Salama News

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Algérie

Boughali rencontre les ambassadeurs des pays membres de l’Union des conseils des pays membres de l’OCI

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali a rencontré, mercredi à Alger, les ambassadeurs des pays membres de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a indiqué un communiqué de l’assemblée.

Dans son allocution lors de cette rencontre qui s’est déroulée au siège de l’assemblée, M. Boughali a exprimé le souhait de voir « les pays membres de l’Union apporter leur contribution à l’action islamique commune », lors de la 17e session de la Conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’OCI prévue fin janvier à Alger, selon la même source.

« Le succès de cette conférence est tributaire de la présence et de la contribution de tous les parlements des pays membres au plus haut niveau », a-t-il souligné, appelant les ambassadeurs à servir de « trait d’union avec les parlements de leurs pays pour contribuer à la réussite de cet important rendez-vous ».

L’Algérie, a-t-il ajouté, « a mobilisé tous les moyens matériels et humains et réunit toutes les conditions pour le bon déroulement des travaux de la conférence », précise-t-on de même source.

Pour sa part, l’ambassadeur et coordonnateur général du comité préparatoire de la conférence, Smail Chergui a fait part aux ambassadeurs des pays membres de « toutes les dispositions relatives à l’organisation de cette conférence et du projet de l’ordre du jour des réunions préparatoires ».

« Les ambassadeurs ont salué cette rencontre, se disant convaincus que l’Algérie réussira à organiser cette importante conférence, comme ce fut le cas pour le sommet de la Ligue arabe au niveau des dirigeants », conclut le communiqué.

Cour d’Alger: l’ancien Pdg de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour condamné à 10 ans de prison ferme

La Cour d’Alger a condamné, jeudi, l’ancien P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour à 10 ans de prison ferme et à une amende d’un million DA, dans une affaire de corruption lors de l’acquisition de la raffinerie « Augusta ».

Dans la même affaire, Ahmed El-Hachemi Mazighi, conseiller de l’ancien P-DG de Sonatrach, a écopé d’une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (01) million DA, tandis que l’épouse du principal accusé, Anissa Ouabdessalam a été condamnée à une peine de 18 mois de prison avec sursis.

La même juridiction a confirmé la décision de confiscation de tous les biens meubles et immeubles, et des comptes saisis dans le cadre de cette affaire.

Le procureur général près la Cour d’Alger avait requis lors du procès de cette affaire qui a eu lieu mardi dernier, une peine de 15 ans de prison ferme contre Abdelmoumen Ould Kaddour, 10 ans de prison ferme contre Ahmed El-Hachemi Mazighi et 5 ans de prison ferme contre l’épouse du principal accusé.

L’ancien SG de l’UGTA condamné à 8 ans de prison ferme

La Cour d’Alger a condamné, mercredi, l’ancien Secrétaire général (SG) de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, à huit (8) ans de prison ferme.

Sidi Said et ses fils sont poursuivis pour corruption, incitation à l’abus de pouvoir et blanchiment d’argent.

La même juridiction a condamné Djamil Sidi Said à un (1) an de prison ferme, et Hanafi Sidi Said à un (1) an de prison avec sursis.

Par ailleurs, l’ancien directeur général (DG) de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Hussein Dey, Rehaimia Mohamed, et le président du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui, ont écopé d’une peine d’un (1) de prison avec sursis.

De son côté, l’ancien DG de Mobilis, Choudar Ahmed a été acquitté.

La Cour d’Alger a confirmé le jugement portant confiscation de tous les biens immobiliers et des comptes bancaires saisis dans le cadre de cette affaire.

Musée du Moudjahid: inauguration d’une galerie consacrée au défunt Président Houari Boumediene

ALGER-Le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit, Laid Rebiga, a inauguré jeudi au Musée national du Moudjahid (Alger), une galerie exposant des objets personnels, des documents et des photos sur le parcours militant du défunt Président Houari Boumediene.

Dans une allocution à l’occasion, M. Rebiga a affirmé que « la consécration d’une galerie au défunt Président Houari Boumediène intervient sous le haut patronage du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune », et ce, en application des recommandations du Colloque national organisé sur cette personnalité révolutionnaire et nationale sous le thème « Houari Boumediene: un homme d’Etat avec la détermination d’une nation ».

