Salama News

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Décès du policier Khedim Mohamed: condoléances du Président Tebboune

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présenté mercredi ses sincères condoléances à la famille du policier Khedim Mohamed, martyr du devoir, décédé mardi à Relizane après avoir été percuté par un camion en plein exercice de ses fonctions, l’assurant de sa profonde compassion, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.

Le Président de la République a également présenté ses sincères condoléances au corps de la Police suite au décès du martyr du devoir Khedim Mohamed, priant Allah Tout-Puissant d’accueillir le défunt en Son vaste paradis et de prêter patience et réconfort à ses proches.

L’agent de police Khedim Mohamed relevant de la Sûreté de Daïra de Zemmoura (Relizane) est décédé mardi matin après avoir été percuté, lundi, en plein exercice de ses fonctions, par un camion.

L’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh condamné à deux ans de prison ferme

La Cour d’Alger a condamné, mercredi, l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh à deux ans de prison ferme pour abus de fonction, trafic d’influence et entrave au bon fonctionnement de la justice.

L’homme d’affaires Tarek-Noah Kouninef a été condamné, quant à lui, à la même peine, alors que l’ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis.

Le Procureur général près la Cour d’Alger avait requis la semaine passée une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre des trois accusés, avec confiscation de tous les biens et comptes bancaires saisis dans le cadre de cette affaire.

Festival international cinématographique d’Imedghassen: ouverture de la 2è édition en présence de la ministre de la Culture et des Arts

La ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji a donné, mardi soir au théâtre régional de Batna, le coup d’envoi du Festival international cinématographique d’Imedghassen du court-métrage dans sa deuxième édition qui se poursuivra jusqu’au 14 mai. Lors de la cérémonie d’ouverture à laquelle était présent le conseiller du Président de la République, chargé de la culture et de l’audiovisuel, Ahmed Rachedi, la ministre a précisé que cette 2è édition est organisée sous le patronage du Président de la République qui appelle à renforcer le rôle du cinéma dans la relance de la vie culturelle en appuyant les initiatives visant à promouvoir la créativité et le dialogue, et avec le parrainage du Premier ministre.

L’organisation de cette manifestation internationale, avec la participation de plus de 24 pays frères et amis, intervient alors que l’Algérie commémore le deuxième anniversaire de la Journée nationale de la Mémoire et en prévision de la célébration du 60e anniversaire de la fête de l’indépendance, a-t-elle ajouté.

Mme Mouloudji a affirmé que cet événement est abrité par une wilaya historique et archéologique qui a culturellement marqué sa présence par son festival international de Timgad auquel s’ajoute ce festival du court-métrage qui porte le nom du plus ancien tombeau numide royal en Afrique du Nord.

De son côté, le commissaire du festival, Aissam Taachit a mis en avant l’importance de cette manifestation culturelle, soulignant qu’elle tend à relancer la dynamique culturelle en général et le cinéma en particulier, en permettant notamment aux jeunes amateurs d’exprimer leurs talents et leur créativité.

Cette deuxième édition du Festival international cinématographique d’Imedghassen s’est ouverte dans une ambiance festive marquée par une forte présence du public dans l’enceinte du Théâtre régional de Batna mais aussi aux abords de l’édifice culturel.

La soirée inaugurale de cette manifestation artistique, organisée par la coopérative culturelle « El Lemssa », a été rehaussée par la présence d’invités d’honneur, dont les acteurs Ahmed Badir (Egypte), Abbas Al-Noury (Syrie) et Nizar Abu Hajar (Syrie), et d’acteurs algériens de renom, dont Biyouna, Hassan Kechache, Naouel Messaoudi et Malika Belbey.

29 films représentant 24 pays sont en lice et 5 films de réalisateurs algériens seront projetés hors compétition, selon le directeur du festival, Abdelhamid Bouhala.

Des ateliers de formation aux métiers du cinéma dirigés par des professionnels sont également au programme de cette manifestation artistique et des excursions touristiques sont prévues pour les invités du festival à travers plusieurs sites historiques et archéologiques à Batna, notamment les balcons de Ghoufi, Timgad et le mausolée numide d’Imedghassen dont le festival porte le nom, selon le responsable.

