Algérie
Conseil de la nation : Validation de la qualité de membre pour trois nouveaux sénateurs du tiers présidentiel
ALGER- Le Conseil de la nation a tenu, jeudi, une séance plénière présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil, au cours de laquelle la qualité de membre de trois nouveaux sénateurs du tiers présidentiel, a été validée, indique un communiqué de la même instance législative.
Au début de la séance, qui s’est déroulée en présence de la ministre des Relations avec le parlement, Besma Azouar, M. Goudjil a donné la parole au rapporteur de la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, M. Mohamed Laid Ballaa, pour la lecture du rapport élaboré par la Commission sur « la validation de la qualité de membre de trois nouveaux sénateurs au Conseil de la nation au titre du tiers présidentiel, conformément aux dispositions de l’article 24 du règlement intérieur du Conseil », a expliqué la même source.
Il s’agit de MM. Djelloul Harouchi, Mohamed Laagab et Mohamed Abdenour Rabhi, nommés par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour un mandat de six (6) ans.
Ce rapport a été adopté et, en conséquence, « la qualité de membre au Conseil de la nation des sénateurs concernés, a été validée ».
A la même occasion, le président du Conseil de la nation a félicité les nouveaux membres et leur a souhaité la bienvenue au sein de l’instance législative et « la pleine réussite dans l’accomplissement de leurs missions parlementaires », selon le même communiqué.
Environnement
Réunion « Stockholm+50 » sur l’environnement: l’Algérie œuvre à la réalisation du développement durable
STOCKHOLM – Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, jeudi à Stockholm, que l’Algérie œuvre à la réalisation du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour le développement durable dans ses trois dimensions, à travers l’adoption d’une série de programmes et de plans gouvernementaux et sectoriels.
Dans son allocution au débat général de la Réunion internationale de haut niveau sur l’environnement « Stockholm+50″ à laquelle il prend part en tant que représentant du président de la République, M. Benabderrahmane a souligné que l’Algérie fait face depuis des décennies à des crises environnementales accrues, à l’instar des changements climatiques, la perte de la biodiversité, la désertification et la dégradation des sols, outre la pénurie d’eau, les incendies de forêts et les inondations résultant de pluies torrentielles, qui confrontent les pays à de grands défis, réduisant leurs capacités à subvenir aux besoins croissants de leurs populations en eau potable et en nutrition et autres prestations sociales, comme la santé et l’emploi ».
Il a cité, dans ce sens, « le plan d’action adopté par l’Algérie pour la réhabilitation du barrage vert algérien pour porter la couverture forestière à 4,7 millions d’hectares, ainsi que la réhabilitation des écosystèmes détériorés », soulignant qu’à travers ce projet pionnier, dont le lancement à coïncidé avec la première conférence de Stockholm, « l’Algérie a été parmi les premiers pays à s’intéresser à la problématique de l’environnement et du climat ».
« La réhabilitation de ce barrage sera d’un grand bénéfice pour l’Algérie mais aussi pour son environnement immédiat », a-t-il soutenu.
L’Algérie a adopté à cet effet, ajoute le Premier ministre, une série de programmes, de stratégies et de plans gouvernementaux et sectoriels impliquant tous les secteurs concernés, comme les secteurs de l’énergie -y compris les énergies renouvelables- les transports, l’agriculture, l’industrie, l’habitat, l’environnement, les ressources en eau, les forêts, les déchets et la pêche, en vue de renforcer les capacités productives nationales pour répondre aux besoins du citoyen algérien, en tenant compte de la dimension environnementale ».
Il a relevé, à ce propos, que pour satisfaire les besoins croissants de la population, ainsi que les besoins des secteurs économiques consommateurs d’énergie, « un programme ambitieux a été lancé pour développer les énergies renouvelables en vue d’atteindre une capacité de production de 15 gigawatts à l’horizon 2035 ».
Dans le cadre de ses plans pour relever les défis environnementaux, « l’Algérie a adopté une stratégie nationale de rationalisation de la consommation d’énergie, reposant sur un ensemble de mesures visant à réduire les niveaux de consommation dans différents secteurs, à travers la promotion de l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié comme carburant, et la construction d’infrastructures énergétiques utilisant l’énergie solaire sans raccordement au réseau de distribution ainsi que le lancement de partenariats pour la production de l’hydrogène vert », a précisé M. Benabderrahmane dans son allocution.
Le Premier ministre a par ailleurs indiqué que « l’Algérie a adopté des stratégies et des plans nationaux de gestion durable des régions côtières, des ressources en eau et des déchets pour le recyclage et la valorisation des déchets ménagers à des fins de production d’énergie, outre l’adoption d’un plan national pour promouvoir des modes de production et de consommation durables ».
