LA MENACE FANTÔME…

    52

    Par Nabil Khalfaoui

    « Lorsque la guerre éclate, ce ne sont pas toujours les épées qui parlent les premières, mais les silences des puissants. » — Sun Tzu

    Dans un frisson venu du fond des âges, la Bête sioniste s’est levée. Surgie des abysses, elle déverse ses poisons sur l’humanité, pas de feu sacré, ni de métal noble, mais des suintements maudits venus des entrailles de l’enfer. Le monde chancelle. Les âmes perdues, désespérées, errent dans un tumulte de souffrances, noyées dans un délire titanesque où ne subsistent que le chaos, la ruine et la mort.Dans ce nouvel Hadès, les infortunés cherchent encore un chemin, parfois dans la peur, parfois dans la folie. Leurs gestes, même noirs, sont des cris. Des cris qu’aucune institution ne veut entendre. Pendant que les corps tombent, pendant que les femmes pleurent, pendant que les enfants sont broyés, les nations observent. Elles tanguent. Elles calculent. Elles achètent leur silence.Et notamment ces puissances occidentales qui, incapables de laver leur propre déchéance historique face aux crimes du nazisme et de la Shoah, tentent d’ériger de nouvelles guerres comme un rachat moral. Hypocrisie. Détournement. Collaboration d’un autre âge.

    « Si tu restes neutre dans des situations d’injustice, tu as choisi le camp de l’oppresseur. » — Desmond Tutu

    Le mal n’a plus besoin de masque. Il avance à visage découvert, protégé par l’indifférence. Dans ce théâtre d’acier fondu où les corps déchiquetés fument encore, la communauté internationale, ou ce qu’il en reste, reste figée, muette, soumise. L’ONU, jadis gardienne du droit, s’est transformée en silhouette désincarnée, offerte au plus fort, vendue au plus offrant. Elle ne défend plus les innocents. Elle se couche et se vautre dans l’immondice de son appareil.« Si tu connais ton ennemi et que tu te connais toi-même, tu n’as pas à craindre le résultat de cent batailles. » — Sun Tzu. Les bourreaux sionistes d’aujourd’hui étaient les terrorisés d’hier. Ils traquent les faibles, frappent les enfants, assiègent les femmes, partout où leurs intérêts vacillent. Le sang coule, les souvenirs s’effacent. Le monde semble pris d’amnésie, ou d’un vertige suicidaire. Les leçons de l’Histoire sont ignorées, les cendres des tragédies d’hier soufflées pour raviver de nouveaux bûchers.Faut-il croire que la folie a gagné ?Non. La folie n’est pas l’ennemi. L’ennemi, c’est l’oubli.Et pourtant… dans ce monde où la substance humaine semble dissoute, il reste encore des flammes. Des peuples debout, droits, entiers, indomptés. L’Algérie. La Tunisie. L’Irlande. L’Espagne. Et tant d’autres, qui refusent de plier, de collaborer, de trahir. Ce sont eux, les dernières frontières. Ce sont eux, les phares dans la nuit.

    Ce sont elles, les phares.
    Ce sont nous, les sentinelles.
    Nous qui refusons la soumission.
    Nous qui choisissons de combattre.

    « Le vrai courage, c’est de savoir surmonter la peur, non de l’ignorer. » — Nelson Mandela

    Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut rassembler les esprits fertiles, réactiver les intelligences vives, rapatrier les bâtisseurs d’avenir, c’est un devoir national. Ceux qui pensent, ceux qui créent, ceux qui soignent et qui écrivent. Il ne s’agit plus seulement de se défendre, mais de concevoir un monde nouveau, une civilisation de la dignité, de la mémoire, de la résistance.

     « Le suprême art de la guerre, c’est de vaincre sans combattre. » — Sun Tzu

    Mais si l’affrontement est inévitable, alors qu’il soit juste, total, lucide. Que nos armes soient autant mentales que réelles. Que nos stratégies soient nourries par la sagesse et aiguisées par l’expérience. Ce combat n’est pas seulement celui du feu et du sang. C’est celui des idées, des symboles, des alliances invisibles qui changent le cours des empires.

    « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux » — Che Guevara

    Nous sommes ceux qui n’abandonnent pas.
    Ceux qui portent la lumière, même vacillante, face aux ténèbres.
    Nous sommes les veilleurs du futur, les guerriers de la dignité.

    Et à tous ceux qui nous écoutent : le moment est venu.
    De relever la tête.
    De forger l’alliance des consciences.
    De redevenir les auteurs de notre destin.

    « Un combattant qui ne pense pas est une arme sans âme. » — Frantz Fanon

    À ceux qui nous lisent, à ceux qui doutent, à ceux qui souffrent en silence : vous n’êtes pas seuls. La Bête immonde est forte, mais elle n’est pas invincible, elle se débat dans ses derniers tourments. Ce qui la terrifie, ce ne sont pas nos cris, mais notre clarté. Ce qui la repousse, ce n’est pas notre haine, mais notre mémoire.

    Résister, c’est exister.
    Penser, c’est frapper.
    Créer, c’est vaincre.

    Force, honneur et courage à la Résistance.

    « Nul homme n’atteint l’Aube, sans traverser les ténèbres. 

    N. K

    Commentaires

    commentaires