Salama News

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Algérie

Saison estivale:

80 postes de police au niveau des 14 wilayas côtières

ALGER – La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a mis sur pied, à l’occasion du lancement de la saison estivale 2022, un plan spécial pour assurer la sécurité du citoyen et la protection des biens au niveau des 14 wilayas côtières, à travers l’installation de 80 postes de police pour sécuriser 102 plages, a indiqué, lundi, un communiqué de la DGSN.

A l’occasion du lancement de la saison estivale (2022), la DGSN a mis en place un « plan spécial pour assurer la sécurité du citoyen et la protection des biens », a indiqué le communiqué qui fait état de 80 postes de police mis en service au niveau des 14 wilayas côtières.

Ces structures assureront la sécurisation de 102 plages autorisées à la baignade dans le secteur de compétence de la sûreté nationale, a précisé le communiqué.

Dans le cadre de ce plan -ajoute la même source-, les mêmes services veilleront à « garantir une couverture sécuritaire optimale à travers les patrouilles qui sillonneront les plages et espaces publics, ainsi que les points qui abritent des activités de divertissement où une forte affluence des citoyens et des familles est enregistrée ».

Le Conseil de la Nation participe en Italie à la 45e session du bureau de l’APM

ALGER – Le Conseil de la nation a participé lundi à Naples (Italie) à la 45e session du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), a indiqué un communiqué de la chambre haute du parlement.

Représentant le Conseil de la nation aux travaux de cette session, le sénateur Ilyes Achour également vice-président de l’APM a appelé, dans son intervention, à « accorder l’intérêt nécessaire à la question des réfugiés sahraouis déplacés depuis leur territoire et qui souffrent de la tyrannie d’une occupation inique défiant la légalité internationale et qui refuse d’accorder au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination ».

A cette occasion, il a réitéré « le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause sahraouie juste et contre toute forme d’occupation ».

Gazoduc TSGP:

Une réunion tripartite Algérie-Niger-Nigéria à Abuja

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, effectuera les 20 et 21 juin courant une visite de travail à Abuja (Nigeria), lors de laquelle, il prendra part à la deuxième réunion tripartite Algérie-Niger-Nigéria sur le projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP), a indiqué dimanche un communiqué du ministère.

Cette réunion, qui regroupera les ministres en charge de l’Energie des trois pays, s’inscrit dans le cadre de « la reprise des discussions au sujet du projet du Gazoduc Transsaharien (TSGP) », précise le communiqué.

Les ministres examineront « l’état d’avancement des décisions prises lors de la précédente réunion et les prochaines étapes devant aboutir à la réalisation du projet », ajoute le ministère de l’Energie et des Mines.

JM-Oran-2022:

 Le nouveau complexe sportif baptisé du nom du défunt moudjahid Benhaddou Bouhadjar

ORAN – Le nouveau complexe sportif d’Oran qui s’apprête à accueillir un volet important des activités de la 19e édition des Jeux Méditerranéens (25 juin-6 juillet), portera le nom du défunt moudjahid Benhaddou Bouhadjar, plus connu sous le nom de Colonel Othmane.

Une plaque portant son nom a été installée lundi à proximité de l’immense infrastructure sportive réalisée dans la commune de Bir El-Djir (Oran-est).

Le défunt Si Othmane, né le 27 novembre 1927 dans la wilaya d’Ain Temouchent, qui a été à la tête de la wilaya V historique de 1960 jusqu’à l’indépendance, est décédé le 27 août 1977.

Il a rejoint les rangs du Parti du peuple algérien et le Mouvement des amis du manifeste (Ahbab El-Bayan), puis le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il est ensuite devenu membre de l’Organisation secrète (OS) avant d’être arrêté en mai 1950 et incarcéré à Oran puis transféré à Alger et libéré en 1952.

Feu colonel Othmane a été chargé de collecter des armes en vue du déclenchement de la glorieuse guerre de libération, car il faisait partie de ceux qui l’ont déclenchée à l’Ouest du pays.

En 1956, il supervisa aussi les grandes opérations de fidaïs. Il a ensuite été promu au grade de capitaine après le Congrès de la Soummam, et commandant de la troisième région de la Wilaya V historique. En 1958, il fut promu au grade de commandant devenant membre du Conseil national de la révolution algérienne.

Après la mort du chahid Colonel Lotfi en 1960, il a été désigné commandant de la wilaya V historique avec le grade de colonel, jusqu’à l’indépendance.

Le nouveau complexe sportif d’Oran, qui regroupe plusieurs équipements sportifs, à l’instar d’un stade de football de 40.000 places, une salle omnisports, un terrain d’athlétisme et un centre aquatique.

Monde

Russie – Ukraine
La guerre pourrait durer «des années», prévient l’Otan
Face à un conflit qui s’enlise, le secrétaire général de l’alliance atlantique a exhorté les pays occidentaux à inscrire leur soutien à l’Ukraine dans la durée et à poursuivre leurs livraisons d’armes.

