ALGÉRIE
Journée nationale de l’émigration
Le président de la République se recueille à la mémoire des Chouhada au Palais d’El Mouradia
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune s’est recueilli, jeudi, au Palais d’El Mouradia, en compagnie de hauts responsables et des conseillers à la présidence de la République, à la mémoire des Chouhada, à l’occasion de la Journée nationale de l’émigration commémorant le 63e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961/2024.
le Premier ministre observe une minute de silence à la mémoire des chouhada
Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a observé, jeudi au Palais du Gouvernement, en compagnie du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, une minute de silence, à l’occasion de la Journée nationale de l’émigration, commémorant le 63e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961.
A l’occasion de la journée nationale de l’émigration, commémorant le 63e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961, décrétée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, accompagné du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, ainsi que des cadres et fonctionnaires des services du Premier ministère et du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire ont observé une minute de silence à la mémoire des chouhada des massacres commis par le colonisateur inique contre les émigrés algériens sortis manifester pour revendiquer la liberté et l’indépendance.
Le Parlement algérien poursuit sa participation aux réunions de la 149e assemblée de l’UIP
Le Parlement algérien avec ses deux chambres poursuit sa participation aux travaux de la 149e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) qui se tient à Genève du 13 au 17 octobre, a indiqué mercredi un communiqué du Conseil de la nation.
« Membre de la délégation des deux chambres du parlement, le vice-président du Conseil de la Nation et vice-président de l’UIP, M. Ahmed Kharchi, a pris part à la troisième séance des réunions du Comité exécutif de l’UIP, avec à l’ordre du jour, l’examen des questions organisationnelles liées au fonctionnement du secrétariat, le débat de la Déclaration finale de l’Assemblée et de la situation politique de certains parlements membres, dont la République bolivarienne du Venezuela », précise la même source. Lors du débat, M. Kharchi a mis l’accent sur « la nécessité d’assurer une mise ne oeuvre équitable des principes de l’Union, d’écarter la sélectivité dans le traitement des questions relatives aux droits de l’homme et à la démocratie », appelant au « maintien d’un dialogue ouvert avec tous les parlements membres ». De son côté, Mme Fouzia Ben Badis, membre du Conseil de la Nation a pris part à la réunion du Forum des femmes parlementaires, où elle a souligné que « la révolution numérique risque de faire répandre les inégalités existantes en marginalisant davantage les femmes dans les secteurs vitaux, si des mesures qui ne tiennent pas compte de la perspective de genre ne sont pas prises ». Lors de la réunion du Forum des jeunes parlementaires, M. Kamel Khelifati, membre du Conseil a mis en avant « le rôle crucial de la jeunesse dans le domaine de l’innovation et de la science, étant le fer de lance du progrès et du développement ». L’Algérie « implique cette catégorie dans toutes les initiatives de réforme et de développement, de manière à contribuer activement à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) aux côtés des institutions et des gouvernements et à améliorer les conditions politiques et socioéconomiques du pays », a-t-il ajouté. M. Abderrahmane Kenchouba, membre du Conseil de la nation a pris part à la réunion de la Commission permanente du développement durable où il a fait part de « l’appel de l’Algérie à la moralisation de l’intelligence artificielle, tel que dicté par la conscience humaine, les valeurs de la démocratie, les droits de l’Homme, les libertés individuelles et les lois ». Il a souligné la nécessité de ne pas ouvrir la voie à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine des armes intelligentes, une question à traiter par les législateurs dans tous les parlements du monde en vue de mettre en place des instruments législatifs et des cadres éthiques et juridiques coercitifs pour réglementer la technologie. Il a en outre souligné le rôle des parlementaires dans la rationalisation de l’utilisation des techniques de l’intelligence artificielle à travers une législation adéquate et l’orientation vers la réalisation des objectifs de paix. Le président de la Commission de l’équipement et du développement local, M. Elias Achour, représentant de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) a indiqué, pour sa part, lors du débat général, que l’APM appelle à travers sa participation à un dialogue avec les organisations internationales et les parlements régionaux et nationaux, associant la société civile et les milieux académiques, à « mettre en place un cadre organisationnel unifié qui aborde le mauvais usage de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes en garantissant leur utilisation en tant qu’outil de progrès et d’innovation, en interdisant leur usage comme arme pour tuer les civils et les innocents et en renforçant leur usage éthique au service de la démocratie ». A cette occasion, le prix Cremer-Passy 2024 a été attribué au candidat du groupe géopolitique africain M. Haroun Kabadi, président du Conseil national transitoire de la République du Tchad, selon la même source.
