ALGERIE
Le président Tebboune exige discipline et confidentialité dans la gestion des affaires de l’Etat
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, exerce le rôle central dans la conduite des affaires de l’Etat.
La gestion du palais d’El-Mouradia n’est plus informelle et désordonnée, comme c’était le cas durant plus de deux décennies. Le président de la République a modernisé et professionnalisé le fonctionnement de la première institution du pays. Les progrès dans la gestion des structures de la présidence de la République sont énormes. Rien n’est laissé au hasard. Le président Tebboune a imprimé sa marque particulièrement dans les transformations du fonctionnement du palais d’El-Mouradia.
L’exemple de l’annonce des nominations décidées par le président de la République illustre le changement de paradigme au sein du Palais. Rien ne filtre avant la publication du communiqué de la présidence. Aujourd’hui, aucun média ne s’aventure à spéculer sur les noms des partants et des arrivants. Fini le temps des fausses et vraies rumeurs où un journal électronique et une chaîne TV bien connus, avaient la liste transmise par le palais, des changements 48 h avant l’agence de presse officielle. Les choses ne tournaient pas rond à cette époque.
Le dernier mouvement opéré dans le corps des Walis, décidé par le président de la République, après trois mois d’un minutieux travail d’évaluation du rendement de chaque Wali n’a pas dérogé à la règle instaurée par le locataire du palais d’El-Mouradia.
Même les cadres concernés par ce mouvement étaient informés quelques petits instants avant l’annonce officielle. Le président Tebboune a montré la voie. C’est pourquoi il a exigé de ses ministres « confidentialité » et « discipline », ils doivent veiller particulièrement au respect de ce qui se discute au Conseil des ministres et aux réunions du gouvernement, il y va de la crédibilité de l’Etat.
Tenue du Salon international du bois et de la menuiserie du 19 au 22 septembre à la Safex
Le Salon international de l’industrie du bois, menuiserie, équipements et technologie (Algeria Woodtech) se tiendra du 19 au 22 septembre courant au Palais des expositions Pins Maritimes d’Alger (Safex), avec la participation de nombreux exposants de plusieurs pays, indique dimanche un communiqué des organisateurs.
Placé sous le haut parrainage du ministre de l’Industrie, le Salon Algeria Woodtech verra la participation d’exposants de plusieurs pays dont la Turquie, les Etats-Unis, l’Angleterre, la Tunisie, l’Allemagne, l’Italie, la Bulgarie, la Russie, outre l’Algérie, pays hôte, a précisé la même source.
Cet évènement économique constitue un point de rencontre entre les professionnels et les acteurs nationaux et internationaux de l’industrie du bois et menuiserie, ajoute le document, soulignant que des rencontres B2B seront organisées au cours de cet évènement.
Le Salon réunit, entre autres, les acteurs des matières premières, des panneaux de bois, de la menuiserie et de l’agencement, des équipements, outillages et machines, ainsi que les industriels de robotisations, automatisation et technologies.
Saison culturelle à Annaba: exposition de 16 ouvrages d’écrivains locaux
ANNABA – Les étales des bibliothèques d’Annaba ont été enrichis en 2022 de 16 titres représentant des ouvrage d’écrivains et poètes de la wilaya exposés samedi à la bibliothèque principale de lecture publique Barkat Slimane du centre -ville à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle saison culturelle 2022-2023.
La série de publications exposée en présence du président du Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) Salah Belaid et le président de l’Association des Oulémas musulmans algériens (AOMA) Abderrezak Guessoum en plus d’intellectuels et étudiants est composée (la série) de recueils de poésie, contes et romans et autres études académiques en plus de contes pour enfants dont « Empreinte médiatiques », de Amar Safi et « Quatre pas dans l’air » de Mohamed Rabhi et « Le labyrinthe » (El Mataha) de Djamel Hafafine.
Dans son intervention, le président du HCLA a salué l’initiative devant contribuer, selon lui, à la consécration des traditions culturelles permettant de soutenir les initiatives intellectuelles et d’enrichir l’acte culturel.
Il a affirmé que les portes du HCLA « demeureront ouvertes à toutes les contributions intellectuelles et culturelles », appelant à « un partenariat nouveau et intelligent pour servir et développer la langue arabe et lui permettre également de lever le défi de la modernité et promouvoir sa position parmi les langues mondiales ».
De sa part, le président de l’AOMA a rappelé l’importance du rôle des intellectuels dans la transmission du vécu, des rêves et des souhaits de la société, appelant à « intensifier les efforts de cette catégorie d’intellectuelle pour renforcer les rangs, prémunir la société et préserver ses composantes ».
La rencontre a été organisée à l’initiative de la direction locale de la Culture et des Arts en collaboration avec la bibliothèque principale de lecture publique Barkat Slimane au siège de cet établissement culturel.
Monde
Technologie
Pourquoi le marché mondial des puces électroniques se grippe malgré des investissements massifs
Au moment où les Etats-Unis et l’Europe subventionnent à coups de milliards la création sur leur sol d’usines de fabrication de semi-conducteurs, le marché mondial de l’électronique est rattrapé par la crise économique.L’électronique mondiale serait-elle en train de basculer de la pénurie au trop-plein ? A peine l’encre de la signature de Joe Biden avait-elle séché pour ratifier, le 9 août, la loi américaine appelée « Chips and Science Act », prévoyant d’injecter 52 milliards de dollars (52 milliards d’euros) pour relancer la production de puces électroniques aux Etats-Unis, que les mauvaises nouvelles se sont accumulées.