En préparation de la réunion de Stockholm, « l’Algérie a organisé, avec le soutien du gouvernement suédois et du bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie, des consultations nationales auxquelles ont pris part des participants de divers horizons, afin de discuter des moyens et des méthodes à même de permettre à l’Algérie d’aller de l’avant dans la réalisation de la dimension environnementale du développement durable, conformément à ses priorités et spécificités nationales, a ajouté le Premier ministre.
« Les consultations ont été sanctionnées par une série de propositions et de recommandations qui ont été soumises aux Nations unies comme contribution de l’Algérie pour enrichir les délibérations de cette rencontre », a-t-il indiqué.
Les travaux de cette réunion de deux jours ont débuté jeudi sous le thème « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance », pour célébrer le cinquantième anniversaire de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain, tenue à Stockholm en juin 1972, ainsi que le passage de cinq décennies d’action environnementale mondiale.
Justice :
Le ministre de la Justice installe les présidents et les commissaires d’Etat près les tribunaux administratifs d’appel
ALGER- Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a présidé jeudi à Alger la cérémonie d’installation des présidents et des commissaires d’Etat près les tribunaux administratifs d’appel.
La cérémonie d’installation s’est déroulée au siège du Conseil d’Etat lors d’une séance présidée par Mme Farida Benyahia, présidente du Conseil, en présence du Conseiller du président de la République chargé des affaires juridiques et judiciaires, M. Boualem Boualem, et des cadres du secteur de la Justice.
Cette installation intervient en application de la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune portant nomination des présidents et des commissaires d’Etat près les tribunaux administratifs d’appel.
Il s’agit des tribunaux d’Alger, d’Oran, de Béchar, Tamanrasset, Ouargla et Constantine.
A noter que les décrets présidentiels signés le 18 mai 2022 portant nomination des présidents et des commissaires d’Etat près ces tribunaux ont été publiés dans le numéro 36 du Journal Officiel.
Il s’agit pour les présidents des tribunaux administratifs d’appel de Mme et MM: Saliha Aouak (Alger), Abdelkader Hamdane (Tamanrasset), Kamal Helissi(Constantine) , Naseredine Amrane (Ouargla), Abderrahmi Benhamida (Oran) et Abdellah Ziani (Béchar).
Pour les commissaires d’Etat, il s’agit de MM. : Mostefa Abdi (Béchar), Mohamed El Amine Sbahi (Tamanrasset), Mohamed Benlakhdar Benabdallah (Alger), Abdelouahab Bounab (Constantine), Saïd Chicha (Ouargla) et Abdelkader Farès (Oran).
Journée parlementaire sur l’enfance :
L’Algérie accorde « une extrême importance » à l’éducation des nouvelles générations
ALGER- Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a affirmé jeudi que l’Algérie accordait « une extrême importance » et « une attention particulière » à l’éducation des jeunes générations, appelant les responsables en charge des affaires de l’enfant à prendre conscience de « l’acte éducatif », « base de la construction civilisationnelle ».
Intervenant à une journée parlementaire organisée par l’APN, à l’occasion de la journée internationale de l’enfant, M. Boughali a souligné que « l’Algérie accorde aujourd’hui, à la faveur du programme intégré du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une extrême importance et une attention particulière à l’éducation des jeunes générations », appelant les responsables en charge des affaires de l’enfant, aussi bien à l’école que dans les autres établissements, de même que les parents à prendre conscience de « l’acte éducatif », base de la construction civilisationnelle et enjeu du décollage ».
Il a également rappelé la responsabilité qui incombe aux enfants de l’Algérie pour « perpétuer le message des valeureux chouhada et vaillants moudjahidine, un message « renfermant le même contenu mais sous une nouvelle forme », les incitant à « la persévérance pour se dresser en rempart expugnable pour immuniser le pays par la science, le savoir et les technologies ».
« Les espoirs sont fondés sur les enfants de l’Algérie pour parachever le processus d’édification de l’Algérie qui aspire au renouveau », a-t-il ajouté.
Le président de la Chambre basse du Parlement a rappelé que la chance a été donnée à quatre enfants algériens représentant l’Algérie au parlement arabe de l’enfant pour bénéficier d’une formation au sein de l’APN, en vue de « renforcer leurs capacités et de communiquer avec les représentants du peuple et s’enquérir des législations nationales relatives à l’enfance algérienne ».
A cette occasion, M. Boughali a salué les enfants handicapés qui ont « bravé tous les obstacles et démontré leurs capacités et talents dans plusieurs domaines ».
