Algérie
Rentrée scolaire:
Le président Tebboune félicite les élèves et la communauté éducative
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a félicité, mercredi, les élèves ainsi que la communauté éducative à l’occasion de la rentrée scolaire 2022/2023.
« Je souhaite toute la réussite à nos élèves à l’occasion de la rentrée scolaire. C’est désormais l’heure du travail et du sérieux. Tous mes vœux de réussite à vous tous, ainsi qu’à la communauté éducative », a tweeté le président de la République.
Près de 11 millions d’élèves rejoignent mercredi les bancs de l’école
Près de 11 millions d’élèves rejoignent mercredi les bancs de l’école à l’occasion de la rentrée scolaire 2022-2023, répartis sur 30.000 établissements scolaires à travers le territoire national.
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, donnera le coup d’envoi au lycée « Tinehinane » dans la wilaya de Djanet.
Cette année scolaire sera marquée par le retour au système d’enseignement habituel après deux ans d’organisation exceptionnelle imposée par la pandémie Covid-19.
Pour cette rentrée plusieurs nouveautés, notamment l’introduction de la langue anglaise pour les classes de 3e année primaire, outre la prise de mesures devant alléger le poids du cartable scolaire.
Parmi les mesures décidées en vue d’alléger le poids du cartable scolaire, figure la dotation de plus de 1600 écoles en tablettes électroniques en sus de l’utilisation d’un deuxième exemplaire du manuel scolaire « Kitabi » (mon livre) pour les 3, 4 et 5e années primaires qui sera conservée dans des casiers et armoires au niveau des établissements.
Le ministre d’Education nationale, Abdelhakim Belabed avait indiqué récemment qu' »en application des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour trouver des solutions définitives au problème de poids du cartable scolaire, plusieurs mesures ont été prises, la plus importante étant la mise à disposition de tablettes électroniques au profit de 1.629 établissements, dans une première étape en attendant la généralisation progressive de l’opération à l’avenir ».
Pas moins de trois millions d’écoliers (de la 1ere à la 3e année primaire) bénéficieront, ainsi, d’un deuxième exemplaire du manuel scolaire, un livre téléchargeable d’ailleurs en format numérique.
Selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, le nombre des établissements éducatifs, sera porté à 28.839 établissements, dont 20.272 écoles primaires, 5.909 collèges et 2.658 lycées, sachant que la plupart de ces établissements disposent de cantines scolaires.
Dans le domaine de la solidarité sociale, M. Belabed a affirmé que plus de 4 millions d’élèves bénéficieront de manuels scolaires gratuits, et de la prime de solidarité scolaire estimée à 5000 DA.
Politique
ALGER – Les travaux de la 9ème réunion consultative de la Ligue des sénats, conseils consultatifs (choura) et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe, abritée deux jours durant à Bujumbura (Burundi), se sont clôturés mardi, a indiqué mercredi un communiqué du Conseil de la nation.
Les participants à cette rencontre à laquelle ont assisté les présidents et membres des parlements des Etats arabes et africains, ont débattu de deux thèmes relatifs aux effets et répercussions de la pandémie de Coronavirus sur les économies arabe et africaine et la riposte des gouvernements, ainsi qu’à la crise en Ukraine et ses répercussions sur les chaînes d’approvisionnement et les prix des produits énergétiques et alimentaires, précise le communiqué.
Après des séances de débat et la proposition de solutions avec la participation d’experts ayant présenté des documents de travail sur les thèmes soulevés, les participants ont adopté une déclaration finale englobant les recommandations des parlements africains et arabes, en vue de sortir des crises économique et alimentaire auxquelles sont confrontés les Etats et les peuples des deux régions, conclut le communiqué.
Organisation de la 8e édition du Prix du président de la République du journaliste professionnel
Le ministère de la Communication a annoncé, mercredi dans un communiqué, l’organisation de la 8e édition du Prix du président de la République du journaliste professionnel, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre de chaque année.
L’édition de cette année aura pour thème, le soixantenaire de l’indépendance: » Défis d’hier, défis d’aujourd’hui’, lit-on dans le communiqué qui précise que ce prix se veut « une reconnaissance du processus de lutte des médias algériens durant la Guerre de libération nationale et un hommage aux professionnels de la presse nationale, écrite, audiovisuelle et électronique, qui contribue à la consécration du droit du citoyen à une information objective et crédible ».