Sociétè
La sécurité alimentaire un choix stratégique constant et principal axe des efforts de développement en Algérie
Le secrétaire générale du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Hamid Bensaâd, a affirmé, mercredi à Alger, que la sécurité alimentaire constituait un choix stratégique constant voire l’axe principal des efforts de développement socio-économique en Algérie.Ces propos ont été tenus lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation (16 octobre), dont la célébration a été organisée cette année par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, au siège de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), en présence du secrétaire général du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, du secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, de la représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Algérie, ainsi que des représentants de plusieurs organisations nationales. A cette occasion, M. Bensaâd a affirmé que l’Etat veillait à renforcer le développement agricole et rural durable, à travers le développement des cultures stratégiques comme les céréales, notamment les blés dur et tendre, les légumineuses, le lait, les viandes, les cultures oléagineuses et fourragères. L’Algérie aspire à réaliser l’autosuffisance en blé dur à l’horizon 2025 et l’orge en 2026, avec l’élargissement des superficies réservées à la culture du maïs et des légumineuses, a-t-il affirmé. De son côté, le secrétaire général du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina, a souligné l’importance de la coordination intersectorielle pour renforcer la sécurité alimentaire, citant les efforts visant à améliorer l’aquaculture marine et la pisciculture. Dans ce contexte, le SG du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, El Hadi Bakir, a souligné l’importance de garantir la disponibilité et la sécurité des aliments, saluant les mesures juridiques prises par le ministère pour protéger le consommateur et renforcer l’investissement dans les industries alimentaires. De son côté, la représentante de la FAO en Algérie, Irina Kouplevatskaya-Buttoud, a estimé que l’Algérie disposait de « tous les atouts pour réaliser l’autosuffisance alimentaire », soulignant les efforts de l’Algérie visant à garantir sa sécurité alimentaire, ainsi que le rôle des jeunes, des start-up, de la main d’œuvre activant dans le domaine agricole, dans la réalisation de cet objectif. La représentante de la FAO a, également, rappelé le projet commun entre l’ONUAA et l’Algérie « WaPOR », visant la promotion de la production agricole à travers la réduction de la consommation d’eau, en s’appuyant sur une base de données permettant de formuler des recommandations sur les meilleures méthodes agricoles et d’irrigation. Dans une déclaration diffusée lors de la rencontre, le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, a appelé à renforcer la coopération internationale en matière de systèmes agricoles et alimentaires, tout en se focalisant sur l’innovation et la technologie afin de garantir un avenir alimentaire sûr. Par ailleurs, le président de la CNA, Mohamed Yazid Hambli, s’est félicité du progrès accompli par l’Algérie dans la réalisation de l’autosuffisance en matière de fruits et légumes, faisant savoir que la production nationale satisfaisait 75% des besoins alimentaires nationaux, appelant à consolider la coopération entre les secteurs public et privé pour développer les industries agricoles. De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture de Jordanie a salué les efforts de l’Algérie visant à promouvoir la production agricole, à renforcer l’autosuffisance et à encourager l’investissement dans le secteur agricole. Au terme de cette cérémonie de célébration, la FAO a décerné des médailles de mérite à nombre d’acteurs du secteur alimentaire.
