégiant des grèves reconductibles, la CFDT évoquant des opérations villes mortes.
Sur son blog, le leader LFI Jean-Luc Mélenchon a samedi soir de nouveau proposé aux syndicats, « une nouvelle convergence » avec à la clef un rassemblement « un samedi ou dimanche de mars ». Pour sa part la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen, qui n’avait pas appelé à manifester, a jugé qu’ « après cette nouvelle journée de mobilisation (…), l’exécutif ne (pouvait) pas continuer à regarder ailleurs en refusant d’entendre les Français ».
Séisme en Turquie
Une première vague d’arrestations vise des promoteurs immobiliers véreux
Le gouvernement tente d’apaiser l’opinion en lançant des procédures contre des constructeurs ayant enfreint les normes antisismiques.
Les premières arrestations ont eu lieu vendredi 10 février et elles se sont poursuivies tout le week-end. Face au vent de colère qui souffle en Turquie, prenant à la fois pour cible la lenteur des secours et les promoteurs immobiliers impliqués dans la catastrophe, les autorités turques ont choisi de réagir sur ce second volet en incarcérant une quarantaine d’entrepreneurs et maîtres d’ouvrage. Quelque 134 enquêtes ont été lancées, et le ministère de la justice a demandé aux 148 procureurs de la République des dix provinces touchées par le séisme d’ouvrir des bureaux d’investigation afin d’identifier les responsables de la construction des bâtiments qui se sont effondrés.
Le promoteur Mehmet Yasar Coskun a ainsi été appréhendé à l’aéroport d’Istanbul alors qu’il tentait de fuir pour le Monténégro après avoir retiré une grosse somme d’argent. L’homme d’affaires a été le maître d’ouvrage de l’immeuble « Rönesans » (Renaissance) construit à Antakya, dans le sud de la Turquie, il y a dix ans, avec sa piscine et ses 250 appartements. Le matin du tremblement de terre, le 6 février, le bâtiment a basculé sur le flanc, tuant une grande partie de ses occupants.
Zone euro
Bruxelles rehausse sa prévision de croissance pour 2023 et écarte une récession
La Commission européenne a également abaissé sa prévision d’inflation pour la zone euro en 2023, à 5,6 % (− 0,5 point), et jugé que « le pic est maintenant derrière nous » grâce à l’accalmie sur les prix de l’énergie.
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Plus de croissance et moins d’inflation. La Commission européenne a annoncé, lundi 13 février, une révision à la hausse de sa prévision de croissance pour la zone euro en 2023, à 0,9 % (+ 0,6 point). Bruxelles a aussi estimé qu’elle devrait « éviter de peu » une récession cet hiver. Même tendance pour l’ensemble de l’Union européenne (UE), dont la croissance est désormais annoncée à 0,8 % (+ 0,5 point).
Ces chiffres marquent un fort ralentissement par rapport aux 3,5 % de croissance enregistrés l’an dernier, tant dans l’UE que dans la zone euro. Mais l’économie résiste mieux que prévu aux conséquences de la guerre en Ukraine.
« Malgré des chocs exceptionnels », l’économie européenne a évité une contraction du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre de 2022. « Des développements favorables depuis l’automne ont amélioré les perspectives pour cette année », écrit l’exécutif européen dans un communiqué, citant notamment la chute des prix de gros du gaz « bien en dessous de leur niveau d’avant-guerre ».
Sénégal
Heurts et pillages lors d’un meeting interdit de l’opposant Ousmane Sonko
Des médias locaux ont fait état d’actes de saccage contre plusieurs commerces de l’agglomération de Touba-Mbacké, dont une station Total et un magasin Orange.
Des heurts, des scènes de saccage et de pillage se sont produits vendredi 10 février au soir dans une ville du Sénégal où les autorités avaient interdit un rassemblement autour de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024.
Des sites d’information ont fait état de heurts entre partisans de M. Sonko et forces de sécurité en fin d’après-midi dans l’agglomération de Touba-Mbacké. Ils ont rapporté plus tard des actes de saccage ou de pillage contre une station Total, un magasin Orange et un supermarché Senchan, une chaîne de distribution alimentaire locale. Aucune autorité locale n’a pu être jointe par l’AFP.
Ces incidents surviennent dans un climat de tension grandissante en vue de la présidentielle de 2024. Les autorités avaient interdit un meeting prévu par le Pastef, le parti de M. Sonko, en invoquant un vice de forme dans la demande d’autorisation. M. Sonko s’est quand même rendu à Touba-Mbacké, où il a été accueilli par de nombreux sympathisants.
