Le mouvement Mouwatana : une trahison intellectuelle

Le mouvement Mouwatana : une trahison intellectuelle

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(De droite à gauche : Soufiane Djilali en 5ème position, Zoubida Assoul en 6 ème position, Ahmed Benbitour en dernière position, ces trois individus sont les complices du putsch des généraux algériens en janvier 1992)

Quelle bouillabaisse de taverne ! Quelle indigence !  Les membres de Mouwatana, qui semblent  porter leurs titre de ‘’militants de la démocratie ‘’ comme un badge d’intelligence et de fierté, formulent-ils une seule critique intelligente et fondée, une seule proposition constructive, une seule alternative ? Que nenni.

Leurs ’’analyses ‘’ sont des litanies burlesques d’invectives gratuites et infantiles, à moins de considérer qu’ils ont probablement omis de prendre  leurs médicaments quotidiens, ce qui constituerait un début de réponse. Le mouvement Mouwatana, créé dans une officine en juin 2018, n’a de citoyenneté que le nom. Cette secte Mouwatana est constituée d’opportunistes, parmi eux figurent : Sofiane Djilali, Zoubida Assoul, Ahmed Benbitour.

La participation de Soufiane Djilali  au  Conseil National de Transition (CNT) entre 1994 et 1997 montre bien ce qu’il fait de la légitimité électorale. L’objectif de l’illégitime CNT était d’appliquer des lois scélérates. Quand on passe sans vergogne du camp du régime militaire à celui de soi-disant opposant au régime militaire, on devient expert dans le jeu néfaste de la trahison politique : cet individu a œuvré à la consolidation  du régime dictatorial.

La  fausse opposante au régime politique Zoubida Assoul   a eu l’outrecuidance de suggérer  un projet d’une nouvelle constitution, dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle en 2014. Cela dénote bien le manque de respect qu’elle a pour la démocratie. Une pseudo juriste qui caquetait avec  Ahmed Ouyahia le sinistre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle.

À quelques jours de la fin de mission intérimaire du chef de l’Etat Bensalah, plusieurs noms sont évoqués pour assurer la direction de la transition démocratique. A ce propos, le parcours politique d’Ahmed Benbitour au service de ce régime politique autoritaire, répressif, corrompu et prédateur où il a assumé d’importantes fonctions (ministre de l’énergie et des finances entre 1993 et 1996, chef du gouvernement sous la ‘’présidence’’ de Bouteflika entre 1999 et 2000), et son comportement concernant la décennie noire, ne plaident pas en  faveur de sa nomination à la présidence collégiale, dans le cadre d’une transition démocratique.

Avec leurs CV politiques, nous avons déjà une idée précise des gabarits ‘’intellectuels’’ de ces complices du putsch des généraux algériens en janvier 1992. Sofiane Djilali, Zoubida Assoul, Ahmed Benbitour ainsi que tous les autres signataires du communiqué du 10 Juin 2018 du mouvement Mouwatana ont une prédilection innée pour le barbotage dans les marécages.

Benteboula Mohamed-Salah. Géographe

Auteur du livre ‘’La diplomatie algérienne à deux têtes ‘’ Auto-édition Amazon Août 2017

beyusek@hotmail.fr

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