Culture
Le 7e Festival culturel international « L’été en musique » s’est ouvert à Alger
Le 7e Festival culturel international « L’été en musique », programmé du 15 au 20 octobre, s’est ouvert mardi à Alger, avec une soirée inaugurale des plus réussies, dédiée au patrimoine musical algérien et aux rythmes et à la musique africaine. Accueilli à la salle mythique d’ »El Atlas » au quartier de Bab El Oued sous le « slogan révélateur d’ambiance, de fusion et d’échanges culturels « Live The African Beat » », ce 7e Festival « coïncide également avec la tenue, pour la première fois à Alger du « CANEX WKND » » (Creative Africa Nexus Weekend), a expliqué, lors d’un point de presse, le commissaire de ce festival et directeur général de l’Office national de la Culture et de l’Information (ONCI), Abdellah Bouguendoura. Evénement majeur initié par Afreximbank en 2020, avec pour but de promouvoir les industries culturelles et créatives africaines, « CANEX WKND » s’étalera du 16 au 19 octobre au Palais des expositions aux Pins maritimes à Alger, sous l’intitulé générique « Un peuple uni par la culture et créatif au service du monde ». Pour sa 7e édition, initialement prévue en juillet 2024, avant d’être reportée en signe de solidarité avec la Palestine et son peuple à Ghaza qui continue, à ce jour, à subir les agressions génocidaires et barbares de l’armée d’occupation sioniste, le Festival « L’été en musique » sera animé par des artistes algériens et étrangers venus, notamment de « Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Tchad et Ouganda », a également tenu à préciser le commissaire de ce 7e festival. Se déroulant sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, le 7e Festival culturel « L’été en musique » a été ouvert par les artistes algériens, Areslane Bouras et Joe Batoury, ainsi que le chanteur sénégalais Didier Awadi, qui ont galvanisé le public présent. En présence du sous-directeur de l’inventaire des biens culturels, Abderrezak Baba représentant la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, du commissaire de cette 7e édition, Abdellah Bouguendoura, de membres de la mission diplomatique cubaine accréditée à Alger ainsi que d’artistes africains au programme de ce festival, Areslane Bouras a embarqué le public dans une belle randonnée onirique. Soutenu par Mokhtar Choumane au ney, Aâmmi Hocine au t’bel, Cherif Benmeghnia à la batterie, Rafik Kettani à la percussion, Omar Bouraï au violon et Rami Bekhouche au clavier, Areslane Bouras a présenté « El Basma » (l’empreinte), un répertoire très riche qui restitue les œuvres de grandes figures du patrimoine algérien dans toutes ses régions. Parmi les pièces rendues, « Ya Dzayer » et « Fet elli fet », pour la région de l’Oranie, « El Herraz » et « Ana El Kawi » pour Alger, « Folklore kabyle », « Sobbar ach rach » pour le Chaoui, « Demâa » et « Amin, amin » pour le Sud algérien. Du haut de ses 25 ans de carrière, Joe Batoury a, pour sa part, marqué son retour après sept ans d’absence, durant lesquels il s’est forgé un nouveau style : l’ »Afro Beat drums », apparaissant devant une table de Disc-Jokey entourée d’instruments de percussions, pour enflammer la salle avec des sons lourds et des rythmes binaires percutants, diffusés en boucle, sous un jeu de lumière intense et multicolores. Artiste à la vision panafricaine de la musique, le Sénégalais, Didier Awadi, accompagné par les Congolais Jared au piano et Berléa au chant, les Gabonais, Ismael à la basse et Jason à la batterie, ainsi que l’Ivoirien Jean Stéphane au piano également, a galvanisé le public avec une prestation non-stop, aux enchaînements successifs sur des cadences aux grooves envoûtants. Le public s’est délecté sur des chansons à textes, à l’instar des deux pièces en hommages à Ismael Lo et Touré Kunda, « Africa » et « Emma » respectivement, « L’impertinent », « Dans mon rêve » ou encore « Mami Wata » et « Zamouna ». Le 7e Festival culturel international « L’été en musique » se poursuit avec au programme de la soirée de demain mercredi, l’Algérien venu d’Oran « Sultane Gnawa » et le Mauritanien, Monza Limam.
