
Quelle bouillabaisse de taverne ! Quelle indigence ! Les membres de Mouwatana, qui semblent porter leurs titre de ‘’militants de la démocratie ‘’ comme un badge d’intelligence et de fierté, formulent-ils une seule critique intelligente et fondée, une seule proposition constructive, une seule alternative ? Que nenni.
Leurs ’’analyses ‘’ sont des litanies burlesques d’invectives gratuites et infantiles, à moins de considérer qu’ils ont probablement omis de prendre leurs médicaments quotidiens, ce qui constituerait un début de réponse. Le mouvement Mouwatana, créé dans une officine en juin 2018, n’a de citoyenneté que le nom. Cette secte Mouwatana est constituée d’opportunistes, parmi eux figurent : Sofiane Djilali, Zoubida Assoul, Ahmed Benbitour.
La participation de Soufiane Djilali au Conseil National de Transition (CNT) entre 1994 et 1997 montre bien ce qu’il fait de la légitimité électorale. L’objectif de l’illégitime CNT était d’appliquer des lois scélérates. Quand on passe sans vergogne du camp du régime militaire à celui de soi-disant opposant au régime militaire, on devient expert dans le jeu néfaste de la trahison politique : cet individu a œuvré à la consolidation du régime dictatorial.
La fausse opposante au régime politique Zoubida Assoul a eu l’outrecuidance de suggérer un projet d’une nouvelle constitution, dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle en 2014. Cela dénote bien le manque de respect qu’elle a pour la démocratie. Une pseudo juriste qui caquetait avec Ahmed Ouyahia le sinistre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle.
À quelques jours de la fin de mission intérimaire du chef de l’Etat Bensalah, plusieurs noms sont évoqués pour assurer la direction de la transition démocratique. A ce propos, le parcours politique d’Ahmed Benbitour au service de ce régime politique autoritaire, répressif, corrompu et prédateur où il a assumé d’importantes fonctions (ministre de l’énergie et des finances entre 1993 et 1996, chef du gouvernement sous la ‘’présidence’’ de Bouteflika entre 1999 et 2000), et son comportement concernant la décennie noire, ne plaident pas en faveur de sa nomination à la présidence collégiale, dans le cadre d’une transition démocratique.
Avec leurs CV politiques, nous avons déjà une idée précise des gabarits ‘’intellectuels’’ de ces complices du putsch des généraux algériens en janvier 1992. Sofiane Djilali, Zoubida Assoul, Ahmed Benbitour ainsi que tous les autres signataires du communiqué du 10 Juin 2018 du mouvement Mouwatana ont une prédilection innée pour le barbotage dans les marécages.
Benteboula Mohamed-Salah. Géographe
Auteur du livre ‘’La diplomatie algérienne à deux têtes ‘’ Auto-édition Amazon Août 2017
beyusek@hotmail.fr