Salama News

Salama News

171

Algérie

Le Président Tebboune présente ses condoléances suite au décès du moudjahid et Général-major à la retraite Ali Bouhedja

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a adressé, vendredi, ses condoléances à la famille du défunt moudjahid et Général-major à la retraite, Ali Bouhadja, ainsi qu’à tous les membres de l’Armée nationale populaire (ANP).

Le Président Tebboune a présenté ses sincères condoléances à la famille du défunt et à tous les membres de l’ANP, priant Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde, de l’accueillir dans son vaste paradis et de prêter à sa famille patience et réconfort. 

Conseil de Sécurité :

Le Représentant Permanent de l’Algérie participe au débat ouvert sur la sécurité alimentaire et les conflits

NEW YORK (Nations unies)- Le Représentant Permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies à New York, l’Ambassadeur Nadir Larbaoui, a participé jeudi au débat ouvert du Conseil de Sécurité de l’ONU consacré à « la sécurité alimentaire et les conflits », qui s’est tenu sous la présidence du Secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, dont le pays assure la présidence mensuelle du Conseil de Sécurité.

L’Ambassadeur n’a pas manqué d’emblée de présenter, au nom du Gouvernement algérien, au Secrétaire d’Etat et, à travers lui, au Gouvernement des Etats-Unis, ses remerciements et haute considération pour l’aide supplémentaire que les Etats Unis ont décidé de fournir aux pays africains, en plus de l’aide alimentaire d’urgence qu’ils se sont engagés à fournir pour atténuer les répercussions de la crise en Ukraine sur les pays bénéficiaires, en plus des répercussions de la pandémie de Covid-19.

Dans son intervention, l’Ambassadeur Larbaoui a attiré par ailleurs, l’attention des participants sur le fait que l’étendu de la question de la sécurité alimentaire et des conflits varie d’une région à l’autre, et que l’Afrique soit l’une des régions les plus fragiles, dans la mesure où bon nombre de ses habitants souffrent du fléau des conflits et des crises connexes.

Et d’ajouter que la majorité des pays africains ne figure pas dans la catégorie des pays dans lesquels la proportion des personnes souffrant de malnutrition est inférieure à 2,5% de la population totale, selon le classement du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, au cours de la période 2018-2020.

Le Représentant Permanent de l’Algérie a indiqué que l’instabilité au Sahel et dans la Corne de l’Afrique affecte grandement la sécurité alimentaire des pays de ces régions et de leurs populations, et est à l’origine de l’augmentation de l’insécurité alimentaire, soulignant dans ce contexte les efforts de l’Algérie visant à fournir l’aide alimentaire nécessaire aux pays voisins du Sahel et à réaliser des projets de développement afin d’améliorer les conditions de vie de la population et assurer leur sécurité alimentaire.

L’Ambassadeur Larbaoui a également souligné la nécessité de prendre des mesures intégrées pour briser l’interdépendance entre les conflits et l’insécurité alimentaire en garantissant l’accès à la nourriture pour tous et en veillant à ce que les causes profondes de l’insécurité alimentaire soient traitées, en particulier celles liées au développement durable, à l’éradication de la pauvreté, au renforcement des chaînes de production et de distribution.

Dans le même contexte, le Représentant Permanent de l’Algérie a souligné un certain nombre de solutions pratiques pour réduire ce phénomène à travers notamment la nécessité de respecter le Droit International Humanitaire et le Droit International des Droits de l’Homme pour réduire l’insécurité alimentaire et prévenir les famines et la Construction de la paix grâce à des solutions durables qui brisent les cycles de violence.

Il a également plaidé pour une réponse multisectorielle considérant que la lutte contre la malnutrition nécessite l’intervention de plusieurs secteurs tels que la santé, l’eau et l’éducation, appelant à la mise en place de partenariats impliquant tous les acteurs, y compris le secteur privé et les ONG afin d’alléger le fardeau humanitaire des crises.

L’Ambassadeur Larbaoui a également insisté sur le développement des systèmes agricoles et d’alimentation locale et en faire une locomotive de la croissance économique, et le soutien des pays en développement, en particulier ceux qui se trouvent dans des zones de conflit, tout en soulignant l’importance du respect des obligations concernant la lutte contre les effets des changements climatiques considérés l’une des principales causes de malnutrition dans le monde.

En conclusion, l’Ambassadeur Nadir Larbaoui a suggéré que la seule façon de rompre le lien entre les conflits et l’insécurité alimentaire c’est de mettre fin aux crises et réaliser les objectifs du développement durable conformément à l’Agenda 2030.