L’américain Intel, numéro un mondial des microprocesseurs, a perdu un demi-milliard de dollars au second trimestre 2022. Nvidia, leader mondial des processeurs graphiques, a alerté sur la baisse de son carnet de commandes. Leurs compatriotes Micron Technology (troisième fabricant mondial de puces mémoires) et Advanced Micro Devices (AMD) tirent aussi la langue. Les cours de Bourse des fabricants de puces américains suivent la même voie depuis début 2022 : – 45 % pour Intel et – 56 % pour Nvidia. Le géant taïwanais Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), numéro un mondial des fabricants de puces en sous-traitance, a revu à la baisse les investissements dans ses usines. Les sud-coréens Samsung Electronics et SK Hynix – champions mondiaux des puces mémoires – sont aussi à la peine. Les constructeurs automobiles manquent encore de puces alors que le marché est déjà en train de se retourner.
Que se passe-t-il ? La pénurie actuelle avait été provoquée par la confrontation entre une très forte reprise en 2021 et la désorganisation de la très longue chaîne logistique des composants électroniques. Et lorsque les puces s’enrhument, elles qui sont indispensables à nos smartphones, à l’Internet, à nos voitures ou à nos machines industrielles, c’est toute l’économie mondiale qui tousse. Le secteur automobile, par exemple, a dû freiner ou stopper la production de ses usines de véhicules.
Allemagne
L’Allemagne réforme sa façon d’envisager le commerce mondial
Berlin cherche désormais à intensifier ses échanges avec des partenaires partageant ses valeurs et tente de réduire sa dépendance à la Russie. Au milieu d’un agenda politique dominé, depuis six mois, par la guerre en Ukraine, la visite officielle au Canada, fin août, du chancelier allemand, Olaf Scholz, et de son ministre de l’économie, Robert Habeck, s’était conclue sur une véritable note d’enthousiasme. Accompagnés d’une délégation de chefs d’entreprise, les deux représentants célébraient alors deux succès : la signature d’un contrat de livraison d’hydrogène vert à l’Allemagne à l’horizon 2025, et la conclusion d’accords avec Mercedes et Volkswagen pour l’achat de matières premières nécessaires à la fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Autant d’illustrations concrètes de la nouvelle façon d’envisager le commerce mondial à laquelle aspire désormais Berlin, fondée sur des échanges entre nations défendant les mêmes valeurs, sur les questions environnementales en particulier. Le Canada « possède autant de matières premières que la Russie, mais la différence est qu’il s’agit d’une démocratie fiable. Dès lors, un grand nombre de nouveaux champs de coopération peuvent s’ouvrir entre nous, car nous ne partageons pas seulement des valeurs communes mais aussi un regard similaire sur le monde », s’était alors félicité Olaf Scholz, le 22 août, à Montréal.
Avec la guerre en Ukraine, l’Allemagne est obligée de repenser son modèle économique
Berlin tente de mettre fin en catastrophe à sa dépendance aux énergies fossiles russes, en particulier à son gaz. Il s’agit d’une rupture majeure, qui aura des implications sur de nombreux secteurs.
La guerre en Ukraine est-elle en train de provoquer un tournant dans le modèle économique allemand ? Un signe fort de rupture a en tout cas été donné par le ministre de l’économie Robert Habeck, lundi 4 avril, qui a décidé la quasi-nationalisation de la société Gazprom Germania, filiale allemande du groupe énergétique d’Etat russe, qui organisait la distribution et le stockage du gaz outre-Rhin. Motivée par des raisons de sécurité nationale et d’approvisionnement, cette mise sous tutelle d’une entreprise étrangère privée par l’Etat est inédite. Elle brise un tabou économique majeur et illustre l’adaptation en catastrophe de la première économie européenne au nouvel ordre mondial.
Italie
L’écologie absente de la campagne électorale italienne malgré des catastrophes climatiques à répétition
La question environnementale occupe une place marginale dans les débats et les programmes des principales formations politiques. Seuls la crise énergétique et les grands projets d’aménagement sont abordés.
La multiplication des épisodes climatiques extrêmes qui ont frappé l’Italie ces derniers mois (orages meurtriers dans les Marches, effondrement d’un glacier en juillet, sécheresse historique dans la vallée du Pô, incendies à répétition) aurait pu ramener la question de l’urgence climatique au cœur des débats politiques à l’approche du scrutin législatif du 25 septembre, mais force est de constater qu’elle reste à la marge de cette campagne.
L’Observatoire de Pavie (Nord), un centre de recherche spécialisé dans la communication, a publié, jeudi 15 septembre, une étude assez accablante. Pendant les deux premières semaines de campagne, du 21 août au 4 septembre, les scientifiques ont épluché les journaux télévisés et les principaux talk-shows sur la RAI et les deux principales chaînes privées italiennes. Il en ressort que moins de 0,5 % des interventions des principaux candidats portent sur la crise climatique. L’étude, réalisée en partenariat avec Greenpeace, a également analysé les profils Facebook de 14 leaders politiques, et les effets du dérèglement climatique n’y sont mentionnés que dans à peine plus de 2 % des posts. Les programmes des diverses formations en lice ne sont guère plus prolifiques, hormis du côté de la coalition de centre-gauche, distancée dans les sondages. « Il y a un retard culturel de la plupart de la classe politique italienne, déplore Angelo Bonelli, porte-parole du parti écologiste Europa Verde, une formation créée en 2021 qui fait ticket commun avec la petite formation La Gauche italienne (leur alliance est créditée de 3 % des voix dans les sondages). La grande majorité des déclarations politiques quant à la crise climatique ne se résume qu’à un commentaire sur les désastres naturels qui ont touché le pays, sans proposer de solutions structurelles. »