INTERNATIONAL
Moyen-Orient
Bendjama : « il est temps pour le Conseil de sécurité de prendre « une action décisive » pour mettre un terme à l’agression sioniste contre Ghaza »
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur M. Amar Bendjama, a affirmé, mercredi depuis New York, qu’il est temps pour le Conseil de sécurité des Nations unies de prendre « une action décisive » pour mettre un terme à l’agression sioniste contre Ghaza, car la vie des civils palestiniens est en péril. Dans une allocution prononcée lors de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, sur « la situation au Moyen-Orient, y compris la cause palestinienne » convoquée par l’Algérie, M. Bendjama a fait savoir qu’au moment où la communauté internationale célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de l’alimentation, « les Palestiniens à Ghaza souffrent et luttent pour trouver la nourriture dont ils ont été privés, face à un avenir rempli d’incertitudes ». Il a souligné que le briefing présenté lors de cette session a montré que l’entité sioniste non seulement ignore le droit humanitaire international, mais viole également les fondements de l’humanité envers le peuple palestinien à Ghaza, lequel endure depuis plus d’un an des souffrances inimaginables, précisant que l’occupation « ne connaît aucune limite lorsqu’il s’agit de punir les civils palestiniens ». L’ambassadeur Bendjama a affirmé, dans ce sens, que « les civils palestiniens ne devraient pas être des cibles des attaques de l’occupation sioniste, car ils bénéficient de la protection du droit international et l’entité sioniste doit respecter ses obligations à cet égard, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la famine contre les civils comme outil de guerre, la privation des civils des produits de première nécessité et l’empêchement de l’accès de l’aide humanitaire ».
Concernant la deuxième campagne de vaccination contre la poliomyélite qui a débuté cette semaine à Ghaza et a permis de vacciner plus de 157.000 enfants palestiniens, l’ambassadeur algérien s’est interrogé : « comment se fait-il que ce nombre d’enfants puissent être vaccinés mais que la nourriture ne puisse leur parvenir ? Comment les camions transportant ces vaccins ont-ils pu passer, alors que ceux transportant de la nourriture aux Palestiniens ne le peuvent pas ? », soulignant que « ceci n’est pas une conséquence secondaire, mais une politique sioniste délibérée de famine imposée au peuple palestinien ».
Dans le même contexte, le diplomate algérien a relevé que malgré l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) en faveur de mesures préventives visant à contraindre l’occupation sioniste à prendre des mesures immédiates et efficaces pour fournir les services de base et les aides humanitaires face aux conditions de vie tragiques des Palestiniens à Ghaza et la résolution 2728 du Conseil de sécurité qui appelle l’occupant à lever tous les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire en quantité suffisante, l’entité sioniste « a ignoré ces décisions et a fermé les points de passage, en intensifiant les restrictions sur l’acheminement des aides, et en utilisant de manière immorale la famine comme arme de guerre ». Bendjama a rappelé que lors de la séance du 9 octobre en cours, le Conseil a tiré la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire à Ghaza, soulignant que le mois de septembre dernier avait enregistré les plus bas niveaux d’aide humanitaire depuis octobre 2023. A cette époque, le Conseil de sécurité avait exprimé sa profonde inquiétude face aux agissements de l’occupation qui a entravé près de 90% des déplacements humanitaires entre le nord et le sud de Ghaza en septembre dernier. La réponse de l’occupation à ces préoccupations a été « d’imposer plus de restrictions et de massacres contre les civils palestiniens », a-t-il ajouté. La semaine dernière, seulement six camions par jour ont été autorisés à entrer à Ghaza, alors qu’avant la crise, environ 500 camions passaient quotidiennement, a-t-il déploré.
La cruauté de l’occupant a atteint son paroxysme notamment lorsqu’il a bombardé, dans la soirée de dimanche dernier, des camps des palestiniens déplacés près de l’hôpital d’Al Aqsa où quatre palestiniens au moins ont été brulés vifs, a rappelé le diplomate, ajoutant que cela démontre le mépris total de l’entité sioniste pour la vie humaine.
Bendjama a mis en garde dans son allocution contre la détérioration de la situation à Ghaza, et le possible recours de l’occupant à des lois pour suspendre les opérations de l’UNRWA, précisant que « ces actions priveraient les habitants de Ghaza des aides humanitaires et compliqueraient davantage les missions humanitaires de l’ONU ». A l’issue de son intervention, l’ambassadeur Bendjama a souligné que l’occupant n’écoute personne, ni la CIJ, ni l’AG de l’ONU, ni le Conseil de sécurité.
« Le Conseil de sécurité a le pouvoir et les moyens d’assurer la mise en œuvre de ses résolutions. Il est temps de prendre une action décisive car la vie des civils palestiniens est en péril », a-t-il conclu.