Monde

Assassinat de la journaliste palestinienne Abou Aqleh: large condamnation internationale

L’assassinat mercredi matin de la journaliste Shireen Abou Aqleh, par un tir de l’armée d’occupation sioniste alors qu’elle couvrait des affrontements dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, suscite de vives condamnations palestiniennes et de la communauté internationale.

Shireen Abou Aqleh, 51 ans, une des plus connues de la chaîne Al-Jazeera, pour avoir porté courageusement la voix des Palestiniens, a été tuée par un tir de l’armée sioniste dans le camp de Jénine.

A cet effet, la présidence palestinienne, les médias officiels, les institutions et les organisations des droits de l’homme ont condamné ce crime « odieux », tenant l’occupation sioniste « pleinement responsable ». 

L’assassinat d’Abou Aqleh et la blessure de son collègue Ali Samoudi, a ajouté la présidence, « fait partie de la politique quotidienne menée par l’occupation contre notre peuple, sa terre et ses lieux saints », ciblant aussi les journalistes pour masquer la vérité et commettre des crimes en silence ».     

Qualifiant de « triste jour en Palestine », le Comité exécutif de l’OLP a noté de son côté, que « le crime de faire taire la parole est une fois de plus commis, et la vérité est assassinée par les balles de l’occupation ».

Dans le même contexte, le Premier ministre Mohammad Shtayyeh a condamné le meurtre de la journaliste, affirmant qu’elle avait été tuée alors qu’elle s’acquittait de son devoir de journaliste en documentant les crimes sionistes horribles contre les palestiniens.

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riadh al-Maliki a lui, accusé l’entité sioniste d’avoir tiré « intentionnellement et délibérément » sur Abou Aqleh et son collègue Samoudi, qui a également reçu une balle dans le dos au même moment, et qui est actuellement hospitalisé, affirmant que la fusillade « est une mise en œuvre » de la politique sioniste qui a donné le feu vert à ses soldats pour tirer et tuer des Palestiniens.

En outre, le superviseur général des médias officiels, Ahmad Assaf, a déclaré que cet assassinat faisait partie de la politique de ciblage des médias palestiniens, et que « l’occupation vise à partir de ce crime à effacer la vérité et à faire taire la voix de la vérité, afin de commettre ses crimes en silence ».

Le ministère de l’Information et le Syndicat des journalistes palestiniens, ainsi que plusieurs autres responsables et organisations palestiniens, ont également fermement condamné le meurtre d’Abou Aqleh.

violation flagrante du droit international humanitaire

L’assassinant de la journaliste Abou Aqleh a également été dénoncé par la Jordanie, l’Organisation de la coopération islamique (OCI), et le Qatar entre autres.

Doha a condamné le crime dans les termes « les plus forts », le qualifiant de « violation flagrante » du droit international humanitaire et une atteinte à la liberté des médias et d’expression et au droit des peuples à accéder à l’information.

Pour la Ligue des Etats arabes, les autorités d’occupation portent l’entière responsabilité de ce crime odieux, appelant à « une responsabilité internationale et la poursuite de ses auteurs devant les instances judiciaires internationales compétentes pour crime de guerre et violation grave des règles du droit international ».

Dans ce contexte, l’envoyé des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wencesland, a appelé à une enquête « immédiate et approfondie » sur l’assassinat de la journaliste Abou Aqleh et à ce que les responsables soient tenus responsables, ajoutant que « les travailleurs des médias ne devraient jamais être pris pour cible ».

L’Union Européenne (UE) et le Royaume unis se sont dit « choqués » par le meurtre de la journaliste Abou Aqleh.

La Coordonnatrice Résidente et Humanitaire des Nations Unies en Palestine, Lynn Hastings a dit sur twitter qu’alors l’ONU commémorait la liberté de la presse mondiale à Ghaza mercredi, « la journaliste palestinienne a été tuée ce matin en couvrant les affrontements entre les forces d’occupation et des jeunes Palestiniens à Jénine ».