Cette galerie est un autre « pan de la mémoire du peuple algérien », a ajouté le ministre qui a insisté, dans ce sens, sur « la préservation de l’histoire séculaire de l’Algérie et sa transmission aux générations montantes pour qu’elles connaissent les Hommes de l’Algérie ayant fait la gloire de ce pays et œuvré à l’édification de son avenir ».

Le Musée national du Moudjahid entend à travers la création de cette nouvelle galerie, fournir toutes les informations relatives à la personnalité du président Houari Boumediene. Cette espace expose notamment un Burnous et d’autres costumes ainsi que des objets personnels et des cadeaux offerts au défunt président et reçus du musée du moudjahid de la wilaya de Guelma, outre des lettres manuscrites présentées par l’ancien ministre Mahieddine Amimour, qui seront numérisées.

A cette occasion, un film documentaire a été projeté illustrant les principales haltes de la vie du défunt président en plus de l’organisation d’un atelier de l’espace numérique et un autre pour le dessin.

Pour rappel, les recommandations issues du Colloque national sur le défunt président Houari Boumediene portent, entre autres, sur la consécration d’une galerie au sein du Musée national du Moudjahid pour exposer les effets personnels du défunt président, l’encouragement des études et des recherches historiques en y associant sa personnalité, son militantisme, et l’insertion de ses principales citations et d’extraits de ses discours dans les programmes pédagogiques.

Les participants ont également appelé à la création d’une Fondation portant le nom du défunt Houari Boumediene et l’institution d’un Prix pour les recherches scientifiques et les réalisations technologiques ainsi que la réalisation d’un film cinématographique sur son parcours combattant, révolutionnaire et politique.

Monde

Allemagne :

L’abrogation des dernières mesures anti-Covid fait débat

Après les propos du virologue Christian Drosten annonçant la fin de la pandémie de Covid-19, des responsables politiques demandent que l’obligation de porter le masque dans les transports et les cabinets médicaux soit levée de façon anticipée.


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Faut-il en finir une fois pour toutes avec les restrictions liées au Covid-19 ? En Allemagne, le débat fait rage depuis cette petite phrase lâchée par le virologue Christian Drosten, mardi 27 décembre, au détour d’une longue interview au quotidien Tagesspiegel : « Nous assistons cet hiver à la première vague endémique de SARS-CoV-2 ; selon moi, la pandémie est donc terminée. »

En raison de la réputation de son auteur, une telle affirmation ne pouvait pas passer inaperçue. Directeur de l’institut de virologie de l’hôpital de la Charité, à Berlin, connu dans le monde entier pour avoir mis au point le premier test de dépistage du Covid-19 en janvier 2020, Christian Drosten n’est pas du genre à s’exprimer à la légère. En Allemagne, où il s’est imposé dès le début de la pandémie comme l’expert le plus écouté du gouvernement et le plus sollicité par les médias, il a toujours tenu le même discours, alertant sans cesse sur la nocivité du virus et plaidant avec constance pour des mesures ultra-strictes.

Que cet homme si prudent déclare que la pandémie est « terminée » ne pouvait que réjouir tous ceux qui, depuis des mois, réclament la fin des dernières restrictions en vigueur dans le pays. A commencer par les libéraux (FDP), membres de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz (SPD). Dès la parution de l’interview du célèbre virologue, le ministre de la justice, Marco Buschmann, s’est empressé de monter au front en déclarant sur Twitter : « Pendant la pandémie, Christian Drosten faisait partie des scientifiques les plus prudents. Aujourd’hui il estime que celle-ci est terminée. Nous sommes dans une situation endémique. Politiquement, nous devons en tirer les conséquences en mettant fin aux dernières mesures anti-Covid. »

Liban :

Banques et supermarchés misent sur la sécurité privée

L’augmentation des incidents violents et des vols à la tire de ces derniers mois, sur fond de grave crise économique, financière et sociale, alimente la demande de protection des établissements.


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Quand Ibrahim a été recruté il y a un an comme vigile dans une banque du quartier de Hamra, à Beyrouth, il en assurait seul la surveillance. Depuis, trois autres gardiens l’ont rejoint : une vague de « braquages » est passée par là, ces actions coups de poing menées par des clients, parfois armés, pour récupérer leurs économies bloquées par les établissements bancaires.

