Après le dernier grand succès qu’a connu l’opéra d’Alger où s’est produit le Ballet de Saint-Pétersbourg «Lac des Cygnes», cette prestigieuse troupe à été de nouveau sur la scène de l’Opéra d’Alger «Boualem-Bessaïh», pour divertir le public Algérois, avec un nouveau spectacle qui à été présenté durant cinq jours pendant ce mois de Janvier, intitulé «La belle au bois dormant ».


Cette fois-ci tout a été nouveau sur le plan technique adapté pour l époque actuelle, une touche de modernité. Une nouvelle production avec une musique au top qui était en harmonie avec le public de l’opéra qui a frémi une fois encore, sans hésitation, avec l’un des chefs-d’œuvre du ballet classique universel «La belle au bois dormant». Ainsi, l’histoire de ce spectral, était décrit comme suit: à la naissance de la princesse Aurore, son père le roi Florestan XIV organise un grand baptême en l’honneur de sa fille. Toutes les fées du royaume furent conviées, exceptée la fée Carabosse qui, furieuse, ensorcela la jeune enfant. Cette dernière sera condamnée à se piquer le doigt et à en mourir. Mais sa bonne fée vient conjurer le sort. Au lieu de cette malédiction, elle tombera dans un profond sommeil que seul le baiser d’un prince pourra annuler et la princesse se réveillera. Le jour de ses 16 ans la prophétie se réalise et le roi plaça la belle Aurore qui n’avait rien perdue de sa splendeur dans le plus bel appartement du palais, en attendant que les prédictions de la fée des Lilas se réalisent… La partition de Tchaïkovski, dans sa ferveur et sa flamboyance, offre un superbe tronc à l’éclat de la chorégraphie, aux compositions, aux multiples assortiments, aux danses de qualité d’allure, et des pas de deux fascinants et captivants. Ce chef d’œuvre du ballet classique est un plaisir et bonheur pour tous les admirateurs de la danse grâce à la performance des artistes russes issus du célèbre Ballet classique de Saint-Pétersbourg. C’est un spectacle pour tout le monde, la famille, pour les petits et pour les grands, une symphonie de la danse, émouvante et sublime… Une symphonie de la vie. La réécriture a été pensée, entre un divertissement théâtral (de temps à autre épilogué) et théâtre d’ombres. Des transformations bien exécutées qui polissent les côtés sombres pour un conte gai. Émigrez dans cette version intervertie de ce conte que les enfants adorent, ainsi, que les plus âgés. Par ailleurs le public a découvert un décor magnifique, où on peut rêver quelques heures. Un spectacle à coupé le souffle issue d’une chorégraphie de Marius Petipa et la musique de Tchaïkovski qui a combler tous les amoureux du spectacle. Espérant que ce nouveau gouvernement donnera encore plus d’importance à la culture avec plus de moyens pour que ce genre de spectacle riche de qualité puisse contribuer pour faire du bien au peuple algérien et le faire plus rêver.

Bouabsa Titina