Réunification pour le même Combat

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    Le 1er et 2 novembredans la ville d’Alger et pendant les festivités marquant le 68e anniversaire de la Glorieuse Révolution de Novembre,  déroulée la 31ème session ordinaire du Conseil de la Ligue des Etats Arabes (sommet Arabe), à l’invitation du Président Algérien Abdelmadjid Tebboune. Cette date choisie n’est pas un hasard, c’est le jour de la lutte du peuple algérien, le déclenchement de la révolution et les sacrifices pour le triomphe des Algériens. En remémoration des résolutions historiques prises par les dirigeants arabes lors de tous les sommets précédents, y compris ceux tenus en Algérie. Les dirigeants arabes ont promis le «  soutien total » à la cause palestinienne, alors que l’Israéliennéophyte de Benjamin Netanyahu est revenu sur la scène politique. Cette déclaration a été déjà anticipée dans la déclaration finale du premier sommet de la Ligue arabe depuis que les Émirats arabes unis ont normalisé leurs relations avec l’État juif en 2020, déclenchant une série de mesures similaires qui ont divisé la région. Le président palestinien Mahmud Abbas avait appelé à davantage de soutien de la part du bloc de 22 États face aux « crimes » d’Israël, qu’il a accusé : de « détruire systématiquement la solution à deux États et de jeter aux orties les accords qu’il a signés ». Ce n’est pas sûr que ces dirigeants arabes aillent « sauver la mosquée d’Al-Aqsa et l’église du Saint-Sépulcre avant qu’elles ne soient judaïsées». Israël s’est emparé de Jérusalem-Est et de la vieille ville lors de la guerre des « Six Jours » en 1967 et l’a ensuite annexée, ce qui n’est pas reconnu par la majorité de la communauté internationale. « Le conflit israélo-palestinien doit être résolu sur la base de l’échange de territoires contre la paix » a répété le représentant Palestinien. En 2002, il y a eu appelle au retrait d’Israël des terres qu’il a occupées en 1967, y compris la Cisjordanie. Le thème du sommet la « Réunification des rangs » à l’initiative qui a choisi M. Abdelmadjid Tebboune était très judicieuse au niveau diplomatique, pour preuve le sommet s’est bien passé et était une réussite totale. La lucidité est de mise, vu la conjoncture délicate et des développements incommensurables sur la scène internationale et des signes de l’état actuel de détensions qui doit envisager une reconfiguration des rapports de force avec tous les dangers que cette situation fait peser sur la sécurité nationale et sur la stabilité des pays arabes. Qu’elle ait été la stratégie diplomatique du président Abdelmadjid Tebonne? Vu les conseils de Vladimir Poutine bien avant le sommet arabe ont été accompli, celui-ci a rappeler que « c’était l’occasion ou jamais de faire le nécessaire et des efforts tous ensemble, car il est urgent de se rassembler et indispensable de s’unir pour préserver vos intérêts communs ». D’ailleurs, le prochain voyage en décembre à Moscou de Abdelmadjid Tebboune en tant que président du sommet arabe est significatif en plus le général Major Saïd Chengriha fait partie du voyage, ce qui n’est pas anodin, c’est surtout dans le  but de renforcer les relations diplomatiques sur le plan géopolitique et surtout stratégiques en ce qui concerne l’Algérie et dans cette agenda, il est prévu que l’Algérie va se doter de nouveaux matériels militaire russe pour renforcer la sécurité du pays vu les brouillements dans le monde. Les pays arabes représentent une force vive (un demi Millard de population) il est temps de se positionner en tant qu’acteur influent et agissant pour ébaucher les rebords d’un nouvel ordre international basé sur la justice et l’égalité souveraine entre Etats. Sachant que  le plus jeune pays au monde, le Soudan du Sud est aux prises avec des conflits meurtriers, des catastrophes naturelles, un malaise économique et des luttes politiques incessantes depuis qu’il a obtenu son indépendance du Soudan en 2011. Il a passé plus de la moitié de sa vie en guerre, avec qui s’est terminée avec près de 400.000 personnes décédées pendant une guerre civile de cinq ans en 2018. Près de huit millions de personnes au Soudan du Sud, soit les deux tiers de la population, sont menacées d’insécurité alimentaire et de famine, a averti l’ONU dans un rapport publié jeudi. Selon le rapport, 7,76 millions de personnes risquent une insécurité alimentaire aiguë pendant la période de soudure d’avril à juillet 2023, tandis que 1,4 million d’enfants souffriront de malnutrition. Depuis la guerre en Ukraine, les masques sont tombés en Europe et aux Etats Unis et nous constatons à l’horizon qu’un nouvel ordre mondial se dessine petit à petit. Il est temps que le monde arabe mais aussi l’Afrique se décide à réagir au plus vite et prennent conscience du danger qui pourra leur pointer au nez et mettre en péril l’avenir de leur population.

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