Interview de Samira Herbal

Interview de Samira Herbal

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Samira Herbal est candidate pour devenir votre nouvelle députée des Français de l’étranger pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Elle a des liens forts avec le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, notamment avec l’Algérie, pays où elle est née et d’où sont originaires ses parents. Elle s’engage à être au service des Françaises et des Français pour les 5 ans à venir et à travailler à leurs côtés pour défendre leurs droits d’expatriés que ce soit pour l’éducation de leurs enfants, pour la mise en place d’un système de protection sociale adaptée à leurs besoins ou pour une coopération économique écoresponsable et prospère.  Elle initiera et soutiendra les idées et les projets avec courage et lucidité guidée par l’intérêt général.

SALAMA : Depuis quand vous êtes militante politique et pourquoi vous avez choisi la Majorité Présidentielle ?

Samira Herbal : A notre naissance, nous devenons citoyens ou citoyennes avec des droits et des devoirs. Le rôle est exercé pleinement dès l’acquisition de la majorité, même si l’adolescence peut être une excellente période de formation civique. J’aime cette citation de Montesquieu qui rappelle à beaucoup d’entre nous que : « Je suis nécessairement homme et je ne suis français que par hasard.   Je rends donc ici hommage à mes parents qui m’ont offert ce bel hasard d’être Française. Pour moi tout à commencer avec mon engagement dans le milieu associatif lorsque j’étais étudiante. J’ai été bénévole  au sein d’associations de solidarité, d’enseignement du français ou encore sur la transmission de la mémoire collective. Par ailleurs, avec des amis, nous avons créé l’association « Emploi-Habilité » qui accompagne toute personne (étudiant, personne éloignées de l’emploi ou simplement pour un changement de poste ou de métier vers l’emploi.). Etre en soutien caractérise mon parcours et reste pour moi une évidence.

Être militante politique, c’est s’impliquer dans la vie publique d’un pays.  Je me suis récemment engagée en politique par conviction car celle-ci est, selon moi, le meilleur levier pour permettre à une société de changer, d’évoluer et de se transformer en s’adaptant aux enjeux et contraintes du moment.  Mon engagement dans la majorité présidentielle va dans ce sens. L’intérêt général est au-dessus de toute considération partisane. N’étant inféodée à aucun parti ni à une idéologie particulière, je milite pour une société meilleure qui tienne compte de toutes et tous, pour une société inclusive, une société consciente des enjeux écologiques, socio-économiques et sociétaux. Nul ne doit être laissé au bord du chemin parce que l’aide apportée est un coup de pouce pour un grand pas en avant que ce soit pour un individu, un groupe ou une institution qu’elle soit entrepreneuriale, associative ou coopérative.

En tant que mère de famille, j’ai l’intime conviction que nous devons, tous les jours, construire une société où nos enfants pourront s’épanouir afin qu’ils puissent donner à leur tour à notre société le meilleur d’eux-mêmes. Notre jeunesse est consciente des enjeux écologiques et climatiques et je suis particulièrement fière de les voir s’engager.

SALAMA : Quelle a été votre principale motivation pour vous présenter aux législatives pour la communauté Française à l’étranger ?

S.H : L’Afrique est un beau continent riche de sa culture. Ne dit-on pas qu’il est le berceau de l’humanité ? Attachée spécifiquement à cette région du monde qu’est le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest et à sa culture, je suis surtout consciente des enjeux sociaux, économiques et écoresponsables à venir de manière générale et plus spécifiquement pour les Français établis dans cette circonscription.

 Je veux œuvrer pour le changement qu’imposent les enjeux sociétaux à notre pays et par conséquent à nous-même. Ma principale motivation est d’être au service de nos expatriés qui ont besoin que l’on se consacre pleinement à leurs préoccupations. Ils sont également les ambassadeurs de la France. Ils portent outre les couleurs, la culture, la gastronomie, l’histoire, la langue et toutes nos valeurs.  Mon objectif est d’abord de contribuer à leur mieux vivre et de régler leurs difficultés pour faciliter leur quotidien.  Veiller à défendre leurs intérêts tout comme les protéger, améliorer leur vie loin de leurs familles, de leurs proches, de leurs amis fait également partie de mes priorités. Je sais leurs difficultés dans un monde en tension et constant mouvement. Les crises économiques et sanitaires ainsi que les enjeux climatiques et écologiques nous enseignent que de graves difficultés peuvent surgir où que nous soyons et qu’il faut y faire face collectivement.

SALAMA :  Quel est l’aide que vous allez apporter en plus aux expatriés Français installés à l’étranger, avez-vous un programme spécifique pour eux ?

S.H: Comme chacun de nous, les expatriés sont soucieux de leur avenir et de celui de leur famille ou de leur entreprise. Les principales difficultés sont dans les domaines de l’éducation des enfants avec la question du coût, des études supérieures, de la retraite ou des soins. La protection sociale, la coopération économique ou la fiscalité pour les entreprises exportatrices ou localement implantées sont autant de point que j’aborderai.

J’initierai et soutiendrai les idées et les projets avec courage et lucidité, guidée, je le rappelle, par l’intérêt général et poussée par ma détermination. Je m’engage à être au service de nos compatriotes pour les 5 ans qui viennent et travaillerai à leurs côtés pour défendre leurs droits à l’Assemblée nationale et localement. Comme tout député, je serai, malgré la Méditerranée qui nous sépare, une députée de proximité. Je viendrai à la rencontre des Françaises et Français sur leur territoire d’accueil. J’entretiendrai une véritable relation interpersonnelle et communautaire au sein de la circonscription. Outre mes visites sur site, les réseaux sociaux et les moyens de communication numérique permettront de maintenir le lien.

SALAMA : Selon vous quels sont les priorités dont les expatriés Français à l’étranger ont-ils besoin ?

S.H: Les priorités des expatriés sont comme je viens de l’évoquer de plusieurs ordres. Ils ont besoin de services de proximité, de soutien et d’écoute dans leurs démarches administratives, entrepreneuriales, éducatives, fiscales ou sociales.

Ils ont également besoin d’être représentés à l’Assemblée nationale et bien représentés. C’est pour cette raison que je m’engage à être à leur côté tout le long de mon mandat et d’être leur véritable porte-parole. Ma tâche sera de rompre leur solitude et ce sentiment d’être livré à soi-même loin « du pays ».

SALAMA : En dehors des grandes entreprises (CAC 40), souvent les entreprises PME et TPI françaises ne sont pas tellement pris en charge par les services économiques consulaires à l’étranger, que comptez faire pour ces petites entreprises ?

S.H: Comparé aux grandes entreprises, les PME et les TPI françaises sont bien plus nombreuses et pourvoyeuses d’emploi. Elles constituent un tissu économique que nous devons impérativement accompagner et promouvoir sans relâche. Il est pour nous impératif de proposer un accompagnement d’envergure à nos PME et ETI en concertation avec les services économiques chargés de participer à leur implantation sur le territoire d’accueil car elles contribuent indéniablement au développement économique et au rayonnement de la France. Je travaillerai donc en lien avec les services économiques implantés dans la 9e circonscription, mais également avec les acteurs institutionnels (Ministère de l’économie et des finances, services fiscaux, DG Trésor ou Business France, BPI …)  et les autorités locales pour répondre au plus juste aux entrepreneurs.

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