Salama News

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Algérie

Aéroport Houari Boumediene:

Saisie de 123.000 euros et 4.550 dollars

Les services de la police des frontières de l’Aéroport international Houari Boumediene (Alger) ont procédé, la semaine dernière, à la saisie de 123.000 euros et de 4.550 dollars, en sus de 440 g d’or, indique, vendredi, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

« Les saisies n’ont pas été déclarées par leurs auteurs qui étaient en partance vers l’étranger », précise la même source.

Distinction des élèves lauréats du concours de composition épistolaire 2022

 

Les élèves lauréats du concours national de composition épistolaire pour l´année 2022 ont été primés lors d’une cérémonie tenue jeudi soir à Alger dans le cadre de la 51ème édition du concours international de composition épistolaire pour enfants organisé par l’Union postale universelle (UPU).

La cérémonie de remise des prix aux élèves lauréats s´est déroulée en présence du Conseiller auprès du président de la République chargé  des affaires économiques, M. Yacine Ould Moussa, du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, et d’autres membres du gouvernement.

Douze compositions épistolaires rédigées, en langue arabe ou en langue amazighe, ont été sélectionnées lors de cette compétition, dont le thème pour cette année est : « Ecrire une lettre à une personne influente pour lui expliquer pourquoi et comment elle devrait agir face au changement climatique ».

Le premier prix a été décerné à l’élève Meriem Seddiki (15 ans) de la wilaya de Blida, qui a écrit une lettre, en langue arabe, dans laquelle elle lance un appel à agir vite afin de protéger la planète contre les phénomènes météorologiques extrêmes sans précédent et d’autres dérèglements climatiques qui ont des conséquences de plus en plus désastreuses sur les populations mondiales.

L´élève Seddiki représentera l’Algérie à la finale du concours international de composition épistolaire de l’UPU.

Le deuxième prix de ce concours, lancé en février dernier, a été décroché par l’élève Maraf Khadrari (15 ans) de la wilaya d’El Tarf et le troisième prix est revenu à l´élève Ines Chara (14 ans) de la wilaya de Tizi-Ouzou.

A cette occasion, M. Bibi Triki a félicité l´ensemble des élèves ayant pris part à ce concours et dont le nombre de lettres retenues a dépassé les 26.000 participants durant cette édition (14.000 participants en 2021).

Il a expliqué que plusieurs éléments ont contribué au « succès » de ce concours, dont le rôle central joué par les facteurs dans la collecte et la diffusion des messages des élèves.

Lancement dimanche du concours national de composition épistolaire pour enfants


De son côté, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a également rendu hommage aux 26.000 élèves ayant participé à ce concours, dont 254 élèves aux besoins spécifiques, faisant savoir que le Jury national d´évaluation avait traité 51 lettres (39 en langue arabe, 4 en langue amazigh et 8 des élèves aux besoins spécifiques).

Organisé conjointement par le ministère de la Poste et des Télécommunications et celui de l’Education nationale, ce concours vise à développer les compétences épistolaires des élèves, les inciter à mettre en exergue leurs aptitudes rédactionnelles et leur esprit d’innovation et leur aptitude à exprimer clairement leurs pensées par des mots, a-t-on indiqué à cette occasion.

En marge de cette compétiton, le ministre de la Poste et des Télécommunications, accompagné d´autres membres du gouvernement, ont effectué une visite à une exposition de timbres-poste consacrée aux thèmes de la protection de l´environnement, la science et l´enfant.

Selon l´Union postale universelle, des millions de jeunes personnes à travers le monde âgées de 15 ans ou moins ont pris part au concours international annuel de compositions épistolaires pour les jeunes depuis son lancement en 1971, aux niveaux national et international.

Le concours est un excellent moyen d’encourager l’alphabétisation des enfants et des jeunes. Il développe leurs compétences épistolaires ainsi que leur aptitude à exprimer clairement leurs pensées par des mots. Le concours vise aussi à les sensibiliser à l’importance du rôle des services postaux dans le monde, affirme l´UPU.

Monde

L’ONU appelle à « l’arrêt immédiat des provocations » sionistes à El-Qods

 

Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a appelé à « l’arrêt immédiat des provocations » de l’Entité sioniste à El-Qods, la sommant de « respecter le statu quo dans les lieux saints ». Dans une déclaration publiée, mercredi, M. Guterres a exprimé sa « profonde préoccupation » face à la détérioration de la situation à El-Qods, en particulier en ce qui concerne les incidents dans et autour des Lieux saints.

Le Secrétaire général de l’ONU assure être « activement engagé avec les dirigeants pour faire tout ce qui est en leur pouvoir pour réduire les tensions, éviter les actions et les discours incendiaires et rétablir le calme ».

« Les provocations doivent cesser immédiatement. Les jours saints en cours pour les musulmans, les juifs et les chrétiens devraient être une période de paix et de réflexion, et non une période d’incitation et de violence », a-t-il dit.