Condamnant l’assassinat « de sang-froid », et le meurtre « odieux et flagrant » de sa correspondante, le réseau de médias « Al-Jazeera » basé au Qatar, a dénoncé le ciblage de la journaliste à balles réelles « alors qu’elle accomplissait son devoir de journaliste.

Shireen Abou Aqleh, 51 ans, a succombé à ses blessures à l’hôpital après avoir été touchée par balle réelle. Elle avait travaillé pour des sites Web, dont Radio Palestine , Aman Satellite Channel, avant de rejoindre Al Jazeera en 1997.

Au cours du mois d’avril dernier, le Comité de soutien aux journalistes, un organisme indépendant basé à Beyrouth qui s’occupe des affaires des journalistes arabes, avait fait état de 57 violations sionistes contre des journalistes palestiniens dans les territoires occupés, outre « l’arrestation, la détention et la convocation de 11 journalistes, la prolongation de la détention et l’émission d’un jugement de détention administrative pour quatre journalistes, ainsi que l’intensification des enquêtes avec quatre journalistes détenus ».

Ethiopie :

 

La pire sécheresse « jamais vécue » ravage les vies des nomades somali

Dans l’est du pays, il n’a pas plu depuis dix-huit mois, dévastant le cheptel et mettant une partie de la population en grave insécurité alimentaire. Quasiment pas une goutte de pluie depuis dix-huit mois. A Hargududo, village de la région Somali en Ethiopie, les habitants montrent à l’AFP les cadavres desséchés de chèvres, vaches ou ânes, éparpillés non loin des modestes huttes aux toits de chaume. En ce mois d’avril, théoriquement l’un des plus arrosés de l’année, l’air est brûlant et sec et la terre poussiéreuse et stérile.

Une grande partie des bêtes des quelque 200 familles semi-nomades du village ont péri : « Ceux qui avaient disons 300 chèvres avant la sécheresse n’en ont plus que 50 à 60. Chez certains (…), aucune n’a survécu », explique l’un des villageois, Hussein Habil, 52 ans. Depuis fin 2020, ici, comme dans d’autres régions du sud du pays, en Somalie ou au Kenya voisins, il n’a pratiquement pas plu. En Ethiopie, cette catastrophe humanitaire s’ajoute à celle engendrée dans le nord par le conflit dans la région du Tigré. Le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) estime qu’en Ethiopie, entre 5,5 et 6,5 millions de personnes (soit entre 5 et 6 % de la population) sont en grave insécurité alimentaire en raison de la sécheresse.

Selon l’OCHA, la sécheresse actuelle a tué près de 1,5 million de têtes de bétail dans ce pays, dont près des deux tiers en région Somali, « et l’état physique des animaux survivants s’est gravement détérioré, diminuant leur valeur sur le marché ». Aux populations nomades ou semi-nomades de cette région aride et hostile, le bétail procure nourriture et revenus, mais il constitue aussi toutes leurs économies.

Une société qui se délite

« Nous étions de purs nomades avant cette sécheresse : on dépendait des animaux pour la viande, le lait et on les vendait », se souvient Tarik Mohamed, 50 ans, éleveuse d’Hargududo, situé à une cinquantaine de kilomètres de Gode, la grande ville de la zone administrative de Shabelle. « Mais, de nos jours, la plupart d’entre nous » se sédentarisent. « Il n’y a plus d’avenir dans le pastoralisme, parce qu’il n’y a plus de troupeaux », poursuit-elle amèrement. « Notre vie nomade est terminée. »

L’alternance de saisons sèches et de saisons des pluies – la petite en mars-avril, la grande entre juin et août – a toujours rythmé la vie de ces éleveurs. « Avant cette sécheresse catastrophique, nous survivions en cas de sécheresse grâce aux restes de pâturages laissés par les pluies précédentes », raconte Tarik Muhamad. Mais aucune des trois dernières saisons des pluies n’a été au rendez-vous. Et la quatrième, attendue depuis mars, semble vouloir faire elle aussi faux bond.

Dans la région, « les sécheresses sont un phénomène cyclique (…), mais elles sont désormais de plus en plus fréquentes », constate Ali Nur Mohamed, 38 ans, un responsable de l’ONG Save the Children.

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