« Cette lutte qui fut dans le passé une horrible obsession pour le colonialisme barbare, continue aujourd’hui son parcours pour l’édification et l’accompagnement de la Patrie, afin d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD) au sein de la liberté, de la dignité, de la prospérité et du progrès », souligne le ministère.
Le Prix du président de la République du journaliste professionnel vise, selon la même source, à « promouvoir la production médiatique nationale, toutes formes confondues, et à encourager la créativité et le professionnalisme au sein de la presse nationale par l’instauration d’une culture de mérite et la distinction des meilleures œuvres médiatiques pertinentes, tant individuelles que collectives ».
International
USA
Donald Trump et trois de ses enfants poursuivis pour fraude fiscale par l’Etat de New York
La procureure générale estime que la Trump Organization, qui gère des immeubles, des hôtels et des golfs, a sous-évalué la valeur de certains biens pour obtenir payer moins d’impôts.
C’est un réquisitoire sans concession contre Donald Trump et ses enfants qu’a prononcé la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, mercredi 21 septembre, après avoir mené une enquête sur les pratiques fiscales de son groupe, la Trump Organization.
Lors d’une conférence de presse, Mme James a annoncé des poursuites au civil auprès d’un tribunal de Manhattan contre l’ancien président et ses enfants Donald Trump Jr, Ivanka Trump et Eric Trump. « Nous intentons une action en justice contre Donald Trump pour avoir violé la loi (…) afin de générer des profits pour lui-même, sa famille et son entreprise », a déclaré la procureure à l’issue d’une enquête de plus de trois ans et un mois après l’audition de l’ancien président républicain par ses services à New York.
Elle a précisé qu’elle réclamait 250 millions de dollars de réparations au nom de l’Etat de New York et des interdictions de diriger des sociétés pour Donald Trump, Donald Trump Jr, Ivanka Trump et Eric Trump. L’ancien président des Etats-Unis a très vite réagi sur Truth Social, le réseau social d’ultradroite lancé en février : il a dénoncé une « nouvelle chasse aux sorcières » et a accusé la procureure Letitia James de poursuites politiques : « Je n’ai jamais pensé que cette affaire serait portée devant les tribunaux – jusqu’à ce que je voie ses très mauvais sondages ».
Témoignage de son ancien avocat
L’enquête au civil contre le groupe familial Trump Organization avait été ouverte à la suite du témoignage explosif en mars 2019 au Congrès, à Washington, de Michael Cohen, l’un des anciens avocats personnels de Donald Trump. Selon Mme James, les investigations ont permis de fournir la preuve que la Trump Organization, qui gère des immeubles, des hôtels et des golfs, s’est rendue coupable de fraude fiscale en sous-évaluant la valeur de certains de ses biens afin d’obtenir des réductions d’impôt.
Ces poursuites s’ajoutent à plusieurs enquêtes déjà en cours visant Donald Trump, dont l’une sur ses archives présidentielles qui a entraîné une spectaculaire perquisition du FBI, le 8 août, dans sa résidence Mar-a-Lago, en Floride. L’ancien président nie toute malversation et dénonce une « chasse aux sorcières ». La Trump Organization juge infondées les accusations de la procureure, qui est démocrate.
Le milliardaire, qui envisage ouvertement de se représenter à la présidentielle de 2024, est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 perdue contre Joe Biden et sur son rôle dans l’assaut de ses partisans contre le Capitole, le 6 janvier 2021. Il n’est pour l’instant poursuivi pénalement dans aucune de ces autres affaires.
FraNCE
TF1 et M6 abandonnent leur projet de fusion
Les deux groupes jugent que la fusion qu’ils appelaient de leurs vœux ne présente « plus aucune logique industrielle » compte tenu des concessions qui leur étaient réclamées par l’Autorité de la concurrence.
Le mariage n’aura finalement pas lieu : les groupes TF1 et M6 ont annoncé, vendredi 16 septembre, l’abandon de leur projet de fusion. Ils expliquent dans un communiqué que la fusion qu’ils appelaient de leurs vœux ne présente « plus aucune logique industrielle » compte tenu des concessions qui leur étaient réclamées par l’Autorité de la concurrence, notamment la cession de la chaîne TF1 ou M6.
« Bouygues, RTL Group, TF1 et le groupe M6 mettent aujourd’hui un terme au projet de fusion des groupes TF1 et M6, annoncé le 17 mai 2021 », expliquent les quatre entités dans le communiqué. Puisque « seuls des remèdes structurels concernant a minima la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6 seraient de nature à permettre l’autorisation de l’opération », les parties ont conclu « que le projet ne présentait plus aucune logique industrielle ».