Monde
Les pays de l’Opep+ vont accélérer la cadence face à l’envolée des prix du pétrole
Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix partenaires (Opep+) ont annoncé ce jeudi 2 juin une ouverture plus importante que prévu de leurs vannes cet été. Le but étant de freiner l’envolée des prix depuis le début de la guerre en Ukraine. Les représentants ont convenu que « la production de juillet serait ajustée à la hausse de 648 000 barils par jour », à comparer aux 432 000 barils fixés les mois précédents, a annoncé l’alliance dans un communiqué, soulignant « l’importance de marchés stables et équilibrés ».
À la Une: le monde rend hommage à la reine d’Angleterre qui fête ses 70 ans de règne
Dans un monde toujours secoué par la pandémie et la guerre en Ukraine, les célébrations du jubilé de platine d’Elizabeth II offre une parenthèse joyeuse, relayée dans l’ensemble de la presse mondiale, où la reine s’affiche partout en majesté, photos à l’appui de son très long règne, 70 ans d’histoire ; « Une vie entière au service du Royaume-Uni », salue le Daily Telegraph, « Madame, une nation reconnaissante vous rend hommage », titre le Daily Express. Si la presse britannique est bien sur la plus extatique, les hommages viennent du monde entier pour honorer « la monarque la plus célèbre et sans doute la plus aimée » explique USA Today , « Elle a été avec nous toute notre vie, nous semblons la connaître comme un membre de la famille » , s’enthousiasme La Repubblica , « Les présidents, les crises, les virus vont et viennent, mais la reine reste », se félicite le Suddeutsche Zeitung.
Les festivités n’éclipsent pas le débat sur l’avenir de la monarchie
Même si pendant quatre jours « dans un flot de fanfares, de défilés et de fêtes noyées à la bière », le débat sera bien sûr « absent », assure La Repubblica, Le Temps note de son côté que ces célébrations constituent avant tout « les quasi-adieux des Britanniques à leur souveraine ». « A 96 ans, la santé de la reine décline », souligne le quotidien suisse et « même si la monarchie britannique semble toujours aussi solide à l’étranger », dans le Commonwealth « l’édifice montre des signes de faiblesse ». En novembre dernier, « la Barbade est ainsi devenue une République », note également le Guardian et après le Canada « l’Australie montre aussi aujourd’hui sa volonté de couper les liens avec la Couronne »; « Nous aimons la reine mais nous pouvons nous débrouiller seuls maintenant », a ainsi expliqué hier le nouveau gouvernement travailliste d’Anthony Albanese pour qui « le crépuscule du règne de la reine est l’occasion de discuter de la suite des évènements pour l’Australie ». De quoi choquer le Times « pour qui le moment ne pouvait pas être plus mal choisi, en plein jubilé, pour faire ce genre d’annonce ».
Tensions maximales entre Washington et Moscou, après l’envoi de missiles à l’Ukraine
La Russie accuse les Etats-Unis d’intensifier la guerre, « de jeter de l’huile sur le feu » en envoyant des missiles sophistiqués en Ukraine, « le geste le plus audacieux du président Biden depuis le début de la guerre », explique le New York Times qui estime « qu’il devient de plus en plus difficile pour Joe Biden de trouver un équilibre entre continuer à soutenir l’Ukraine dans son combat et éviter une guerre mondiale ». « Les menaces de Poutine soulignent les dangers d’une nouvelle ère nucléaire plus risquée » , s’inquiète de son côté le Wall Street Journal qui rapporte que Joe Biden a fustigé « l’irresponsabilité » des menaces russes sur un possible recours aux armes nucléaires dans ce conflit, « à quelque échelle que ce soit , cela serait inacceptable pour nous et le reste du monde », a mis en garde le président américain . Après plus de 3 mois de guerre, et alors que la Russie resserre son étau sur le Donbass, Washington espère que « ces nouvelles armes envoyées à l’Ukraine pourront faire la différence sur le terrain », note le Guardian, qui met en avant « le risque d’une guerre longue ».
Elon Musk ordonne à ses employés de retourner au bureau ou d’être virés
L’info est à la Une de la presse mondiale, qui s’étonne à l’instar du Wall Street Journal de ce coup porté contre le télétravail « cette intransigeance d’Elon Musk au moment où les entreprises technologiques se débattent avec la question du retour à la normale après 2 ans d’horaires flexibles induits par la pandémie ». « Pour les 110 000 employés de Tesla et de Space X le choc pourrait être rude » , explique de son côté le Financial Times qui cite un économiste américain selon lequel « Tesla pourrait perdre immédiatement 9% de ses employés , 20% ensuite au fur et à mesure qu’ils trouveront un travail leur offrant plus de flexibilité ». Alors qu’il est sur le point de conclure un accord de 44 milliards de dollars pour acheter Twitter, Elon Musk n’a pas encore dit « ce qu’il attendait des employés du réseau social », note de son côté le New York Times qui rappelle « que l’ancien DG Jack Dorsey avait informé les salariés que nombre d’entre eux seraient autorisés à travailler de manière permanente à domicile ».