Il a réitéré la nécessité d' »adhérer et de respecter le statu quo dans les lieux saints » d’El-Qods.

Il a également appelé à « éviter l’usage excessif de la force et de mettre fin à toutes les actions unilatérales, telles que les implantations (de colons israéliens) et les expulsions (de citoyens palestiniens), qui pourraient saper la solution à deux Etats ».

Moyen Orient

Nouveaux heurts dans l’esplanade des mosquées

Nouveaux heurts à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem
Nouveaux heurts à l’esplanade des Mosquées de Jérusalem

Des nouveaux heurts entre policiers israéliens et manifestants palestiniens ont éclaté vendredi matin sur l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, lieu au coeur de tensions qui ont débordé ces derniers jours jusque dans la bande de Gaza. Tôt vendredi matin, le forces de police israéliennes sont entrées sur l’esplanade, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré du judaïsme sous son nom de Mont du Temple, et des jeunes Palestiniens ont lancé des pierres dans leur direction, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. Selon la police israélienne, vers 04h00 du matin, des «émeutiers masqués et arborant des drapeaux du Hamas» palestinien, ont lancé des pierres en direction du Mur des Lamentations, site de prière le plus sacré du judaïsme, situé en contrebas de l’esplanade des Mosquées, dans la Vieille Ville de Jérusalem.

Le Croissant-Rouge palestinien a fait état d’au moins 27 blessés, dont deux grièvement, dans un premier bilan de ces heurts.

La situation restait tendue sur l’esplanade en ce troisième vendredi du mois sacré musulman du ramadan – qui coïncide avec la fin des célébrations de Pessah, la pâque juive – après des échanges de jets de pierres et de tirs de balles en caoutchouc.

Au cours de la dernière semaine, plus de 200 personnes, majoritairement des Palestiniens, ont été blessées lors de heurts à l’intérieur et autour de l’esplanade des Mosquées située à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte occupé et annexé par Israël.

Cette nouvelle escalade des tensions a entraîné aussi des tirs de roquettes par des groupes armés palestiniens depuis la bande de Gaza vers Israël et des frappes israéliennes en représailles sur cette enclave palestinienne de 2,3 millions d’habitants sous blocus israélien et contrôlée par le Hamas islamiste.

La présence sur le site pendant le ramadan de nombreux juifs – autorisés à visiter le lieu sous certaines conditions et à des heures précises sans y prier, d’après le statu quo en vigueur – et le déploiement sur place de forces policières ont été largement perçus par des Palestiniens et plusieurs pays de la région comme un geste de «provocation».

Plusieurs ministres arabes réunis dans la capitale jordanienne ont ainsi condamné «les attaques et les violations israéliennes contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa», sur l’esplanade des Mosquées, site administré par la Jordanie, mais dont l’accès est contrôlé par l’État hébreu.

«Israël préserve et continuera de préserver le statu quo sur le Mont du Temple» mais «nous n’accepterons en aucun cas des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza», a déclaré jeudi le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid.

Celui-ci venait de rencontrer la secrétaire d’État américaine adjointe pour les affaires du Proche-Orient, Yaël Lempert, et l’émissaire chargé des relations israélo-palestiniennes, Hady Amr.

Les deux responsables américains se sont ensuite entretenus jeudi soir avec les dirigeants de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui siège en Cisjordanie occupée.

«Le président (Abbas) a demandé l’intervention urgence de l’administration américaine afin de mettre fin une fois pour toutes à l’escalade israélienne dans les Territoires palestiniens», a déclaré après la rencontre Hussein al-Cheikh, un ténor de l’Autorité palestinienne.

Des groupes armés palestiniens avaient lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une salve de roquettes depuis Gaza vers Israël, qui a entraîné des frappes de représailles sur l’enclave palestinienne, faisant craindre une nouvelle escalade militaire entre le Hamas et l’armée israélienne sur fond de tensions liées aux lieux saints à Jérusalem.

Six roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, dont quatre ont été interceptées par le bouclier antimissile israélien, une s’est abîmé sur Gaza et la dernière s’est abattu sur la localité israélienne de Sdérot sans faire de blessés, a indiqué l’armée israélienne.

Ces tirs de roquettes de la bande de Gaza sont les plus importants depuis la guerre meurtrière de 11 jours ayant opposé en mai 2021 le Hamas à Israël après des semaines de tensions à Jérusalem.

