UN MONDE EN TURBULENCE

UN MONDE EN TURBULENCE

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Une année 2019  qui a  été marquée par une politisation massive de la population ?

Cela vous aura difficilement échappé  que  c’est une année extrêmement turbulente et perturbée dans le monde. Depuis le début de l’année 2019  tout s’accélère, au Maghreb  l’élection surprise à la présidence de Kaïs Saïed en Tunisie, mais qui n’a  toujours pas réussi à mettre en place un nouveau gouvernement. Les manifestations  pacifiques  en Algérie déclenchées  depuis le 18 février 2019 de Kharata et Khenchela les deux  villes  à l’Est d’Alger et ensuite  dans tout le pays. Un ras bol  de la population, qui a été pendant très longtemps délaissé et  humilié qui ne se retrouvait plus il y avait la place   qu’à la mafia politico-économique qu’on appelle les cols blancs… ! Des manifestants pacifiques  dit le « Hirak » qui réclamait le changement profond du système et plus de liberté et de démocratie en Algérie. A chaque vendredi et  jusqu’à ce jour, les manifestants n’ont pas  baisser les bras  de leur  côté l’armée  national  populaire (ANP) par le biais de  son feu Gaid Salah qui a veillait  sur les manifestants en appliquant le droit constitutionnel à savoir l’article 102 et 7 et 8 pour  organiser des élections.  Après la victoire le 12 décembre dernier et l’investiture  du président  Abdelmadjid Tebboune   quatre jours, l’exGénéral de Corps d’Armée Ahmed Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-major de l’Armée Nationale Populaire décédé le 23 décembre 2019  suite à un arrêt cardiaque , lui qui a accompagner le peuple  jusqu’au bout  tout en  appliquant  les lois de la constitution et respectant la tenue de l’élection  présidentielles dans la plus grande  transparence, celui-ci a menée sa mission noble jusqu’au bout et sans faille. En Irak depuis plusieurs mois la population s’élève contre actuel régime en place, depuis l’implication des états unis le peuple se retrouve devant une situation inextricable. Le recours à la violence durant les manifestations qui se déroulent actuellement en Irak et les pertes en vies humaines qui en résultent. L’augmentation du nombre de victimes témoigne de l’évolution de la violence, qui a fait jusqu’à présent des centaines de morts et plus de 15 000 blessés. Sans oublier le Liban qui se réveil, partout sous une nuée de drapeaux libanais, des foules compactes ont repris les slogans du Printemps arabe qui rythment désormais leur révolte: « Révolution, révolution », pareil, « le peuple veut la chute du régime »… En Libye ce n’est guerre  mieux, du moment que la France soutiens Fayez Al Sarraj, le conflit en Libye dur, entre le gouvernement de Tripoli de  Fayez Al Sarraj à l’Ouest, et les forces du maréchal Haftar à l’Est, ce n’est plus du tout une guerre exclusivement libyenne. C’est désormais une guerre internationale par procuration. La défaite des organisations terroristes en Syrie et en Irak a conduit des centaines de combattants à se redéployer dans les régions du Maghreb et du Sahel.

«Si Tripoli tombe, Tunis et Alger tomberont à leur tour», a-t-il déclaré, selon le quotidien Tunisie. «Il s’agit d’une tentative de semer l’anarchie dans la région et de faire main basse sur l’Afrique du Nord», a-t-il mis en garde.

La réunion présidée par  le Président Algérien M. Tebboune «a décidé d’une batterie de mesures à prendre pour la protection de nos frontières et du  territoire national et la redynamisation du rôle de l’Algérie au plan international, particulièrement en ce qui concerne ces deux dossiers, et de manière générale dans le Sahel, la région saharienne et l’Afrique». La France va mal  aussi, un soulèvement, une répression qui a fait  mal entre la mise en avant de l’écologie politique, les « gilets jaunes », la grève de décembre, le mouvement contre les violences faites aux femmes, la manifestation pour dénoncer  les anti-musulmans en France etc. la liste est plus longue . Bien sûr, toutes les années sont marquées par des évènements politiques majeurs, magie de l’actualité oblige. Pour autant, les citoyens ont semblé plus investir ces sujets cette année que les précédentes. Qui n’a pas son avis sur Greta Thunberg, les « gilets jaunes » ou la réforme des retraites 

En quoi 2019 est-elle une année marquante dans la politisation de la population ?

L’année 2019 fut une année de mobilisation sociale, économique et politique importante dans le monde. Les manifestants  sans  relâche à Hong Kong et plus récemment en Inde, voilà les religions qui s’entre mêlent… ! En France  ce n’est pas si nouveau que ça au cours de la décennie, qui a connu de nombreux mouvements sociaux. Mais 2019 reste quand même une année particulièrement marquée par une déconnexion encore plus accrue des instances représentatives, avec une rupture affichée et consommée. Traditionnellement,le régime représentatif s’appuie sur un triptyque : les représentants, la société civile organisée notamment les syndicats, et le peuple représenté.2019 a montré une tendance à manifester bien plus aigüe que les dernières années, où une partie de la population – notamment les « gilets jaunes » – se sont sentis non représentés à la fois par les dirigeants, mais aussi par la société civile organisée. La population s’est-elle émancipée de ses représentants pour agir. En réalité, c’est surtout la temporalité de l’évènement politique qui a changé. On le traite médiatiquement bien en amont, ce qui accroît l’exposition de la population à l’évènement. L’entretien de l’information par les chaînes en continu notamment bouleverse le suivi de l’opinion. L’épilogue que constitue le vote du projet de loi est un point lointain qui est précédé dans le cas de retraites d’une exposition médiatique très en amont.

Hassina H.Sahraoui

Excellente  année 2020  à vous tous !

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