L’union entre la première et la troisième chaînes du paysage audiovisuel français aurait pu faire émerger un mastodonte, dépassant France Télévisions avec plus de 30 % de part d’audience et représentant les trois quarts du marché publicitaire de la télévision.
« Les parties déplorent que l’Autorité de la concurrence n’ait pas pris en compte l’ampleur et la vitesse des mutations du secteur de l’audiovisuel français », font encore savoir les deux groupes dans le communiqué, ajoutant : « Elles restent convaincues que la fusion des groupes TF1 et M6 aurait été une réponse appropriée aux défis découlant de la concurrence accélérée avec les plates-formes internationales. »
Position plutôt défavorable
L’Autorité de la concurrence, qui a pris acte de la décision dans un communiqué diffusé dans la foulée sur son site, a rappelé que « la télévision reste un média très puissant », y compris auprès « des personnes âgées de 25 à 49 ans, qui constituent la principale cible commerciale des annonceurs ». Le développement des plateformes « ne permet pas, à un horizon prévisible, de remettre en cause cette puissance », a-t-elle justifié.
L’Autorité avait mené deux jours d’auditions à huis clos des parties intéressées par la fusion au début de septembre et devait rendre sa décision à la mi-octobre. Les services d’instruction de l’Autorité avaient, lors des auditions, réitéré leur position de la fin de juillet, plutôt défavorable et sans « véritable changement », malgré les concessions proposées depuis par les chaînes, selon une source à l’Agence France-Presse (AFP).
Le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom, a également pris acte de la décision de vendredi. Il avait pour sa part validé, au début de septembre l’acquisition par l’opérateur Altice des chaînes TFX et M6 Génération (6ter), dont les groupes TF1 et M6 souhaitaient se séparer afin de pouvoir fusionner. Ce rachat était conditionné à leur mariage.
Le défi des plates-formes
Depuis son annonce, en mai 2021, le projet divisait les acteurs économiques. Certains, telle l’Union des marques, association qui représente les annonceurs, s’inquiétaient de l’influence qu’aurait eue un tel mastodonte, le rapprochement entre TF1 et M6 risquant, selon eux, de limiter la concurrence sur le marché de la publicité.
D’autres au contraire soutenaient l’union face à la concurrence américaine et notamment les acteurs du streaming (Netflix, Disney +, Amazon ou même YouTube et TikTok). Le succès de Netlix, qui prévoit, comme son homologue Disney +, de lancer dès cette année une offre moins chère financée par la publicité, servait notamment de justification à l’opération.
L’abandon de la fusion suscite déjà des critiques, le directeur général de la SACD, qui représente les auteurs, estimant que l’Autorité de la concurrence gérait ses dossiers « avec les yeux dans le rétroviseur ». « Quand on pense aux contraintes imposées à Salto [la plate-forme de streaming réunissant TF1, M6 et France Télévisions] qui fait face à Netflix Disney et Prime video mieux vaut rire que pleurer », a tweeté Pascal Rogard.
Quelques heures avant l’annonce de cette décision, Thomas Valentin, vice-président du directoire de M6, avait estimé que, quel qu’allait être le verdict de l’Autorité, « le marché [allait] devoir s’adapter » pour trouver des solutions pour « mieux amortir les coûts, les droits » afin de « pouvoir être capables de mettre plus d’argent par programme ».
Le soutien de France Télévisions
« On est dans un marché ultracompétitif, c’est comme si, il y a vingt ans, ABC, CBS, NBC et Fox avaient débarqué en France avec tous les programmes américains en français et des programmes français, c’est un peu ce qui se passe aujourd’hui avec les plates-formes, et avec une rapidité incroyable », a-t-il défendu lors du grand débat traditionnel du festival de la fiction de La Rochelle, qui réunissait grands patrons et principaux acteurs du secteur.
A cela s’ajoute une baisse constante de la durée d’écoute des télévisions hertziennes, plus particulièrement chez les moins de 50 ans, a-t-il exposé.
La patronne de France Télévisions avait affiché son soutien au rapprochement de ses deux concurrents. « Nous avons besoin d’avoir des concurrents privés en bonne santé », avait déclaré Delphine Ernotte lors d’une audition au Sénat. « Parce que, si demain les offres privées se délitaient – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui –, c’est tout le média télé qui tomberait, et nous avec lui », avait-elle assené.