Moscou vise le contrôle du Donbass et du sud de l’Ukraine, l’ONU évoque des «crimes de guerre»

Russie – Ukraine

Moscou vise Donbass et le sud de l’Ukraine

Moscou a annoncé vendredi viser le contrôle total du sud de l’Ukraine et de la région du Donbass près de deux mois après le début de l’invasion de ce pays par l’armée russe, accusée par l’ONU d’actions «pouvant relever de crimes de guerre». «L’un des objectifs de l’armée russe est d’établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l’Ukraine», a déclaré un haut responsable militaire russe parlant d’une «deuxième phase de l’opération spéciale» visant, entre autres, à «assurer un couloir terrestre vers la Crimée». Moscou avait revu ses plans à la baisse et retiré fin mars ses troupes de la région de Kyïv et du nord.

L’Ukraine, qui a obtenu ces derniers jours une aide en armements plus substantielle des Occidentaux, continue d’assurer qu’elle peut repousser les soldats russes hors de son sol.

«Ils ne peuvent que retarder l’inévitable — le moment où les envahisseurs devront quitter notre territoire, en particulier Marioupol», a dit jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Le succès de l’offensive russe dans le sud dépend du sort de Marioupol», a pour sa part déclaré vendredi à l’AFP le gouverneur régional, Pavlo Kyrylenko.

France

Dernier jour de compagne pour la présidentielle en France

Emmanuel Macron et Marine Le Pen jetaient leurs ultimes forces dans la bataille vendredi, aux dernières heures de la campagne pour le second tour de la présidentielle Française, avec en ligne de mire un choix entre deux projets et visions du monde radicalement opposées. Au vu des derniers sondages, le président sortant, donné vainqueur avec de 55,5 à 57,5 % des voix, est bien parti pour prolonger de cinq ans son bail au palais présidentiel de l’Élysée.

Au grand soulagement de ceux qui en France comme à l’étranger redoutent de voir l’extrême droite prendre les rênes d’une puissance mondiale, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et dotée de l’arme nucléaire, après les séismes populistes du Brexit et de l’élection du président américain Donald Trump en 2016.

Les dirigeants allemand, espagnol et portugais ont appelé les électeurs français à choisir dimanche le bulletin du «candidat démocrate» face à sa concurrente, dénonçant des accointances entre les populistes et l’extrême droite européens et le président russe Vladimir Poutine.

Les deux concurrents tentent de rallier les électeurs du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième le 10 avril, talonnant Mme Le Pen avec près de 22 % des voix. Ils s’efforcent ainsi de conjurer l’abstention qui, selon les experts, sera le grand arbitre du scrutin, en période de vacances scolaires.

«Plus l’abstention sera forte et plus l’écart des intentions de vote est amené à se réduire», a prévenu Martial Foucault, directeur du Centre de recherches politiques de la prestigieuse école de Sciences Po à Paris (Cevipof), pointant «un vrai risque pour Emmanuel Macron».

La campagne a été largement occultée par la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine, qui grève le pouvoir d’achat, première préoccupation des Français, en raison des répercussions du conflit sur les prix de l’énergie et de l’alimentation.

Pour attirer les électeurs de M. Mélenchon, Marine Le Pen a promis de protéger les «plus vulnérables» pendant qu’Emmanuel Macron opérait un virage serré à gauche, s’engageant à mettre l’écologie au centre de son action.

«Troisième tour» en juin ?

Avant un ultime meeting dans l’après-midi à Figeac dans le département rural du Lot (Centre), M. Macron a affirmé vendredi matin sur la radio France Inter que Marine Le Pen était parvenue à «avancer masquée», mais que «les fondamentaux de l’extrême droite» étaient toujours «là» dans son programme. 

Mme Le Pen, en visite sur le marché d’Étaples (Nord), a fustigé le projet de réforme des retraites du président sortant, qui veut porter l’âge légal de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, alors qu’elle préfère le maintenir à 60 à 62 ans.

«Les Français, avec Emmanuel Macron, vont donc en prendre pour perpèt’ (perpétuité, NDLR)», a-t-elle déclaré.

Le débat télévisé mercredi mercredi soir entre les deux candidats qualifiés pour le second tour a révélé au grand jour leurs profondes divergences sur l’Europe, l’économie, le pouvoir d’achat, les relations avec la Russie, les retraites ou l’immigration.

Quel que soit le vainqueur, les élections législatives qui suivront en juin le scrutin présidentiel s’annoncent d’ores et déjà comme un possible «troisième tour», Marine Le Pen comme Emmanuel Macron pouvant avoir du mal à obtenir une majorité parlementaire.

Jean-Luc Mélenchon a affiché son ambition de devenir premier ministre et d’imposer ainsi une cohabitation, visant un vote massif en faveur des députés de son parti, La France Insoumise.

Par ailleurs, un autre troisième tour pourrait se jouer dans la rue, sur le modèle de la contestation populaire des «Gilets jaunes» en 2018-2019, notamment sur le projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron qui cristallise une forte hostilité dans une partie de l’opinion.

Si c’est Marine Le Pen qui accède à l’Élysée, les secousses risquent de se faire ressentir dès dimanche soir, avec une plongée dans l’inconnu dès le lendemain.

 

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