UIP: des pays arabes boycottent l’allocution du représentant de l’entité sioniste en réponse à l’appel de l’Algérie
de GENEVE – Des pays arabes participant aux travaux de la 149e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) à Genève, ont boycotté l’allocution du représentant de l’entité sioniste, en réponse à l’appel lancé par l’Algérie. Les pays arabes participant aux travaux de la 149e Assemblée de l’UIP ont décidé, mardi à Genève, de répondre à l’appel de l’Algérie et de quitter, de manière quasi-collective, la salle qui abrite les travaux lorsque le représentant de l’entité sioniste a pris la parole, afin de montrer à quel point cette entité criminelle est isolée au sein de la communauté internationale. La délégation algérienne a quitté la salle dès que le représentant de l’entité sioniste a pris la parole, en réponse à l’appel de l’Algérie lancé aux pays arabes participant à ces travaux, par la voix de M. Brahim Boughali qui avait présidé précédemment le Congrès extraordinaire de l’UIPA, en qualité de président de cette Union. A rappeler que le 37e Congrès extraordinaire de l’UIPA avait été sanctionné par un communiqué final incluant 9 points portant principalement sur la condamnation de l’agression sioniste contre les territoires palestiniens et la République du Liban, l’exercice d’une pression efficace sur l’entité sioniste pour l’amener à se plier aux résolutions internationales pertinentes, en sus de l’appui aux efforts internationaux en faveur de la cause palestinienne et la mobilisation du soutien afin d’inclure la clause d’urgence à l’ordre du jour des travaux de la 149e Assemblée de l’UIP.
AFRIQUE
Soudan
L’armée en passe de reprendre la main face aux Forces de soutien rapide ?
Près d’un an et demi après le début de la guerre au Soudan, le général Fattah al-Burhane a lancé fin septembre une grande opération à Khartoum pour arracher le contrôle de la capitale aux paramilitaires. L’armée espère ainsi renverser la tendance, jusqu’alors favorable aux Forces de soutien rapide tandis que la catastrophe humanitaire s’aggrave.
Des dizaines de milliers de morts, plus de 10 millions de déplacés et un processus diplomatique au point mort. Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est le théâtre d’une guerre fratricide opposant l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane au groupe paramilitaire FSR (Forces de soutien rapide) de Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti ». Un conflit peu médiatisé, pourtant à l’origine de l’une des plus graves crises humanitaires au monde selon l’ONU. Au cours des dernières semaines, les affrontements se sont intensifiés dans la région du Darfour, dans l’est du pays, mais également dans la capitale Khartoum, où l’armée régulière a lancé fin septembre une vaste opération contre les positions des FSR, qui contrôlaient jusqu’alors la majorité de la ville.
Nigéria
Au moins 140 morts suite à l’explosion d’un camion-citerne
Plus de 140 personnes ont péri dans le nord du Nigeria, après l’explosion d’un camion-citerne renversé autour duquel une foule s’était agglutinée pour récupérer du carburant, selon un dernier bilan donné mercredi par les secours. Également dans l’actualité : au Sénégal, Macky Sall répond à Ousmane Sonko. Après les récentes accusations du Premier ministre sénégalais sur la diffusion de faux chiffres sur la dette et le déficit budgétaire, de détournement visant le régime sortant, l’ancien président a brisé le silence. Dans un entretien accordé à Bloomberg, Macky Sall estime que ces accusations sont fausses. Enfin, la Centrafrique fait face à une crise dans la gestion de son secteur pétrolier. Le ministre de l’Énergie, en charge de ce secteur, est accusé par la société civile de mener une “gestion mafieuse”. Cette semaine, le Groupe de travail de la société civile a publié un rapport dans lequel il dénonce des pratiques favorisant certaines entreprises, risquant ainsi de provoquer des pénuries de produits pétroliers dans le pays.
Amérique
Etats Unis
Présidentielle américaine, la grande incertitude
A trois semaines de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, les sondages montrent une égalité quasi-parfaite entre Kamala Harris et Donald Trump. Comment l’ancien président parvient-il à empêcher toute dynamique en faveur de la candidate démocrate ? On va plus loin avec Anne-Elisabeth Moutet, Alban Mikoczy, Richard Werly et Anne Corpet.