Il a également exhorté le Conseil à travailler plus étroitement avec l’Assemblée Générale et le Conseil Economique et Social pour promouvoir des solutions de développement qui répondent aux besoins essentiels des personnes en situation de conflit et une approche intégrée pour s’attaquer aux causes profondes des conflits.   

Ahmed Banaissa, n’est plus !

Avec une « gueule » taillée pour les écrans de cinéma et une voix qui fait vibrer les théâtre de l’orchestre au dernier balcon, il a voué 50 ans de sa vie, et même ses tous derniers jours, à l’écran et aux planches pouvant contenir son immense talent et son besoin viscéral d’exprimer son art, Ahmed Benaissa, un autre pilier de la culture algérienne a tiré sa révérence vendredi.

A 78 ans, celui que l’on surnommait affectueusement « Ben » était encore entrai de présenter sa dernière oeuvre, « Goutte d’or » du réalisateur français Clément Cogitore au  festival de Cannes inaugurée mardi.

Il aura mis son talent au service de nombreux réalisateurs algériens comme Sidali Mazif pour « Leila et les autres », Benamar Bakhti pour son immense succès « Le clandestin », Merzak Allouache pour « Normal! » et « Harraga », Mounes Khemmar pour « Le dernier passager » et le clip « Ayam » de Warda El Djazairia, ou encore dans le registre historique Ahmed Rachedi pour « Mostefa Ben Boulaïd » et « Krim Belkacem » et Rachid Bouchareb pour « Hors la loi ».

Plus récemment il a aussi campé des rôles dans « Papicha » de Mounia Meddour, « Le sang des loups » de Ammar Sifodhil, en plus d’apparition remarqué dans des productions pour la télévision.

Sur les planches du théâtre, où il a commencé sa carrière en 1964, il aura également côtoyé des légendes du 4e Art algérien comme  Kateb Yacine, Azzeddine Medjoubi, Mohamed Boudia, Mhammed Benguettaf, Sonia ou encore Allel El Mouhib et aura souvent joué à Alger et à Oran avant d’assurer la direction du Théâtre régional de Sidi Bel Abbes en 1995, pendant la décennie de violence terroriste qu’a connu l’Algérie.

Connu pour sa modestie et sa générosité avec les jeunes talents, Ahmed Benaissa aura encadré de très nombreux jeunes dans le cinéma et le théâtre où il avait monté le projet de la pièce de théâtre « Nedjma », avec une troupe essentiellement composée de comédiens amateurs pour, disait-il, « présenter l’oeuvre de Kateb Yacine sous une forme plus accessible et surtout en arabe dialectale comme l’auteur le faisait avec toutes ses œuvres ».

Monde

Sénégal :
Un soutien très politique à Idrissa Gueye

Le milieu de terrain du PSG n’a pas souhaité jouer à l’occasion de la journée de lutte contre l’homophobie. Une défection qui lui a attiré de nombreuses critiques en France, tandis que le Sénégal fait bloc derrière le joueur.

Le président sénégalais Macky Sall a affirmé mardi 17 mai dans un message sur Twitter soutenir le joueur du Paris-Saint-Germain (PSG) et international sénégalais Idrissa Gueye et demandé le respect des « convictions religieuses » du footballeur, après son absence lors de la journée dédiée à la lutte contre l’homophobie.

Idrissa Gueye est visé par des critiques en France après le refus qui lui est prêté de s’associer à la lutte contre l’homophobie et d’arborer un maillot arc-en-ciel. Comme en 2021, le joueur du PSG n’a pas joué samedi face à Montpellier (4-0) lors de la journée dédiée à la lutte contre l’homophobie, une nouvelle défection qui lui a attiré des critiques en France, mais aussi des soutiens dans son pays, le Sénégal.

« Je soutiens Idrissa Gana Gueye. Ses convictions religieuses doivent être respectées », a déclaré le président Sall. Au Sénégal, Idrissa Gueye et ses collègues de la sélection sont adulés. Le joueur du PSG a fait partie de l’équipe qui a remporté en février au Cameroun la première Coupe d’Afrique des nations (CAN) du pays, face à l’Egypte.

Dans ce pays musulman à 95 % et très pratiquant, les relations homosexuelles sont interdites. La loi existante stipule que « sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs CFA [de 150 à 2 285 euros] quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe ».

« Solidarité totale » avec le joueur

Les messages de soutien au milieu défensif du PSG et de la sélection nationale ont continué à affluer mardi au Sénégal. Le ministre des sports Matar Bâ a défendu Idrissa Gueye en indiquant que « quand on signe [un contrat avec un club], c’est pour jouer au foot. Ce n’est pas

du Coran. L’écrivain et intellectuel Boubacar Boris Diop, lauréat du très prestigieux Prix Neustadt, affirme sa « solidarité totale avec Idrissa Gueye », sur Twitter.

