La remise du prix prestigieux « Assia Djebar » à Alger

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    Les noms des trois lauréats de la plus prestigieuse des distinctions littéraires dans la catégorie Roman en Algérie ont été dévoilés, dans la soirée de jeudi 05 décembre 2019, lors d’une cérémonie solennelle au palais de la Culture Moufdi-Zakaria, en présence du ministre de la Communication, ministre de la Culture par intérim, porte-parole du gouvernement, Hassen Rabehi et d’autres ministres et personnalités.

    L’ouverture de la  cérémonie de remise du prix Assia Djebar a été distinguée  par la présence du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabhi à tenu à précisé dans son discours «  que ce prix nous rappelle à notre mémoire la valeur de la littérature, grâce à cette plume qui a consacré sa vie à défendre des causes humanistes et partant, à défendre les droits du peuple algérien sous le joug colonial ». Et rappeler en soulignant : « Assia Djebar n’a pas chanté l’engagement comme un simple slogan, mais elle était une personne profondément engagée eu égard à ses positions et ses valeurs qu’elle a su exprimer à travers toutes les étapes de son existence. (…) voilà pourquoi le prix Assia Djebar se veut tel un prolongement de son talent à travers ces plumes qui résonnent par le biais de ce concours… » le ministre de a culture  s’est félicité de cet «conquête démocratique qui se tiendra dans un contexte exceptionnel » non sans « jamais faire fléchir la confiance du peuple envers les organismes d’Etat qui restent debout dans toutes les situations ». Cette grande cérémonie organisée au Palais de la culture Moufdi Zakaria le grand prix «  Assia Djebar »le prix qu’a été attribué, du roman décerné pour la cinquième année consécutive, aux  trois lauréats pour leurs œuvres littéraires en arabe, en tamazight et en français. Le jury, présidé par Aïcha Kassoul et composé de Hamid Bouhbib, Karima Mendili, Kaci Djerbib et Ahmed Ouyad, a récompensé les romans suivants : tout d’abord en langue arabe Noubouate Rayka de Khiri Belkhir, Nna Rni de Djamel Laceb en langue amazighe et enfin Une valse de Lynda Chouiten en langue française (Editions Casbah).Dommage le seul bémol  et  à la grande surprise ces lauréats  malheureusement  n’ont pas pu être présents pour recevoir  le prix. Est ce un Boycott de ces gagnants? La question se pose !

    Par ailleurs le directeur de l’Enag et ancien commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi renouvellera son souhait  de s’ouvrir par ce prix à l’international soulignant l’importance que revêt cet événement aux yeux des grands salons du livre dans le monde. « Si Assia Djebar avait choisi d’écrire dans la langue de l’Autre », a estimé le directeur de l’Enag, il fera néanmoins la promesse de voir tous les romans de l’auteure de La Soif et La nouba des femmes du mont Chenoua traduits en  langue arabe et ce, avant la fin de l’année. Ainsi ceux de Kateb Yacine, précisant  que ces derniers seront par la suite traduits par le HCA vers la langue amazighe.

    HN

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