Vêtu de l’uniforme d’une compagnie de sécurité privée, l’homme scrute les rares clients qui entrent sur rendez-vous, tandis qu’un de ses collègues les fouille. « On vérifie, par exemple, qu’il n’y ait pas d’essence [utilisée lors de certaines actions violentes par des épargnants menaçant de s’immoler ou de mettre le feu à une agence] à l’intérieur des bouteilles », détaille Ibrahim, 48 ans, qui a demandé que seul son prénom soit retranscrit. « Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de problème ici, hormis des clients en colère », relativise-t-il, affirmant ne pas être armé

Appelés à faire tampon avec les déposants, les vigiles sont devenus une présence incontournable devant les banques. « La plupart d’entre elles ont fait appel à des sociétés de sécurité privée depuis les incidents de septembre et octobre, pour protéger les agences et les sièges. C’était l’une de nos exigences pour continuer le travail, rappelle Georges El-Hage, président du syndicat des employés de banque. Mais le personnel continue de se sentir menacé. »

Migrants :

2022: 100 millions de migrants, un record qui n’aurait jamais dû exister

NEW YORK (Nations-Unies) – Cent millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer en 2022, a déclaré mercredi, le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), déplorant « un record qui n’aurait jamais dû exister ».

Le chiffre de 100 millions, qui inclut les personnes fuyant les conflits, la violence, les violations des droits de l’Homme et les persécutions, a été décrit par le chef de l’agence, Filippo Grandi, comme « un record qui n’aurait jamais dû exister ».

Ce chiffre est en hausse par rapport aux quelque 90 millions de 2021. Les flambées de violence et les conflits prolongés ont été des facteurs migratoires déterminants dans de nombreuses régions du monde, dont le Yémen, l’Ethiopie et la Birmanie, entre autres.

Des milliers de migrants désespérés se sont dirigés principalement vers l’Europe, confiant leur vie à des trafiquants d’êtres humains et entreprenant des voyages périlleux à travers la Méditerranée, qui, trop souvent, se sont achevés tragiquement.

Le conflit armé au Yémen, depuis 2014, entre les forces dépendant du gouvernement soutenu par une coalition armée dirigé par l’Arabie Saoudite et le mouvement Ansarullah (Houthis) a provoqué une catastrophe humanitaire, et contraint plus de 4,3 millions de personnes à quitter leur foyer.

Malgré la situation désastreuse au Yémen, ce pays reste une destination et un point de transit pour les migrants en provenance de la Corne de l’Afrique.

Concernant la Birmanie, des centaines de milliers de Rohingyas ont fui leur foyer, suite à une campagne  de persécution menée par les forces militaires. Près d’un million de personnes vivent aujourd’hui dans le camp de Cox’s Bazar, au Bangladesh voisin.

S’ajoutent, des millions de déplacés en Ethiopie, en raison du conflit armé dans la région du Tigré depuis novembre 2020 entre, d’un côté, les forces nationales éthiopiennes, les troupes érythréennes, les forces amhara et d’autres milices, de l’autre les forces loyales au Front de libération du peuple tigréen.

Le 2 novembre dernier, gouvernement et rebelles ont signé à Pretoria un accord visant à mettre fin à un conflit qui a ravagé durant deux ans le Nord de l’Ethiopie, faisant des dizaines de milliers de morts et plongeant la région dans une profonde crise humanitaire.

Cet accord prévoit notamment un désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès à la région. Depuis, les combats ont cessé, de l’aide alimentaire et médicale arrive peu à peu.

Concernant le nombre de personnes décédées ou disparues en tentant de rejoindre l’Europe par bateau, les statistiques publiées par le HCR en avril dernier ont indiqué que leur nombre a doublé entre 2022 et 2021, pour atteindre plus de 3.000.

Cela n’a pas suffi à dissuader de nombreux migrants de s’exposer à des risques considérables en tentant une traversée maritime. En une seule tentative, en mars, au moins 70 migrants ont été déclarés morts ou disparus au large des côtes libyennes, point de départ de nombreuses traversées, alors qu’en août, des dizaines de morts ont été dénombrés lorsqu’un bateau a sombré au large de l’île grecque de Karpathos.

En décembre dernier, le HCR a annoncé que la communauté internationale avaient promis quelque 1,13 milliard de dollars, un montant record, pour apporter un soutien aux personnes déplacées par les conflits, la violence et les violations des droits de l’Homme.

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