Espagne:
Moins de trois millions de chômeurs pour la première fois depuis 2008
Le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez est aux anges : les chiffres sur le chômage n’ont jamais été si bons depuis 2008, en Espagne. Pour la première fois depuis 14 ans, le nombre de chômeurs passe sous la barre des trois millions. Cent mille chômeurs ont trouvé du travail en ce mois de mai. Autre satisfaction, la hausse importante des CDI.
Ni les affres de la pandémie, ni l’impact de la hausse du prix des combustibles liés à la guerre en Ukraine ; rien de tout cela n’a pu affecter la situation de l’emploi en Espagne. Une situation qui s’améliore et qui, aux dires des économistes, fait état d’une reprise robuste de l’économie.
On embauche en effet de manière énergique, essentiellement dans les services, et dans une moindre mesure dans l’agriculture, l’industrie et le bâtiment. Le gouvernement de Pedro Sánchez s’en réjouit et y voit notamment l’effet de sa réforme du marché du travail, entrée en vigueur en décembre dernier.
Cette réforme met l’accent sur la lutte contre la précarité. De fait, ce qui caractérise les nouvelles embauches, c’est le nombre croissant des contrats à durée indéterminée. Ils représentaient à peine un tiers du total l’an dernier, aujourd’hui ils correspondent à près de la moitié.
Un bémol toutefois : le taux de chômage espagnol, de 13%, reste l’un des plus hauts de l’UE, tout comme le taux de précarité, autour de 24%. Reste donc à progresser encore mais, fragilisés sur d’autres fronts, les socialistes au pouvoir peuvent au moins s’enorgueillir d’une meilleure situation de l’emploi.
Égypte: un contrat avec Siemens pour construire trois lignes de train à grande vitesse
L’Égypte et la compagnie allemande Siemens viennent de signer un contrat pharaonique pour la construction de trois lignes de chemin de fer pour un train à grande vitesse d’une longueur de plus de 2 000 km. « Le plus grand contrat de Siemens en 175 ans d’existence », selon le PDG du géant allemand. Les détails de ce contrat.
Il y a une première ligne de chemin de fer qui est déjà en cours de construction. Elle relie Suez à la nouvelle capitale administrative, passe par la banlieue du Caire et remonte vers la Méditerranée : Alexandrie puis Alamein et enfin Marsa Matrouh près de la frontière libyenne. Son coût est estimé à une vingtaine de milliards d’euros.
La seconde ligne partira d’Hurgada en mer Rouge pour finir à Louxor. Et la troisième ligne, qui fait plus de mille kilomètres, partira du Caire pour descendre toute la vallée du Nil et arriver à Abou Simbel, à l’extrême Sud de l’Égypte. Ces deux dernières ligne auront une dimension touristique tandis que la première Suez-Méditerranée veut joindre les deux pôles économiques et administratifs du pays.
De nombreux accidents
C’est une véritable révolution pour l’Égypte. Même si la Egypt State Railways est une des plus vieilles compagnies de chemin de fer du monde, elle avait périclité à un point où les retards sont devenus la règle, les pannes très fréquentes, la signalisation obsolète, sans oublier les accidents : plus de 2000 en 2018 selon les statistiques officielles. Et puis il y a les catastrophes ferroviaires qui ont fait des centaines de morts. En 2002, avait eu lieu la pire catastrophe ferroviaire avec 360 morts.
De plus, les trains égyptiens sont lents, entre 80 et 120 km/heure et roulent au diesel. Les trois nouvelles lignes sont électrifiées et les trains rouleront à 250 km heure pour les TGV, 180 pour les trains régionaux et 120 pour les trains de marchandises. La première ligne devrait être terminée en 2027 mais certains tronçons seront opérationnels dès l’année prochaine.
Ce projet n’échappe pas aux critiques. La première concerne le gigantisme du projet et son coût pharamineux estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros. Correspond-t-il à un vrai besoin ? Est-ce une priorité ? Les Égyptiens dont près du tiers vivent sous le seuil de pauvreté auront-ils les moyens de prendre ces nouveaux trains ? Pour les opposants au pouvoir du président Sissi, il s’agit d’un projet pharaonique à sa gloire comme le doublement du Canal de Suez.
A ces critiques, le gouvernement oppose l’argument écologique des trains électriques pour le transport d’hommes et de marchandises en cette année où l’Égypte accueillera la COP 27. Le ministre des Transports évoque un chemin de fer transafricain Alexandrie-Le Cap.