De nombreux Sénégalais ont mis mardi en statut WhatsApp le message de soutien du président sénégalais ou des photos d’Idrissa Gueye en pèlerinage à la Mecque pour faire la promotion de quoi que ce soit ou mettre de côté ses convictions », dans une déclaration à la presse lundi soir.

L’ancien premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne encourage Idrissa Gueye en lui disant : « Tiens bon, Gaïndé », lion en langue wolof, surnom de la sélection nationale de football, dans un message sur Twitter accompagné de versets. Le joueur ne s’est pas prononcé publiquement sur les raisons de son absence du terrain face à Montpellier.

L’entourage du joueur, contacté par l’AFP, a refusé d’expliquer les raisons de cette absence. Elles sont en revanche limpides pour les associations de lutte contre l’homophobie. « Il avait déjà fait le coup l’année dernière. Ça ne fait guère de doutes sur ses intentions », estime Bertrand Lambert, le président des Panam Boyz and Girlz United, club ouvert à la diversité.

Idrissa Gueye n’avait pas non plus joué en 2021, invoquant alors une gastro-entérite. Samedi, l’entraîneur du PSG Mauricio Pochettino a évoqué des « raisons personnelles », précisant que son joueur « n’était pas blessé ».

Chine
La Chine condamne l’interdiction «sans fondement» de la 5G de Huawei au Canada

Pékin a fustigé, vendredi 20 mai, la décision «sans fondement» du Canada d’exclure de son réseau 5G les géants chinois des télécoms Huawei et ZTE au nom de la sécurité nationale. «La Chine s’oppose fermement» à cette décision, a indiqué devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, assurant que son pays prendrait «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les entreprises chinoises, rapporte l’AFP.

Espagne :

 

De retour de son exil, l’ex-roi Juan Carlos acclamé pour sa première apparition publique

Exilé il y a deux ans aux Emirats arabes unis, l’ancien monarque de 84 ans est revenu pour la première fois en Espagne pour quelques jours.

Il est de retour. Se déplaçant avec difficulté, l’ex-roi d’Espagne Juan Carlos a été acclamé vendredi dans la localité portuaire de Sanxenxo, en Galice (nord-ouest), pour sa première apparition publique dans son pays depuis son départ en exil en août 2020.

Parti il y a près de deux ans aux Émirats arabes unis sur fond d’accusations de malversations, l’ex-monarque, âgé de 84 ans, est revenu pour la première fois en Espagne jeudi soir pour une brève visite de quelques jours qui a suscité des critiques dans le pays.Mais sur le port de Sanxenxo, où il doit assister ce week-end à une régate à laquelle participera le « Bribon », voilier avec lequel il avait été champion du monde, des dizaines de curieux l’ont acclamé et accueilli aux cris de « Vive le roi, vive l’Espagne ».

Une rencontre prévue avec le roi Felipe

Se déplaçant à petits pas à l’aide d’une canne, soutenu par un assistant, l’ancien souverain, visiblement ému, a salué la foule et posé devant les nombreux photographes présents. Il ne s’est en revanche pas exprimé.

Juan Carlos Ier, qui avait abdiqué en 2014 sur fond de scandales, fera ensuite le déplacement lundi à Madrid pour voir son fils, le roi Felipe VI, et son épouse Sofia, avant de repartir le jour même à Abou Dhabi, où il a établi sa résidence.

Selon le palais royal, l’ex-roi a prévu de revenir désormais « régulièrement en Espagne » pour voir « sa famille et ses amis ». Selon le maire de Sanxenxo, il reviendra dans cette localité au mois de juin.

L’opinion publique ternie

Cette brève visite de Juan Carlos intervient après que la justice espagnole a classé en mars les enquêtes pour corruption et blanchiment le visant.

Mais les révélations sur l’origine opaque de sa fortune ont terni à jamais, dans une grande partie de l’opinion publique espagnole, l’image de cette figure adulée pendant des décennies pour avoir conduit la transition démocratique de l’Espagne après la mort du dictateur Francisco Franco en 1975.

Le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez – qui s’est opposé, selon les médias, à ce qu’il puisse séjourner au palais royal de la Zarzuela, la résidence officielle de Felipe VI – attend toujours de lui des « explications » sur sa conduite.

Pour sa part, Felipe VI a clairement pris ses distances avec son père. Il avait ainsi décidé en mars 2020 de renoncer à son héritage et de lui retirer son allocation annuelle de près de 200 000 euros.

Commentaires

commentaires

PARTAGER
Article précédent.
Article suivantSalama News