Les pays occidentaux doivent inscrire leur soutien à Kiev dans la durée, insiste l’Otan. Car la guerre en Ukraine pourrait durer « des années », a mis en garde le secrétaire général de l’alliance atlantique dans une interview publiée dimanche par le quotidien allemand Bild. « Nous devons nous préparer à ce que cela puisse durer des années », a dit Jens Stoltenberg. « Nous ne devons pas faiblir dans le soutien à l’Ukraine, même si les coûts sont élevés, pas seulement en ce qui concerne le soutien militaire mais aussi en raison des prix de l’énergie et de l’alimentation qui montent ».

Un « prix encore plus important »

Ces coûts ne sont rien en comparaison de celui payé quotidiennement par les Ukrainiens au front, a jugé le chef de l’Alliance atlantique. En outre, si le président russe Vladimir Poutine devait atteindre ses objectifs en Ukraine, comme lors de l’annexion de la Crimée en 2014, « il nous faudrait alors payer un prix encore plus important », a jugé Jens Stoltenberg.

Il a dans ce contexte exhorté les pays de l’alliance à poursuivre leurs livraisons d’armes à Kiev. « Avec des armes modernes supplémentaires, la probabilité pour l’Ukraine de pouvoir repousser les troupes de (Vladimir) Poutine du Donbass augmenterait », a-t-il assuré. Cette région de l’est de l’Ukraine est désormais en partie sous le contrôle des soldats russes.

« Il faut se préparer au pire »

Des combats acharnés font rage près de Sieverodonetsk, ville clé de l’est de l’Ukraine pilonnée par les forces russes qui tentent d’en prendre le contrôle depuis des semaines. « Une expression dit : il faut se préparer au pire et le meilleur viendra de lui-même », a déclaré Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, qui abrite notamment les villes de Sieverodonetsk et Lyssytchansk.

L’armée ukrainienne, qui a obtenu cette semaine la promesse de nouvelles armes lourdes occidentales – dont des canons Caesar promis jeudi par le président français Emmanuel Macron -, compte sur ces armements pour faire reculer les Russes. Sur le front diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la décision de la Commission européenne d’apporter son soutien au statut de candidat à l’UE de l’Ukraine, y voyant une « première étape » et un « acquis historique ».

Afrique

 

Des dirigeants d’Afrique de l’Est s’entendent pour une force régionale pour la RDC (présidence kenyane)

Des dirigeants d’Afrique de l’Est se sont accordés lors d’une réunion lundi sur la mise en place d’une force régionale pour tenter de mettre fin au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo, a annoncé la présidence kenyane.

   « Les chefs d’Etat ont indiqué que la force régionale devrait, en coopération avec l’armée et les forces administratives de RDC, chercher à stabiliser et assurer la paix en RDC », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Mali:
Massacre jihadiste à Diallassagou

Au Mali, nouveau carnage dans le centre du pays. Une attaque terroriste a visé plusieurs villages appartenant à la commune de Diallassagou, pendant le week-end. 132 civils maliens ont été tués, selon un bilan officiel du gouvernement annoncé lundi soir 20 juin. Les informations recueillies par RFI auprès de sources sécuritaires et de notabilités locales, évoquaient déjà dans la journée plus d’une centaine de civils tués. Si ces attaques n’ont pas été revendiquées, les autorités accusent la Katiba Macina, et affirment que leurs combattants ont été identifiés parmi les auteurs. David Baché a obtenu des précisions sur le déroulé de l’attaque.

Diallassagou, Diamweli, Dessagou, samedi 18 juin, puis Ségué dimanche. Selon plusieurs sources locales et sécuritaires concordantes, les jihadistes ont surgi aux environs de 16h, samedi, et ne sont repartis qu’au milieu de la nuit : une centaine de motos avec à leur bord des hommes armés. 

Les chasseurs traditionnels dozos stationnés à Ségué ont pu repousser les assaillants, une personne aurait malgré tout été tuée dans les affrontements. Mais c’est dans les autres villages de la commune de Diallassagou que les jihadistes ont commis de terribles massacres, enlevant des groupes d’hommes pour les exécuter alentours, en différents lieux.  

Au passage, les jihadistes ont mis le feu au marché, aux habitations, aux boutiques et aux véhicules. Ils ont aussi emporté du bétail.  

Des centaines de villageois ont pris la fuite, la plupart en direction de Bankass, à une quarantaine de kilomètres de là. 

Un accord de paix local intercommunautaire avait été conclu en février de l’année dernière à Diallassagou, qui avait pendant un temps fait taire les armes et permis aux habitants de circuler librement.  

L’attaque de ce samedi n’a pas été revendiquée, mais selon plusieurs sources locales concordantes, les jihadistes de la Katiba Macina, membre du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Aqmi, auraient agi par mesure de représailles : ils reprochent à certains habitants d’avoir rompu cet accord local et d’avoir notamment aidé l’armée malienne et ses supplétifs russes à mener récemment des opérations dans la zone. Opérations au cours desquelles la communauté peule aurait été spécifiquement visée. 

Dans un communiqué, la Minusma indique avoir contacté les autorités maliennes afin de pouvoir envoyer une mission d’appui pour la protection des civils dans la zone.

Enfin, une autre attaque a eu lieu ce lundi matin, toujours dans la région de Bandiagara. Les jihadistes ont cette fois visé le poste dozo, les chasseurs traditionnels, de Djiguibombo. De source sécuritaire, deux morts sont à déplorer. 

 

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