
La première victime de la guerre, c’est la vérité », disait le poète et romancier britannique, Rudyard Kipling. Cette sentence trouve toute sa signification dans l’imbroglio « Palestinien ». Depuis presque un an (date du 7 Octobre 2023), l’opinion occidentale, et accessoirement arabe, est travaillée au corps par des médias et des analystes béni-oui-oui, des sionistes Israéliens qui se défend et protège son territoire, nous ressasse-t-on. Alors que plus de 41000 morts et 200 000 blessés Gazaouis, des innocents des femmes, enfants etc. « génocide à ciel ouvert ». Le responsable ? Le Hamas et les palestiniens eux-mêmes, pardi ! les territoires de la Palestine mandataire britannique qui furent occupés de juillet 1948 à juin 1967.Cela fait 50 ans qu’Israël expulse de force des milliers de Palestiniens de leurs terres, qu’il les occupe et les utilise de manière illégale pour créer des colonies dans lesquelles vivent exclusivement des colons juifs israéliens. Dans cette offensive, on a presque réussi à « laver » plus blanc que neige les hordes sionistes qui pratiquent la politique de la terre brulée où elles passent. Et quand le Hasbollah « soutenu par l’Iran » et les Yéménites (Houhis) font leur entrée sur le champ de bataille, les États-Unis et leurs acolytes sont furieux. Notamment des cibles que le Yémen s’est donné (tirs de missiles et attaque sur les navires de cargaisons en mer rouge). Malgré les manifestations dans le monde entier en soutien à la Palestine réclamant le cessez le feu et la paix, la situation reste la même. Au contraire les actions militaires s’intensifies, pie encore l’armée Israélienne va plus loin encore elle s’acharne aussi du côté Libanais et poursuit ses frappes au sud du Liban le cauchemar continu. Le secrétaire général de l’ONU António Guterres fait des déclarations et les appels, pour que ce diable cesse de mettre le proche orient dans une folie aveugle et meunière, mais cette organisation reste impuissante incapable de faire respecter ses propres résolutions, même pas les droits humains. Elle ne serve plus à rien cette organisation, car tant qu’il y a le jeu du véto des deux puissances (Américaine et Française) rien ne pourra changer. Vu l’ampleur de ces guerres et surtout les dégâts de l’armée Israélienne, le monde entier à la bouche cousu excepté quelques pays minoritaires et en particulier l’Algérie qui a un principe et n’a jamais cesser de soutenir les peuples opprimés et en particulier la cause Palestinienne. Rappelons-nous aussi la guerre en Syrie là encore l’ONU était impuissante. Et quand les Russes font leur entrée sur le champ de bataille, les États-Unis et leurs acolytes sont furieux. Notamment des cibles que Moscou s’est donné (État islamique, Daech, armée syrienne libre ou Al Nosra, la franchise syrienne d’Al Qaïda). En outre, contrairement à Washington, la stratégie de Moscou a l’avantage de la simplicité et de la cohérence : soutenir le camp du président Assad contre ses ennemis qui « veulent » couper en deux la « Syrie utile ». Preuve de la volonté des russes à inverser la tendance ? Ils ont effectué au cours des sept premiers jours de leur offensive (30 septembre-7 octobre) plus d’une centaine de bombardements, notamment du côté de Palmyre, contre une cinquantaine en moyenne par semaine depuis une année pour la coalition menée par les États-Unis. Et pour corser la recette, l’armée syrienne, revigorée par les bombardements de l’aviation et de la marine russe, reprend pied chez elle. Une question se pose : les Occidentaux ont-ils réellement envie d’éradiquer » Daech et Al Qaïda ? Quand on écoute les réactions de l’Otan, on réalise que celle-ci se lamente surtout pour les « groupes d’opposition » modérés. Comme pour rassurer tout le monde, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, à l’époque avait annoncé que son organisation est prête à défendre ses alliés, y compris la Turquie. De qui ? Des Russes, qui pourront retrouver leur statut de grande puissance après cette guerre, mettre en pièces le « machin » de Daech monté de toutes pièces pour exacerber les conflits confessionnels et ethniques dans la région. Maintenant, si à Bruxelles et à Washington on estime que la raison du plus fort est toujours la meilleure, nous pouvons craindre le pire. Le jeu des alliances et les affrontements de deux camps pourraient déboucher sur une déflagration générale. En 1914, la Première Guerre mondiale a débuté un 28 juin par l’assassinat, à Sarajevo, de l’archiduc d’Autriche. « Quand vous voyez que ce conflit, qui était une guerre civile, devient une guerre régionale avec implication de puissances internationales, les risques sont graves. Et le risque le plus effrayant, c’est le risque que le conflit soit totalement religieux […] avec, d’un côté, les populations sunnites et leurs alliés, de l’autre, les populations chiites et leurs alliés. C’est une conflagration qui risque d’être extrêmement dangereuse », prévenait Laurent Fabius, ex. Ministre français des Affaires étrangères, sur les ondes d’Europe. Un risque que les Américains entendent contourner en demandant, entre autres, l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. Aujourd’hui l’armée Israélienne maintient sa force et ses exactions sans relâche sur Ghaza et en même temps elle met le cap et s’oriente vers le Liban n’oublions pas qu’elle a déjà une mains mise sur « Le Golan » est un des territoires occupés par Israël situé dans le Golan en Syrie depuis la guerre des Six Jours. C’est la panique, le Liban pris dans l’engrenage de la guerre entre le Hezbollah et Israël. Là aussi l’exode de la population sur les routes menant à Beyrouth, des milliers de civils qui ont été incités à quitter le sud du Liban, probable futur champ de bataille terrestre.
H.H.S