La présidente de la sous-commission européenne des droits de l’Homme, Marie Aréna, a exprimé vendredi passé, sa position en faveur du hirak « Le peuple algérien force l’admiration par son pacifisme et sa maturité politique. Nous appelons les autorités à écouter les revendications légitimes qu’expriment depuis 30 semaines des millions de citoyens algériens ».

Le soulèvement du peuple algérien bénéficie actuellement de l’intérêt accru du Parlement européen. La présidente de la sous-commission européenne des droits de l’Homme, Marie Aréna, s’est exprimée hier sur l’état actuel de l’Algérie « Nous sommes le 27 septembre aujourd’hui, et c’est la 32 e manifestation organisée en Algérie contre le régime actuel », a-t-elle déclaré dans une vidéo postée vendredi dernier sur sa page Facebook. Un constat qui dénote l’intérêt porté par le Parlement européen à ce qui se passe en Algérie.
Elue députée européenne au sein du groupe politique Alliance progressiste des socialistes et démocrates du Parlement européen, Marie Aréna a poursuivi : « Nous les soutenons ici au Parlement européen en organisant des auditions avec un certain nombre d’acteurs de la révolution actuelle en Algérie, qui demandent, effectivement, que des élections soient organisées mais pas sous le modèle actuel, pas sous le régime actuel et pas avec ses règles », a-t-elle indiqué, résumant les revendications du peuple algérien: « Les manifestants demandent à ce qu’il y ait des changements au niveau de la Constitution, un pluralisme politique, une liberté d’expression et d’association, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui en Algérie. »
La parlementaire européenne ne manqua pas de revenir sur les sur les arrestations arbitraires, en soulignant « Nous plaidons pour que toutes ces arrestations, tous les prisonniers politiques soient libérés pour qu’il puisse y avoir un vrai débat démocratique en Algérie. » Marie Aréna, qui s’est déjà prononcée contre la première arrestation de Karim Tabbou, est revenue à la charge cette fois-ci tout aussi déterminée.